Le trafic et l’abus de drogue enregistrent une augmentation à travers le monde au point de représenter "des défis majeurs pour la paix et la sécurité", notamment en Afrique de l’Ouest, indique l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) dans deux publiés mercredi, à Dakar.
Dans son rapport annuel et son rapport précurseur pour 2015, l’OICS révèle l’abus croissant et la production des principales drogues sur le continent africain.
Ces études analysent dans le même temps la manière dont ces tendances affectent la paix et la sécurité dans la région, en perspective de la prochaine session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la drogue, prévue du 19 au 21 avril à New York.
Les deux documents ont été présentés par le coordinateur programme au Bureau régional d’Afrique de l’Ouest et du centre de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), Erik Van der Veen.
"L’Afrique est toujours considérée comme une plaque tournante, surtout pour la cocaïne", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Centre d’informations des Nations unies (CINU), à Dakar.
M. Van der Veen qui commentait ces rapports, a souligné qu’ils (les deux rapports) comportent "très peu de chiffres", les données y figurant ayant été "validées par les gouvernements".
"On n’a pas assez de données fiables pour établir le flux financier que représente ce trafic dans la sous-région. Les Etats ont une responsabilité de trouver ces statistiques-là même si ce n’est pas évident d’avoir ces informations", a-t-il dit.
Le responsable onusien a expliqué que "ces rapports donnent juste une idée de la situation globale mais on note surtout une augmentation (de la production et du trafic) de la drogue synthétique".
Interrogé sur l’existence d’un lien entre drogue et terrorisme, Erik Van der Veen a indiqué ne pas avoir "assez d’indices pour dire si ce lien existe ou pas". Il a ajouté que cela n’a non plus été "mentionné dans les rapports".
L’Organe international de contrôle des stupéfiants indique, dans son rapport annuel, que l’Afrique de l’Ouest demeure une région de transit pour la cocaïne produite en Amérique du Sud et destinée à l’Europe et à l’Asie du Sud-est, entre autres.
Selon L’ONUDC, l’Afrique est devenue un point focal pour le trafic des stimulants de type amphétamine (ATS), qui sont de plus en plus consommés localement.
La région a connu une augmentation du trafic et de la fabrication de la méthamphétamine, une situation qui se traduit par l’aggravation des problèmes de santé publique en raison du déficit global de la capacité institutionnelle à répondre à ces questions.
"Les autorités du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest ont également saisi une quantité croissante de produits chimiques précurseurs tels que l’éphédrine et la pseudo-éphédrine, ce qui corrobore la preuve que les ATS sont produits sur le continent africain", indique l’ONUDC dans une note de presse.
L’ONUDC ajoute qu’"en termes d’herbe et de résine de cannabis, qui restent les principales drogues illicites qui préoccupent le continent, la consommation par les adultes est plus élevée en Afrique de l’Ouest et Centrale, où le tramadol et l’héroïne sont également de plus en plus consommés avec abus".
"Le trafic d’héroïne et la consommation qui s’en suit sont une préoccupation majeure pour la santé, car la pratique d’injections non sécurisées conduit à une augmentation du VIH", prévient le Bureau régional d’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime.
Dans le rapport annuel 2015, le président de l’OICS, Werner Sipp, appelle à "mettre la santé physique et morale au cœur de la politique en matière de drogues et d’appliquer intégralement les objectifs et principes énoncés dans les conventions et déclarations politiques".
"Cette observation a une résonance particulière pour le Sénégal, le premier pays en Afrique de l’ouest à mettre en place un centre - le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar - fournissant un traitement fondé sur des preuves de réussite et des soins contre la toxicomanie, notamment par le biais d’un programme d’entretien à la méthadone", commente l’ONUDC dans sa note de presse
Dans son rapport annuel et son rapport précurseur pour 2015, l’OICS révèle l’abus croissant et la production des principales drogues sur le continent africain.
Ces études analysent dans le même temps la manière dont ces tendances affectent la paix et la sécurité dans la région, en perspective de la prochaine session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la drogue, prévue du 19 au 21 avril à New York.
Les deux documents ont été présentés par le coordinateur programme au Bureau régional d’Afrique de l’Ouest et du centre de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), Erik Van der Veen.
"L’Afrique est toujours considérée comme une plaque tournante, surtout pour la cocaïne", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Centre d’informations des Nations unies (CINU), à Dakar.
M. Van der Veen qui commentait ces rapports, a souligné qu’ils (les deux rapports) comportent "très peu de chiffres", les données y figurant ayant été "validées par les gouvernements".
"On n’a pas assez de données fiables pour établir le flux financier que représente ce trafic dans la sous-région. Les Etats ont une responsabilité de trouver ces statistiques-là même si ce n’est pas évident d’avoir ces informations", a-t-il dit.
Le responsable onusien a expliqué que "ces rapports donnent juste une idée de la situation globale mais on note surtout une augmentation (de la production et du trafic) de la drogue synthétique".
Interrogé sur l’existence d’un lien entre drogue et terrorisme, Erik Van der Veen a indiqué ne pas avoir "assez d’indices pour dire si ce lien existe ou pas". Il a ajouté que cela n’a non plus été "mentionné dans les rapports".
L’Organe international de contrôle des stupéfiants indique, dans son rapport annuel, que l’Afrique de l’Ouest demeure une région de transit pour la cocaïne produite en Amérique du Sud et destinée à l’Europe et à l’Asie du Sud-est, entre autres.
Selon L’ONUDC, l’Afrique est devenue un point focal pour le trafic des stimulants de type amphétamine (ATS), qui sont de plus en plus consommés localement.
La région a connu une augmentation du trafic et de la fabrication de la méthamphétamine, une situation qui se traduit par l’aggravation des problèmes de santé publique en raison du déficit global de la capacité institutionnelle à répondre à ces questions.
"Les autorités du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest ont également saisi une quantité croissante de produits chimiques précurseurs tels que l’éphédrine et la pseudo-éphédrine, ce qui corrobore la preuve que les ATS sont produits sur le continent africain", indique l’ONUDC dans une note de presse.
L’ONUDC ajoute qu’"en termes d’herbe et de résine de cannabis, qui restent les principales drogues illicites qui préoccupent le continent, la consommation par les adultes est plus élevée en Afrique de l’Ouest et Centrale, où le tramadol et l’héroïne sont également de plus en plus consommés avec abus".
"Le trafic d’héroïne et la consommation qui s’en suit sont une préoccupation majeure pour la santé, car la pratique d’injections non sécurisées conduit à une augmentation du VIH", prévient le Bureau régional d’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime.
Dans le rapport annuel 2015, le président de l’OICS, Werner Sipp, appelle à "mettre la santé physique et morale au cœur de la politique en matière de drogues et d’appliquer intégralement les objectifs et principes énoncés dans les conventions et déclarations politiques".
"Cette observation a une résonance particulière pour le Sénégal, le premier pays en Afrique de l’ouest à mettre en place un centre - le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar - fournissant un traitement fondé sur des preuves de réussite et des soins contre la toxicomanie, notamment par le biais d’un programme d’entretien à la méthadone", commente l’ONUDC dans sa note de presse