L’ancien ministre de la Fonction publique, du Travail, de l'Emploi et des Organisations professionnelles du régime sortant a été cité dans une affaire d’escroquerie, faux et usage de faux sur 100 millions F Cfa. Selon L’As, le montant est fruit du financement du Bureau international du Travail (Bit) pour la période 2006-2007. Des fonds qui étaient destinés à l’achat de matériels pour les élections de représentativité syndicale. Nos confrères d’informer que l’inspecteur du travail, Ababacar Diouf, est le chef d’orchestre de ce détournement, en complicité avec un ingénieur en informatique. Les rapports des enquêteurs révèlent que cet ingénieur a bénéficié de marchés au niveau de la Direction du travail cédés par l’inspecteur, Ababacar Diouf, sur la base de sociétés fictives. En effet, l’Inspection générale d’Etat (Ige) a épinglé la Direction du travail et de la Sécurité sociale pour escroquerie sur les deniers publics, faux et usage de faux. Pour sa défense, notre source indique qu’Ababacar Diouf a déclaré qu’il ne faisait qu’exécuter les ordres de son ministre de tutelle, Adama Sall, qui lui remettait les chèques. L’agent judiciaire de l’Etat a réclamé hier mardi, lors de la comparution, 500 millions de nos francs pour les dommages et intérêts. Alors que le représentant du ministère public a requis trois ans ferme contres les mis en cause.
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