Thiès pôle régional du tourisme, avec Saly portudal comme capitale du tourisme sénégalais et son nouvel aéroport de Ndiass. Le conseil des ministres décentralisé de ce jeudi 05 JUIN 2014, me donne l’occasion de parler encore du secteur du tourisme. En jetant un regard à la fois critique maisconstructif, pour l’avenir de notre continent en termes de développement endogène, il apparait toujours que le mal est dans la structure de nos pensées, de nos choix et de nos hommes. Ainsi la croissance endogène basée sur le développement du capital humain, les savoir-faire, et l’expertise technique en prend un sacré coup.
Dans une étude récente publiée par l’IATA, il est amère pour nous spécialistes,de constater que l’Afrique est la région la plus faible en connectivité. Selon les données des deux dernières années,les résultats sont tout juste positifs (100 millions U$) et représentent seulement 1,64 U$ par passager et une marge bénéficiaire de 0,8 %. Le transport aérien sous régional et à l’intérieur de l’Afrique, reste l‘un des problèmes les plus cruciaux et des plus urgents à régler par les Africains. Quel leader Africain du continent voudrait se charger de cette question, qui bloque nos économies, nos échanges et le développement du tourisme inter africain.
Cependant, certains Etats conscients du rôle primordial du transport aérien, mènent des politiques de transports internationaux et domestiques rigoureux, dont Les résultats s’améliorent lentement. Et les marchés intercontinentaux s’ouvrent de plus en plus à la faveur des politiques d’open skyet à une viveconcurrence.Au-delà du phénomène d’absence de compagnie nationale, c’est une concurrence masquée qui s’opère avec la bénédiction des autorités compétentes qui foulent au pied le cabotage.
Mais les obstacles au développement de la connectivité intra-Afrique demeurent encore très solides et les compagnies aériennes étrangères sont aux prises avec des taxes et des coûts d’infrastructure élevés, au même titre quele prix du carburant qui est également élevé (souvent en raison des taxes). Les compagnies aériennes elles-mêmes demeurent lourdement taxées.
Quelles solutions nous apporte ce conseil ministériel décentralisé sur la question de la relance du tourisme, du transport aérien, de l’aménagement, et de l’achèvement des chantiers de Thiès.
Nos autorités doivent comprendre à ce stade de la globalisation, que l’aviation est un catalyseur de la croissance économique, de plus en plus les revenus des compagnies aériennes atteignent facilement 1 % du PIB mondial, que l’industrie aéronautique transportera cette année, en toute sécurité, 3,3 milliards de passagers et des marchandises dont la valeur totale atteindra 6 800 milliards U$.(source IATA) De plus, les emplois et les revenus touristiques que l’aviation aide à générerde par sa position transversale, contribuent de façon importante à l’économie mondiale, ou le tourisme mondial à lui seul génère plus de 1400 milliards de dollars U$
Ce faisant, les efforts fournis par les compagnies aériennes, pour améliorer leurs résultats doivent être accompagné, d’une volonté politique et d’une contrepartie de la part des gouvernements. Cela veut dire,des mesures adéquates, des structures chargées de la réglementation, qui favorisent la rentabilité et le succès des infrastructures dont les aéroports nationaux et internationaux,pour répondre aux besoins des consommateurs et des entreprises, avec un fardeau fiscal raisonnable.
Les gouvernements et les administrateurs aéroportuaires,devraient comprendre que la véritable valeur de l’aviation, réside dans la connectivité globale qu’elle fournit, dans la croissance et le développement que l’industrie touristique favorise,par un développement harmonieux des deux secteurs : Tourisme et Transport Aérienet non dans les revenus fiscaux, très lourds de conséquences.
Notre politique de transport aérien qui clame haut et fort, Dakar comme un hub naturel, de par sa position géostratégique, ce qui du point de vue technique est très simpliste. néanmoins le Sénégal, qui présente un avantage comparatif, se doit d’améliorer la rentabilité des activités pluri sectoriels au moyen de gains d’efficience, tout en reliant un nombre croissant de régions, en abaissant les coûts du transport, en soutenant des emplois et en réalisant des investissements majeurs pour la sûreté et la sécurité.
La faiblesse de Connectivité, l’absence d’emplois, de techniciens, mécaniciens, et instructeurs, la fuite des cadres et professionnels, la lourde taxation, et la performance environnementale, tout cela conduit à plomber notre secteur du transport aérien et du tourisme. Un secteur économique, qui malgré une rentabilité relativement faible au niveau mondial, continue de procurer davantage de valeur à ses clients, à l’économie dans son ensemble et aux gouvernements.
Selon l’IATA, la connectivité globale de l’aviation couvre à cette année de 2014, 16 161 paires de villes, soit près du double de ce qu’il y avait en 1994. Cette connectivité de la période de 1994 à aujourd’hui, a diminué de moitié le coût du transport aérien des compagnies aériennes. Après l’inflation ce qui a puissamment stimulé le commerce, le tourisme et les investissements étrangers directs associés à la chaîne d’approvisionnement mondiale. Il est a noté que le nombre d’emplois reliés à l’aviation est en forte augmentation. (Ce qui n’est pas encore le cas au Sénégal ou les prix des billets d’avions ont doublé, avec une insuffisance de vols charters et de dessertes intérieures).
La masse salariale totale des compagnies aériennes devrait atteindre 140 milliards U$ en 2014 (en hausse par rapport au montant de 134 milliards U$ en 2013). Le nombre d’employés s’élève à 2,39 millions (contre 2,33 millions en 2013). Le coût unitaire moyen de la main-d’œuvre devrait diminuer de 0,7 % cette année, en raison d’une augmentation de 2,5 % de la productivité. Ces employés sont extrêmement productifs pour l’économie à laquelle ilsparticipent, et ils génèrent une valeur ajoutée brute (l’équivalent pour les entreprises du PIB des États) de 100 540 U$ par employé. (Source IATA)
Tandis que la performance environnementale continue de s’améliorer dans le monde et le reste de l’Afrique. Les compagnies aériennes devraient utiliser 271 milliards de litres de carburant en 2014. Ce faisant, l’industrie émettra 722 millions de tonnes de carbone. Bien qu’il s’agisse d’une augmentation de 3,2 % par rapport à l’année précédente, ce taux est bien inférieur au taux d’accroissement des opérations en raison de l’augmentation de la demande, qui est de 5,2 %. L’efficacité énergétique devrait s’améliorer en 2014 de 1,7 % par ATK (et de 1,9 % par RTK), en raison des investissements dans les nouveaux aéronefs (les transporteurs aériens vont prendre livraison de 1 400 nouveaux appareils en 2014, pour une valeur de 150 milliards U$, et retirer de la flotte quelque 800 appareils moins efficaces sur le plan énergétique).
Dans cette vision globale du tourisme et du transport aérien il est important que l’OMT et l’IATA s’impliquent davantage dans les politiques et les orientations stratégiques pour permettre à nos pays de décoller de la piste et d’améliorer à la fois nos performances et nos revenus.
Dans une étude récente publiée par l’IATA, il est amère pour nous spécialistes,de constater que l’Afrique est la région la plus faible en connectivité. Selon les données des deux dernières années,les résultats sont tout juste positifs (100 millions U$) et représentent seulement 1,64 U$ par passager et une marge bénéficiaire de 0,8 %. Le transport aérien sous régional et à l’intérieur de l’Afrique, reste l‘un des problèmes les plus cruciaux et des plus urgents à régler par les Africains. Quel leader Africain du continent voudrait se charger de cette question, qui bloque nos économies, nos échanges et le développement du tourisme inter africain.
Cependant, certains Etats conscients du rôle primordial du transport aérien, mènent des politiques de transports internationaux et domestiques rigoureux, dont Les résultats s’améliorent lentement. Et les marchés intercontinentaux s’ouvrent de plus en plus à la faveur des politiques d’open skyet à une viveconcurrence.Au-delà du phénomène d’absence de compagnie nationale, c’est une concurrence masquée qui s’opère avec la bénédiction des autorités compétentes qui foulent au pied le cabotage.
Mais les obstacles au développement de la connectivité intra-Afrique demeurent encore très solides et les compagnies aériennes étrangères sont aux prises avec des taxes et des coûts d’infrastructure élevés, au même titre quele prix du carburant qui est également élevé (souvent en raison des taxes). Les compagnies aériennes elles-mêmes demeurent lourdement taxées.
Quelles solutions nous apporte ce conseil ministériel décentralisé sur la question de la relance du tourisme, du transport aérien, de l’aménagement, et de l’achèvement des chantiers de Thiès.
Nos autorités doivent comprendre à ce stade de la globalisation, que l’aviation est un catalyseur de la croissance économique, de plus en plus les revenus des compagnies aériennes atteignent facilement 1 % du PIB mondial, que l’industrie aéronautique transportera cette année, en toute sécurité, 3,3 milliards de passagers et des marchandises dont la valeur totale atteindra 6 800 milliards U$.(source IATA) De plus, les emplois et les revenus touristiques que l’aviation aide à générerde par sa position transversale, contribuent de façon importante à l’économie mondiale, ou le tourisme mondial à lui seul génère plus de 1400 milliards de dollars U$
Ce faisant, les efforts fournis par les compagnies aériennes, pour améliorer leurs résultats doivent être accompagné, d’une volonté politique et d’une contrepartie de la part des gouvernements. Cela veut dire,des mesures adéquates, des structures chargées de la réglementation, qui favorisent la rentabilité et le succès des infrastructures dont les aéroports nationaux et internationaux,pour répondre aux besoins des consommateurs et des entreprises, avec un fardeau fiscal raisonnable.
Les gouvernements et les administrateurs aéroportuaires,devraient comprendre que la véritable valeur de l’aviation, réside dans la connectivité globale qu’elle fournit, dans la croissance et le développement que l’industrie touristique favorise,par un développement harmonieux des deux secteurs : Tourisme et Transport Aérienet non dans les revenus fiscaux, très lourds de conséquences.
Notre politique de transport aérien qui clame haut et fort, Dakar comme un hub naturel, de par sa position géostratégique, ce qui du point de vue technique est très simpliste. néanmoins le Sénégal, qui présente un avantage comparatif, se doit d’améliorer la rentabilité des activités pluri sectoriels au moyen de gains d’efficience, tout en reliant un nombre croissant de régions, en abaissant les coûts du transport, en soutenant des emplois et en réalisant des investissements majeurs pour la sûreté et la sécurité.
La faiblesse de Connectivité, l’absence d’emplois, de techniciens, mécaniciens, et instructeurs, la fuite des cadres et professionnels, la lourde taxation, et la performance environnementale, tout cela conduit à plomber notre secteur du transport aérien et du tourisme. Un secteur économique, qui malgré une rentabilité relativement faible au niveau mondial, continue de procurer davantage de valeur à ses clients, à l’économie dans son ensemble et aux gouvernements.
Selon l’IATA, la connectivité globale de l’aviation couvre à cette année de 2014, 16 161 paires de villes, soit près du double de ce qu’il y avait en 1994. Cette connectivité de la période de 1994 à aujourd’hui, a diminué de moitié le coût du transport aérien des compagnies aériennes. Après l’inflation ce qui a puissamment stimulé le commerce, le tourisme et les investissements étrangers directs associés à la chaîne d’approvisionnement mondiale. Il est a noté que le nombre d’emplois reliés à l’aviation est en forte augmentation. (Ce qui n’est pas encore le cas au Sénégal ou les prix des billets d’avions ont doublé, avec une insuffisance de vols charters et de dessertes intérieures).
La masse salariale totale des compagnies aériennes devrait atteindre 140 milliards U$ en 2014 (en hausse par rapport au montant de 134 milliards U$ en 2013). Le nombre d’employés s’élève à 2,39 millions (contre 2,33 millions en 2013). Le coût unitaire moyen de la main-d’œuvre devrait diminuer de 0,7 % cette année, en raison d’une augmentation de 2,5 % de la productivité. Ces employés sont extrêmement productifs pour l’économie à laquelle ilsparticipent, et ils génèrent une valeur ajoutée brute (l’équivalent pour les entreprises du PIB des États) de 100 540 U$ par employé. (Source IATA)
Tandis que la performance environnementale continue de s’améliorer dans le monde et le reste de l’Afrique. Les compagnies aériennes devraient utiliser 271 milliards de litres de carburant en 2014. Ce faisant, l’industrie émettra 722 millions de tonnes de carbone. Bien qu’il s’agisse d’une augmentation de 3,2 % par rapport à l’année précédente, ce taux est bien inférieur au taux d’accroissement des opérations en raison de l’augmentation de la demande, qui est de 5,2 %. L’efficacité énergétique devrait s’améliorer en 2014 de 1,7 % par ATK (et de 1,9 % par RTK), en raison des investissements dans les nouveaux aéronefs (les transporteurs aériens vont prendre livraison de 1 400 nouveaux appareils en 2014, pour une valeur de 150 milliards U$, et retirer de la flotte quelque 800 appareils moins efficaces sur le plan énergétique).
Dans cette vision globale du tourisme et du transport aérien il est important que l’OMT et l’IATA s’impliquent davantage dans les politiques et les orientations stratégiques pour permettre à nos pays de décoller de la piste et d’améliorer à la fois nos performances et nos revenus.