Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), Saër Niang, a annoncé la mise en place à partir du mois d’avril d’un master en management de régulation des marchés publics destiné à ‘’renforcer les capacités’’ d’agents de l’administration, du secteur privé et de la société civile.
‘’Nous avons voulu renforcer les capacités d’agents de l’administration, du secteur privé et de la société civile. Ce sera une codiplomation avec l’Université Cheikh Anta Diop et l’Ecole nationale d’administration’’, a indiqué M. Niang lors d’une rencontre de sa structure avec des opérateurs économiques affiliés à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD).
La première promotion de cette formation certifiant comptera ‘’entre 20 et 25’’ professionnels, qui vont suivre des cours du soir dont l’emploi du temps sera arrêté lors de la première rencontre, a-t-il précisé en ajoutant que l’objectif est de ‘’former des grands spécialistes".
Selon Saër Niang, la mise en place de ce master vient en complément des activités du Centre de formation de l’ARMP. ‘’Nous voulons organiser le travail de formation de 2000 à 2300 personnes par an’’, a-t-il indiqué à ce sujet.
‘’Pour changer les mentalités et les comportements dans le cadre de la promotion de la transparence et des critères de concurrence, il est important de mettre l’accent sur la formation’’, a dit le directeur général de l’ARMP.
Il avait, auparavant, rappelé la structuration de l’agence, son mode de fonctionnement. Il a dit que les marchés publics représentent entre 800 et 900 milliards de francs CFA par an, ‘’un montant dont la rationalisation est un enjeu auquel le Sénégal a souscrit’’.
Pour sa part, Babacar Diop, représentant de la Chambre de commerce au Conseil de régulation de l’ARMP, a signalé aux opérateurs économiques sénégalais l’existence de l’Observatoire régional des marchés publics au niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), qui donne la possibilité d’aller investir dans les autres pays membres.
Dans ses promotions pour améliorer le travail d’information de l’agence, M. Diop a suggéré l’organisation de rencontres thématiques au mois d’octobre, l’adoption de critères adaptés à la taille des entreprises, la réflexion sur une ‘’discrimination positive’’ en faveur des opérateurs économiques des régions de l’intérieur du pays.
Il a aussi souligné le besoin de formation pour le personnel de la Chambre de commerce, d’un répondant pour l’Union des Chambres de commerce et d’industrie au sein de l’Agence de régulation des marchés publics et de rendre ‘’tournante’’ la présidence du Conseil de régulation.
APS