‘’On parle d’Université du Sénégal oriental, mais on souhaite que cette réflexion soit approfondie avec les cadres, les intellectuels, les populations, pour que le type d’université ne soit pas une copie de l’université de Dakar ou de l’université de Saint-Louis’’, a estimé Alassane Guissé, secrétaire exécutif du Groupe d’action pour le développement communautaire (GADEC), une ONG basée à Tambacounda.
Pour M. Guissé, qui accordait un entretien à l’APS dans le cadre de la tournée nationale de son directeur général Thierno Birahim Fall, une université implantée à Tambacounda devrait avoir une ‘’vocation minière’’, mais aussi s’attacher à contribuer à l’intégration sous-régionale, tout comme elle devrait se consacrer à appuyer la valorisation du potentiel agro-sylvo-pastoral dont regorge la région.
Il estime que pour transformer le potentiel en ressources hydriques, forestières, foncières et minières en richesses, ‘’il faut agir sur la formation de ressources humaines. ‘’L’absence d’université et de centre de formation supérieur nous pose un handicap très sérieux’’, a-t-il dit, soulignant dans le même moment la centralité de la problématique de formation dans la région orientale.
‘’Une région comme celle-ci ouverte sur plusieurs pays de la sous-région, donc à vocation sous-régionale, qui devait être un poumon économique non seulement du Sénégal, mais aussi de la sous-région, devrait bénéficier d’une université adaptée à ses potentialités’’, a t-il dit.
Source APs.sn