Dans le code de la famille, le mariage est prévu pour un homme à l’âge de 18 ans et 16 ans pour la fille. Tout ce qu’on demande c’est qu’on relève l’âge légal du mariage à 18 ans ; c’est l’égalité entre homme et femme", a déclaré Aïssatou Kanté Faye, présidente de la commission droits des enfants à l’AJS.
Elle s’exprimait au terme d’un atelier de formation des relais communautaires sur les violences faites aux femmes et aux filles. Cette rencontre a été organisée par la Raddho et les Alumni.
A 16 ans, la fille est toujours "mineure, selon Mme Faye, relevant que le mariage d’un enfant n’est pas sanctionné. Elle a précisé que c’est le mariage consommé qui est sanctionné.
La responsable de l’AJS a invité les parents à ne pas donner leur fille en mariage à 16 ans. Selon elle, l’AJS milite pour un changement des textes, de concert avec les autres organisations.
Revenant sur la formation, Mme Faye a noté que souvent, les parents donnent leur fille en en mariage "sans leur consentement" parce qu’elles ne savent pas "où trouver de l’aide".
Ainsi, ces relais communautaire une fois formées, vont pouvoir orienter les filles "victimes" de ces violences. Elles pourront se rapprocher de la police, de la gendarmerie, de l’AEMO, du tribunal, des organisations de la société civile pour leur défense.