L’Etat et la FSF ont intérêt à ce que les Lions jouent le 14 novembre, selon Me Augustin Senghor

Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) Me Augustin Senghor a laissé entendre lundi que le gouvernement et l'instance dirigeante du football national ont intérêt à ce que les Lions jouent leur match amical du 14 novembre contre le Mena du Niger, une rencontre qui y va de la consolidation de l'équipe nationale.


''L’intérêt des autorités et de la Fédération sénégalaise de football sont les mêmes : bâtir une sélection solide et compétitive. Et cela passe par des matchs amicaux'', a expliqué le président de la FSF, invité de l’émission Rétrosports de la radio privée Sud FM.

Des médias ont annoncé que le gouvernement sénégalais n'est pas disposé à donner les moyens à la FSF pour que les Lions jouent ce match.

Interrogé sur ce sujet, Me Senghor a dit qu'il n'avait pas été formé de cela et préférait réitérer la volonté de l’instance qu’il dirige d’apaiser ses relations avec le gouvernement.

''Nous sommes condamnés à nous parler'', a-t-il ajouté, confirmant toutefois avoir été poussé à la démission par le Premier ministre Abdoul Mbaye, après les incidents du match Sénégal-Côte d'Ivoire du 13 octobre, lors duquel les Lions ont été éliminés de la course vers la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2013.

Comme les autres membres du comité exécutif de la FSF, qui sont restés à leur poste, a-t-il expliqué, ''nous ne sommes pas convaincus que notre démission participerait à faire avancer notre football''.

''Au contraire et fort du soutien du comité exécutif et de la famille du football, nous avons pris la décision de continuer le travail et d’attendre la sanction du mouvement sportif à la fin de notre mandat'', a insisté le président de la FSF.

Le comité exécutif a procédé au remplacement de ses membres démissionnaires par d’autres dirigeants, qui sont chargés d’occuper les postes de façon intérimaire.

Quatre vice-présidents, Louis Lamotte, Moussa Diaw Dieng, Ibrahima Traoré et Cheikh Seck ont démissionné de la FSF. Le président de la commission centrale des arbitres, Badara Mamaya Sène, les a suivis.

Abdou Khadre Cissé

Mardi 6 Novembre 2012 11:45

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