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« L’arrivée de Air Sénégal est un potentiel pour le secteur du tourisme »

Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a procédé hier, à une cérémonie de remise de chèques à 12 bénéficiaires du crédit hôtelier et touristique pour un montant global de 946 millions FCfa. Conscient que le secteur du tourisme connait quelque peu des difficultés, Mahammed Boun Abdallah Dionne donne des assurances sur l’apport de la nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal.


« L’arrivée de Air Sénégal est un potentiel pour le secteur du tourisme »

Présidant la cérémonie de remise de chèques aux bénéficiaires du crédit hôtelier, en présence du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et du directeur général de la BNDE, Thierno Seydou Nourou Sy, le Premier ministre Mohammed Boun Abdellah Dionne a affirmé qu’il s’agit de la concrétisation de la promesse que le président Macky Sall avait faite aux acteurs de mettre en place un instrument de financement adapté pour soutenir l’investissement touristique et hôtelier.

 

« Le crédit hôtelier et touristique vient compléter un maillon manquant du dispositif de financement du secteur touristique depuis la disparition de la fameuse banque dénommée société financière sénégalaise pour le développement de l’industrie du tourisme », a soutenu Mahammed Dionne dans les colonnes de Libération.

Le crédit hôtelier a bénéficié d’une dotation initiale de 5 milliards avant d’être renforcé de 2,5 milliards de FCfa au titre de l’année 2018, note le journal.

A l’égard de toutes les remarques qui ont faites, il rassure que « Air Sénégal arrive, et c’est un plus pour le secteur ».

« Déjà pour le transport domestique, nous avons déjà acquis deux ATR 72. Nous allons recevoir nos avions, les monocouloirs, cette année. Et les bis-couloirs, ils arrivent en janvier 2019 pour faire le transatlantique, l’intercontinentale. Ce qui va inciter les prix à la baisse. Et donc c’est du potentiel qui arrive. »

Le programme de lutte contre l’érosion côtière sera bientôt lancé. Idem pour la police touristique avec, comme préalable, une réunion, prévue le 15 janvier, entre tous les professionnels du secteur pour sécuriser les servitudes et également l’industrie.

« Le gouvernement du Sénégal a pris la pleine mesure de l’impact du développement de l’activité touristique dans l’économie nationale par ses capacités à créer de la valeur ajoutée et à générer des milliers d’emplois. Le tourisme demeure un secteur vital pour les toutes économies. »

Selon Mahammed Dionne, c’est ce qui justifie la place que lui accorde le chef de l’Etat dans le Plan Sénégal émergent. L’enjeu, pour le gouvernement, est de créer toutes les conditions pour capitaliser le potentiel économique du secteur afin d’en faire un véritable levier pour une croissance forte et inclusive par la création d’emplois.

« Le Sénégal a des atouts indéniables à faire valoir et une carte essentielle à jouer au regard de notre positionnement géographique au carrefour des grandes routes aériennes et maritimes de l’atlantique, au regard de notre stabilité, de notre riche patrimoine culturelle, de la qualité de nos infrastructures de connectivités et qui se renforcent tous les jours mais aussi eu égard à la qualité de nos ressources naturelles », signale-t-il.

Non sans souligner que la nature de la concurrence mondiale change, les avantages compétitifs se modifient et de nouveaux produits apparaissent tous les jours. « Nous devons donc ensemble intégrer cette réflexion pour rehausser le potentiel de notre secteur touristique à travers une offre de service aux meilleurs standards mondiaux », croit-il savoir.

Pour lui, le crédit hôtelier devra contribuer aux efforts que nous menons ensemble pour renforcer l’attractivité de notre pays.

Pour rappel, le 16 juin 2017 s’est déroulée la signature des 15 premières conventions de prêts de crédits hôteliers et touristiques pour une enveloppe globale de 1,203 milliard FCfa avec un plafond de 100 millions. Ce qui a pu permettre la création de 302 nouveaux emplois. C’est ce qu’a laissé entendre le directeur général de la BNDE, Thierno Seydou Nourou Sy.

Pour sa part, le représentant des bénéficiaires, Pathé Dia, a argué que 100 millions, c’est très peu pour le secteur. « Pour certains hôtels au niveau de Saly, cette somme ne représente rien du tout. Mais c’est à prendre car cela permettra de rénover ».



Vendredi 5 Janvier 2018 - 08:02










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