« Le pain pour soi-même est une question matérielle, alors que le pain pour son prochain est une question spirituelle ». Cette assertion, Feu Mamadou Konté, l’ambassadeur de la musique africaine, en faisait sa principale tasse de thé.
Et c’est pour perpétuer l’oeuvre gigantesque et ô combien salutaire du défunt fondateur et animateur du label de diffusion musicale Africa Fête et militant culturel, qu’il a été procédé au démarrage officiel des travaux de l’Association culturelle pour aider les orphelins et participer à la vie socio-culturelle du Sénégal.
Cette Association a organisé, ce vendredi, un dîner-débat auquel ont pris part plusieurs personnalités (ancien ministre, élus locaux, célébrités musicales, sportives, des médias, entre autres). Dissertant sur ce dîner de gala, Awa Thiam, Présidente de l’Association, invoque un souci, pour les membres de ladite structure, de rendre un vibrant hommage à Feu le très regretté Mamadou Konté, qui a laissé des marques indélébiles contre l’oubli dans la vie culturelle.
« Il s’était détaché des jouissances mondaines. L’argent le laissait indifférent et Feu Mamadou Konté était toujours prêt à le troquer contre le bonheur de ses semblables. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle il n’a jamais voulu acquérir de voiture », a témoigné Awa Thiam.
Qui, poursuivant son témoignage élogieux à l’endroit du défunt Ambassadeur de la musique sénégalaise, explique : « Mamadou Konté était un vrai artiste. Il n’était pas intéressé par le matériel. Il vivait pour sa passion, il était animé par le désir de donner. Il a toujours mis son expérience et sa notoriété au sens d’initiatives en faveurs des plus vulnérables, afin d’améliorer leurs conditions de vie ».
Et c’est, effectivement, pour marcher sur les traces de cet homme de coeur qu’Awa Thiam et un groupe d’amis, animés d’un même idéal, ont jugé opportun de mettre en place cette Association, histoire de créer des liens d’entente et de solidarité.
Désireuse de lever un coin du voile qui enveloppait, jusqu’ici, l’Association Tringa, Awa Thiam révèle que celle-ci est constituée de femmes et d’hommes généreux ayant décidé de mettre leur engagement au service des plus démunis, afin d’améliorer la vie des personnes aux conditions précaires.
Outre le fait de perpétuer l’oeuvre de Feu Mamadou Konté, l’Association Tringa a pour objectif d’assister les orphelins, notamment les enfants qui représentent l’avenir et les femmes abandonnées, a affirmé Awa Thiam, elle-même orpheline. Le Tringa était, pour ceux qui ne le savent pas, un Centre culturel, où ont défilé plusieurs artistes nationaux et internationaux.
D’ailleurs, Feu Mamadou Konté a mis en place, déjà en 1984, la première grande tournée française de Youssou Ndour et Osibisa. Plus tard, il flirta avec Salif Keita, artiste malien, pour la programmation du festival Africa Fête sur le campus de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC). On était en 1985. Financé par Ibrahima Sylla, célèbre producteur ouest africain, le très célèbre et atypique album «Soro» fît des émules sur la planète musicale, en 1986.
Lequel album lui ouvrît, par la suite, les portes du monde musical. De Chris Blackwell, fondateur du label Island, une des rares maisons de disque internationales dont le catalogue est ouvert aux musiques venant de pays dits du « tiers monde » à Feu Bob Marley, en passant par FelaKuti ou King Sunny Adé, Mamdou Konté a fait la connaissance Touré Kunda, Manu Dibango, Xalam, d’Angélique Kidjo, Baaba Maal, Positive Black Soul… pour ne citer que ceux-là.
Ce qui différencie ce dîner de gala de ceux qu’on a l’habitude de voir
Contrairement aux Soirées de gala dont les promoteurs sont à la recherche de fonds pour garnir leurs coffres-forts, celle initiée, ce vendredi, par Awa Thiam n’avait aucun relent mercantiliste.
En effet, c’est la Présidente de l’Association Tringa (Ndlr : Awa Thiam déteste que sa personne soit mise sous les rampes de l’actualité au détriment de la structure qu’elle dirige) qui a financé sur fonds propres l’organisation de la cérémonie (location du restaurant, prestation de l’orchestre…).
En un mot comme en mille, aucun billet n’a été vendu aux personnalités qui ont assisté au dîner de gala procédant au lancement officiel de la structure.
Ces célébrités ayant fait pris part au dîner de gala
Plusieurs célébrités ont tenu à rehausser de leur présence le lancement de l’Association Tringa. Parmi elles, figurent Coumba Gaolo Seck, Alioune Mbaye Nder, entre autres artistes ; Abdou Fall, ancien ministre de la Santé et ex-Directeur de Cabinet de l’ancien Président Abdoulaye Wade ; El Hadj Ousseynou Diouf, Mamadou Diallo, entre autres ex-footballeurs professionnels ; le maire de Yarakh, Babacar Mbengue, Abdou Khafor Touré, ancien Directeur général de l’Anej, pour ne citer que ces personnalités.
La soirée acoustique du dîner de gala a été assurée par les frères Guissé qui ont mis le feu dans le restaurant. Avec à la clé, les sonorités mélodieuses de leur douce musique qui ont bercé toute l’assistance.
Pour rappel, Mamadou Konté s’est éteint le mercredi 20 juin 2007, à l’âge de 62 ans. Auparavant, le natif de Tambacounda a été élevé au rang de Chevalier des Arts et Lettres en 1992 puis à celui d’Officier des Arts et Lettres en 2002. Ce, pour avoir fait, bénévolement, ce que personne n’a jamais fait, jusqu’ici, en faveur des artistes.
Et c’est pour perpétuer l’oeuvre gigantesque et ô combien salutaire du défunt fondateur et animateur du label de diffusion musicale Africa Fête et militant culturel, qu’il a été procédé au démarrage officiel des travaux de l’Association culturelle pour aider les orphelins et participer à la vie socio-culturelle du Sénégal.
Cette Association a organisé, ce vendredi, un dîner-débat auquel ont pris part plusieurs personnalités (ancien ministre, élus locaux, célébrités musicales, sportives, des médias, entre autres). Dissertant sur ce dîner de gala, Awa Thiam, Présidente de l’Association, invoque un souci, pour les membres de ladite structure, de rendre un vibrant hommage à Feu le très regretté Mamadou Konté, qui a laissé des marques indélébiles contre l’oubli dans la vie culturelle.
« Il s’était détaché des jouissances mondaines. L’argent le laissait indifférent et Feu Mamadou Konté était toujours prêt à le troquer contre le bonheur de ses semblables. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle il n’a jamais voulu acquérir de voiture », a témoigné Awa Thiam.
Qui, poursuivant son témoignage élogieux à l’endroit du défunt Ambassadeur de la musique sénégalaise, explique : « Mamadou Konté était un vrai artiste. Il n’était pas intéressé par le matériel. Il vivait pour sa passion, il était animé par le désir de donner. Il a toujours mis son expérience et sa notoriété au sens d’initiatives en faveurs des plus vulnérables, afin d’améliorer leurs conditions de vie ».
Et c’est, effectivement, pour marcher sur les traces de cet homme de coeur qu’Awa Thiam et un groupe d’amis, animés d’un même idéal, ont jugé opportun de mettre en place cette Association, histoire de créer des liens d’entente et de solidarité.
Désireuse de lever un coin du voile qui enveloppait, jusqu’ici, l’Association Tringa, Awa Thiam révèle que celle-ci est constituée de femmes et d’hommes généreux ayant décidé de mettre leur engagement au service des plus démunis, afin d’améliorer la vie des personnes aux conditions précaires.
Outre le fait de perpétuer l’oeuvre de Feu Mamadou Konté, l’Association Tringa a pour objectif d’assister les orphelins, notamment les enfants qui représentent l’avenir et les femmes abandonnées, a affirmé Awa Thiam, elle-même orpheline. Le Tringa était, pour ceux qui ne le savent pas, un Centre culturel, où ont défilé plusieurs artistes nationaux et internationaux.
D’ailleurs, Feu Mamadou Konté a mis en place, déjà en 1984, la première grande tournée française de Youssou Ndour et Osibisa. Plus tard, il flirta avec Salif Keita, artiste malien, pour la programmation du festival Africa Fête sur le campus de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC). On était en 1985. Financé par Ibrahima Sylla, célèbre producteur ouest africain, le très célèbre et atypique album «Soro» fît des émules sur la planète musicale, en 1986.
Lequel album lui ouvrît, par la suite, les portes du monde musical. De Chris Blackwell, fondateur du label Island, une des rares maisons de disque internationales dont le catalogue est ouvert aux musiques venant de pays dits du « tiers monde » à Feu Bob Marley, en passant par FelaKuti ou King Sunny Adé, Mamdou Konté a fait la connaissance Touré Kunda, Manu Dibango, Xalam, d’Angélique Kidjo, Baaba Maal, Positive Black Soul… pour ne citer que ceux-là.
Ce qui différencie ce dîner de gala de ceux qu’on a l’habitude de voir
Contrairement aux Soirées de gala dont les promoteurs sont à la recherche de fonds pour garnir leurs coffres-forts, celle initiée, ce vendredi, par Awa Thiam n’avait aucun relent mercantiliste.
En effet, c’est la Présidente de l’Association Tringa (Ndlr : Awa Thiam déteste que sa personne soit mise sous les rampes de l’actualité au détriment de la structure qu’elle dirige) qui a financé sur fonds propres l’organisation de la cérémonie (location du restaurant, prestation de l’orchestre…).
En un mot comme en mille, aucun billet n’a été vendu aux personnalités qui ont assisté au dîner de gala procédant au lancement officiel de la structure.
Ces célébrités ayant fait pris part au dîner de gala
Plusieurs célébrités ont tenu à rehausser de leur présence le lancement de l’Association Tringa. Parmi elles, figurent Coumba Gaolo Seck, Alioune Mbaye Nder, entre autres artistes ; Abdou Fall, ancien ministre de la Santé et ex-Directeur de Cabinet de l’ancien Président Abdoulaye Wade ; El Hadj Ousseynou Diouf, Mamadou Diallo, entre autres ex-footballeurs professionnels ; le maire de Yarakh, Babacar Mbengue, Abdou Khafor Touré, ancien Directeur général de l’Anej, pour ne citer que ces personnalités.
La soirée acoustique du dîner de gala a été assurée par les frères Guissé qui ont mis le feu dans le restaurant. Avec à la clé, les sonorités mélodieuses de leur douce musique qui ont bercé toute l’assistance.
Pour rappel, Mamadou Konté s’est éteint le mercredi 20 juin 2007, à l’âge de 62 ans. Auparavant, le natif de Tambacounda a été élevé au rang de Chevalier des Arts et Lettres en 1992 puis à celui d’Officier des Arts et Lettres en 2002. Ce, pour avoir fait, bénévolement, ce que personne n’a jamais fait, jusqu’ici, en faveur des artistes.