Le premier matin libéral dans la scène politique n’a pas été béni par la prière d’Abdoulaye Baldé. Il n’a même pas été du premier matin d’une alternance politique dans son pays. Sa trajectoire l’a amené à faire la police dans la société, dans son entièreté, plutôt que de confiner sa science à un fragment partisan de la société politique. L’alchimiste Wade, investi du pouvoir de fabriquer des carrières et de réveiller des vocations des layettes de l’oubli, vaincra l’anonymat. Il inventera une nouvelle gloire à un homme que le cours routinier de sa trajectoire professionnel allait confiner à un bureau de commissaire et de fonctionnaire de la Présidence sous Diouf. Le soleil de son destin allait éclairer une séquence exceptionnelle un soir d’avril 2001.
Il croise presque, sur le pas de la porte, le Premier ministre Moustapha Niass. Le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) ferme le salon de ses convenances politiques et républicaines avec le Président Wade. Ce dernier n’est plus le « roi » qu’il a fait à la faveur de sa troisième place. Il est devenu l’adversaire politique qui a eu l’audace de snober les meubles de la maison senghorienne. Wade regarde par-dessus l’épaule des éléphants et élève l’éléphanteau Baldé au rang de personnalité de la Présidence. Celui-ci ne prendra plus l’échelle par le chemin inverse des sommets. Il a eu son soir de gloire et ses jours de splendeur en étant l’un des bras droits de l’ancien président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade. Il s’est abrité dans un îlot de tranquillité pendant que les décrets aménageaient des clairières dans le vaste champ gouvernemental et présidentiel. Il a connu une très longue saison de stabilité, de 2001 à 2009.
Telle une pluie bienfaisante pour la nature appelée à s’épanouir, l’inconnu du Palais décroche la couronne de confiance si enviée du président de la République. Le poste de Secrétaire général de la Présidence est un promontoire qui lui permet de combler son retard de légitimité politique vis-à-vis des dinosaures. L’étoile de ministre de la République scintille sur ce sceptre que le chef de l’Etat a forgé pour faire honneur à ce symbole d’une nouvelle génération politique. C’est un pari très risqué sur l’avenir. Me Wade écoutera cette voix qui lui dicte de croire au passage de générations, de la même manière qu’il a donné à ce pays Ousmane Ngom, Idrissa Seck, Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Karim Wade, Pape Diop, Aminata Tall, Alioune Badara Cissé, Mamadou Seck, etc. Il recevra les moyens affectifs, humains et matériels d’aller à la chasse au gros et de piétiner un éléphant de la politique sénégalaise, Robert Sagna.
Les attributs de maire de la capitale du Sud ont donné un éclat à son parcours. Cela a été une boussole pour la poursuite de l’ascension de Baldé en politique. Un fonds de commerce local qu’il a fructifié au plan national. Il s’est définitivement affranchi du complexe du dernier arrivant au temple des Libéraux et dans la cour des Ziguinchorois qui comptent. L’appétit a été si gros qu’il a tenté d’étendre ses tentacules à Kolda, l’autre aire d’influence dans la grande région naturelle de la Casamance. Les âmes irrévérencieuses lui prêtent la paternité de la zizanie qui s’est saisie de la maison bleue dans la cité de Bécaye Diop. Il a tout eu du PDS et de son chef. Il leur a rendu une leçon bien assimilée en politique : tourner les talons lorsque les intérêts du mentor s’amenuisent sous le nouveau soleil d’un changement de cap(itaine) !
Le Pays au Quotidien
Il croise presque, sur le pas de la porte, le Premier ministre Moustapha Niass. Le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) ferme le salon de ses convenances politiques et républicaines avec le Président Wade. Ce dernier n’est plus le « roi » qu’il a fait à la faveur de sa troisième place. Il est devenu l’adversaire politique qui a eu l’audace de snober les meubles de la maison senghorienne. Wade regarde par-dessus l’épaule des éléphants et élève l’éléphanteau Baldé au rang de personnalité de la Présidence. Celui-ci ne prendra plus l’échelle par le chemin inverse des sommets. Il a eu son soir de gloire et ses jours de splendeur en étant l’un des bras droits de l’ancien président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade. Il s’est abrité dans un îlot de tranquillité pendant que les décrets aménageaient des clairières dans le vaste champ gouvernemental et présidentiel. Il a connu une très longue saison de stabilité, de 2001 à 2009.
Telle une pluie bienfaisante pour la nature appelée à s’épanouir, l’inconnu du Palais décroche la couronne de confiance si enviée du président de la République. Le poste de Secrétaire général de la Présidence est un promontoire qui lui permet de combler son retard de légitimité politique vis-à-vis des dinosaures. L’étoile de ministre de la République scintille sur ce sceptre que le chef de l’Etat a forgé pour faire honneur à ce symbole d’une nouvelle génération politique. C’est un pari très risqué sur l’avenir. Me Wade écoutera cette voix qui lui dicte de croire au passage de générations, de la même manière qu’il a donné à ce pays Ousmane Ngom, Idrissa Seck, Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Karim Wade, Pape Diop, Aminata Tall, Alioune Badara Cissé, Mamadou Seck, etc. Il recevra les moyens affectifs, humains et matériels d’aller à la chasse au gros et de piétiner un éléphant de la politique sénégalaise, Robert Sagna.
Les attributs de maire de la capitale du Sud ont donné un éclat à son parcours. Cela a été une boussole pour la poursuite de l’ascension de Baldé en politique. Un fonds de commerce local qu’il a fructifié au plan national. Il s’est définitivement affranchi du complexe du dernier arrivant au temple des Libéraux et dans la cour des Ziguinchorois qui comptent. L’appétit a été si gros qu’il a tenté d’étendre ses tentacules à Kolda, l’autre aire d’influence dans la grande région naturelle de la Casamance. Les âmes irrévérencieuses lui prêtent la paternité de la zizanie qui s’est saisie de la maison bleue dans la cité de Bécaye Diop. Il a tout eu du PDS et de son chef. Il leur a rendu une leçon bien assimilée en politique : tourner les talons lorsque les intérêts du mentor s’amenuisent sous le nouveau soleil d’un changement de cap(itaine) !
Le Pays au Quotidien