Il faut savoir qu’il n’existe actuellement à l’UCAD que 217 salles fonctionnelles disposant de 23.253 places physiques", a-t-il souligné dans une interview parue dans l'édition de jeudi du quotidien Le Soleil.
"Ces salles doivent accueillir un effectif total de 75.015 étudiants en présentiel. Cela veut dire qu’il y a une place physique pour plus de trois étudiants", a précisé le recteur de l'UCAD.
Selon lui, cette surpopulation impacte négativement sur le fonctionnement de l'institution universitaire. "Cet accroissement considérable de nos effectifs d’étudiants a entraîné de graves déséquilibres entre les ressources disponibles et l’enseignement de qualité qu’attendent nos étudiants", a reconnu le recteur de l’Université de Dakar.
Au nombre des problèmes auxquels l'UCAD fait face, il y a "la faiblesse du taux d’encadrement, la dégradation progressive et irrémédiable de nos infrastructures, des installations sanitaires et des conditions d’hygiène au campus, quand on sait que les équipements et les ressources n’augmentent pas de pair avec le flux des étudiants".
"Plus grave encore, cette population vit, étudie et travaille dans un espace physique où la densité moyenne est de 675,6 personnes par hectare. Une telle promiscuité et les mouvements intenses de groupes d’étudiants créent des conditions favorables à la dégradation de l’environnement physique", a soutenu Saliou Ndiaye.
Le recteur de l'UCAD a par ailleurs indiqué que la prochaine rentrée universitaire ne va pas faciliter les choses, avec une augmentation prévue des effectifs, conjuguée au retard pris pour la livraison de certaines infrastructures.
"Ce qui pourrait compromettre l’année à venir, c’est un retard dans la livraison des infrastructures annoncées et l’arrivée prévisible de 30.000 nouveaux bacheliers dont on sait que 90 pour cent essaieront d’être admis à l’UCAD", a-t-il noté.
"Ces salles doivent accueillir un effectif total de 75.015 étudiants en présentiel. Cela veut dire qu’il y a une place physique pour plus de trois étudiants", a précisé le recteur de l'UCAD.
Selon lui, cette surpopulation impacte négativement sur le fonctionnement de l'institution universitaire. "Cet accroissement considérable de nos effectifs d’étudiants a entraîné de graves déséquilibres entre les ressources disponibles et l’enseignement de qualité qu’attendent nos étudiants", a reconnu le recteur de l’Université de Dakar.
Au nombre des problèmes auxquels l'UCAD fait face, il y a "la faiblesse du taux d’encadrement, la dégradation progressive et irrémédiable de nos infrastructures, des installations sanitaires et des conditions d’hygiène au campus, quand on sait que les équipements et les ressources n’augmentent pas de pair avec le flux des étudiants".
"Plus grave encore, cette population vit, étudie et travaille dans un espace physique où la densité moyenne est de 675,6 personnes par hectare. Une telle promiscuité et les mouvements intenses de groupes d’étudiants créent des conditions favorables à la dégradation de l’environnement physique", a soutenu Saliou Ndiaye.
Le recteur de l'UCAD a par ailleurs indiqué que la prochaine rentrée universitaire ne va pas faciliter les choses, avec une augmentation prévue des effectifs, conjuguée au retard pris pour la livraison de certaines infrastructures.
"Ce qui pourrait compromettre l’année à venir, c’est un retard dans la livraison des infrastructures annoncées et l’arrivée prévisible de 30.000 nouveaux bacheliers dont on sait que 90 pour cent essaieront d’être admis à l’UCAD", a-t-il noté.