L'ultimatum fixé par l'armée a expiré ce mercredi à 16h30. Mohamed Morsi, actuel président égyptien, aurait dû partir selon les exigences de l'armée - après la vague de contestations et de manifestations depuis plusieurs jours. Il aurait même appelé ce mercredi à former un "gouvernement de coalition et de consensus", à l'heure même où son ultimatum expirait. Dans le but de trouver une issue, selon l'AFP, le chef de l'armée égyptienne, Abdel Fattah al-Sissi, aurait rencontré au Caire le représentant de l'opposition Mohamed El Baradei, le patriarche copte Tawadros II et l'imam de la grande institution théologique sunnite d'Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, ainsi que des militants des mouvements de jeunes anti-Morsi. De même que les représentants du parti salafiste Al-nour et du parti de la liberté et de la justice ont été invités à participer aux discussions mais aucun de ces deux ne seraient venus.
Le président Mohamed Morsi et plusieurs dirigeants des Frères musulmans ont été interdits de quitter le pays ce mercredi, dans le cadre d'une enquête sur une affaire d'évasion de prison en 2011, ont indiqué des sources de sécurité, selon l'AFP. Ils auraient d'ailleurs même étaient placés sous surveillance, avec de possibles mesures d'assignation à résidence, contrôle des avoirs, interdiction de quitter le pays, etc. Rappelons que depuis le début de la semaine, les protestations fortement présentes dans le pays ont fait 47 victimes.
Le président Mohamed Morsi et plusieurs dirigeants des Frères musulmans ont été interdits de quitter le pays ce mercredi, dans le cadre d'une enquête sur une affaire d'évasion de prison en 2011, ont indiqué des sources de sécurité, selon l'AFP. Ils auraient d'ailleurs même étaient placés sous surveillance, avec de possibles mesures d'assignation à résidence, contrôle des avoirs, interdiction de quitter le pays, etc. Rappelons que depuis le début de la semaine, les protestations fortement présentes dans le pays ont fait 47 victimes.