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L’effondrement de Benno Tass Yakaar ou l’ambiante ambiance d’une fin de règne tragique !


‘’ La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante.’’ - Mao Tsé-Toung.

Touché de plein fouet par une paupérisation croissante et ses succédanés de misère, de baisse drastique du pouvoir d’achat, de tension sociale, mais surtout de souffrance, ce peuple trahi et inscrit dans la désespérance, à qui les autorités politiques avaient promis monts et merveilles, est de plus en plus broyé par ces faux-gouvernants, plus préoccupés par des aspirations autres que ceux par lesquelles ils ont été portés au pinacle du pouvoir.

Ce régime égaré, a relégué aux calendes grecques les engagements pris devant son bétail électoral, pour remplir le ventre d’une bande de dinosaures politiques avides de gains illicites, mettant par ce fait un terme au contrat social le liant avec cette population privée de nourriture, d’eau courante et d’électricité domestique. Toute la préoccupation de ces pillards vise à préserver leurs privilèges au détriment des grandes masses laborieuses, qui crèvent concomitamment de faim et de soif, d’où l’exacerbation des criantes inégalités sociales.

Flouer par les les couleuvres qu’elles ne cessent d’avaler de la part de ce politicard au sommet de l’Etat et au coefficient intellectuel négatif, le bas peuple connaît de difficiles moments. Ce système dont la côte de popularité est en chute libre entretient la détresse de cet électorat qui à leurs yeux ne constitue qu’un marchepied ou un moyen d’élévation sociale. Simultanément, tous les indicateurs de pauvreté, de cette gouvernance virtuelle pavée de récriminations et de déceptions, sont au rouge.

Convaincu, mordicus que le recyclage d’opposants alimentaires dans la mouvance présidentielle et l’embastillement arbitraire de son principal adversaire politique, constituent une panacée contre toutes formes de secousses sociales, la majorité au sommet de l’Etat peine à mettre en place une politique viable axée sur le long terme pour résoudre définitivement les problèmes des masses sans revenus. Venu au pouvoir pour apporter une rupture tant vuvuzélée et attendue, le géologue a fini en moins de deux ans par ruiner, contre toute attente, toute la confiance de ce corps électoral désabusé.

Facticement élu chef de transition par cet électorat, le ramasseur de pierre n'a toutefois pas encore fini de structurer l’APR. Un parti autocratique sans aucune assise populaire, miné par des querelles intestines où les débats contradictoires sont frappés d’interdiction, et surtout où les voix discordantes sont tout bonnement radiées des instances de décision car le secrétaire général y règne en maitre absolu. Sans la coalition Benno Tass Yakaar, cet attroupement de novices politicards obsédés par leurs intérêts crypto-personnels, subira inéluctablement une débâcle dans toutes les contrées, en cas de libre émanation de la volonté populaire par la voie des urnes.

L’acte 3 de la décentralisation, loin d’être une priorité, n’a été qu’une justification fallacieuse, dénuée de tout fondement, pour obliger cette jeunesse trahie, à décaler l’expression démocratique de son amertume. Même si le pouvoir en place donne l'impression de n’avoir aucunement peur d’une cuisante raclée. Néanmoins, l’unique sénégalais ayant voté sans pièce d’identité, qui a la fâcheuse habitude de violer sa constitution et les conventions de la CEDEAO, se doit de saisir que la constitution Sénégalaise ne constitue pas une serpillère qu’on utilise à sa guise, juste pour assouvir ses propres libidos politiques.

C’est fort de ce fourvoiement, que le stagiaire de la présidence complètement dépassé par cette gronde populaire qui monte en puissance, a torpillé le traité de la CEDEAO exigeant au gouvernement de ne point toucher le calendrier électoral, à moins de 6 mois d’une joute électorale. Cette bouée de sauvetage qu’est l’acte 3 de la décentralisation, agitée déloyalement par les flagorneurs du régime, ne doit guère prévaloir sur le respect scrupuleux du calendrier nonobstant le fait que l’étau s’est resserré, de toute part, sur ce système agonisant.

Acculé par son impopularité grandissante, ce régime a décidé de jeter l’anathème sur ses plus coriaces adversaires, en érigeant à coups de dilatoires l’insulte, la calomnie et la diabolisation comme système de gouvernance. En effet, ce pouvoir, à défaut de donner du pain et du travail à ces votants, croit pouvoir, avec l’appui de son rouleau compresseur médiatique, les nourrir et dompter leurs cervelles, par des manipulations faites de commérages politiques puérils.

Gouverner par les médias pour dissimuler leurs incapacités, semble être leurs uniques vocations. La traque médiatique des biens mal acquis n’ayant pas eu l’effet escompté, la cour des comptes et les services de la fiscalité sont appelés en rescousse pour combler le gap de la communication institutionnelle. La volonté manifeste de tourner sur fond de mensonges le bien en mal, en alimentant les titres de journaux pour des manœuvres insidieuses, semble être la condition sine qua non pour distraire et endormir les ayants droits, réduits au chômage et au coût élevé de la vie.

Cette campagne d’intoxication démagogique distillée à flot sur les médias, à travers tout le territoire national, par leurs thuriféraires médiatiques ne peut point servir de cause électoraliste car la conscience citoyenne, libérée du joug de tous les lobbies électoralistes, a énormément évolué.

L’achat de conscience, la massification, le débauchage intensif d’opposant en quête de liquidité et la formation de 600 ou 700 dialecticiens sophistes ne fera qu’élargir le fossé déjà béant, entre cette minorité de corrompus au sommet de l’Etat et le petit peuple. En réalité, les inconduites de ce gouvernement dans l’organisation de cette élection locale tant attendue par les sénégalais, sont la preuve apodictique que leurs rengaines politiques á la logique mensongère, dont ils ont fait depuis belle lurette leurs marques déposées, ne peuvent plus faire bonne recette.

Ce qui traduit une fois de plus l’échec cuisant, de cette alliance désuète d’antagonistes sans perspective, parce qu’étant assemblée conjoncturellement, sans aucune idéologie commune mais juste pour abattre un adversaire commun. Cet état de fait avait engendré et légitimé sa mise en place. C’est dire qu’en dépit de cette illusoire union de façade, devenue par la force des choses l'ombre d‘elle-même, n’a plus sa raison d’être vu que l’objectif visé a été atteint. Entretenir cette association de malfaiteurs aux ambitions et aux prétentions politiques divergentes, réveillera à coup sûr les émulations antécédentes.

Le climat délétère qui règne au zénith de l’Etat, marqué par cette avalanche de démission, accélère à grand pas la dislocation programmée de cette coalition hétéroclite actuellement en état de réanimation. Aussi bien le parti socialiste que l’AFP veulent non seulement obtenir tout ou une partie du trône mais surtout n’accepteront guère d’être des hommes de main ou des mouvements de soutien de l’APR, sous peine de finir comme le navet politique Landing SAVANE. D’autant plus qu’ils se donnent tous pour objectif la conquête du pouvoir en 2017.

Il relève donc de l’ordre normal des choses que ces socialistes lâchés par Macky SALL, lors de la précédente campagne présidentielle, revoient leurs copies au gré de l’évolution de la situation afin de ne pas subir les mêmes préjudices. Ces socialistes connaissent mieux que quiconque le couard Macky SALL raison pour laquelle ils feront plus usage à leurs sentiments cognitifs qu’instinctifs. En effet, lorsqu’il est en position de faiblesse, ce traitre est plus doux qu’un agneau mais dès lors qu’il se sente en position de force il devient intraitable, méconnaissable et sans pitié.

Avec ce félon ne disposant ni d’éthique, ni de scrupule mieux vaut prendre ses précautions et surtout ne pas se laisser berner par son visage d’ange car il possède un roc à la place du cœur. Pour lui, les états d’âmes relèvent du domaine du caritarisme. Selon ce renégat, en politique seuls comptent le point de mire et les intérêts personnels. N’est-ce pas Moubarack LO ?

Le glouton collecteur de pierres, a été et sera à l’origine de l’imminente divorce de la coalition Benno Tass Yakaar puisqu’il a commencé à empiéter sur le domaine du parti socialiste en déléguant son cheval de Troie et conseiller, Youssou NDOUR (sorti entre temps de la mouvance présidentielle mais toujours souteneur du son chef) pour liquider vilement le maire de Dakar, Khalifa SALL, un de ses potentiels futurs adversaires, en 2017. Sans aucune amitié réelle avec l’AFP, malgré les apparences, il a positionné son pion et petit frère, Aliou SALL, journaliste de surnom, devenu entre-temps pétrolier, pour aller défier à la mairie de Guédiawaye, le probable candidat de l’AFP en 2017, Malick GACKOU, dans son fief juste pour l’humilier. Pendant ce temps, il a fini de coffrer despotiquement son plus tenace futur adversaire et probable candidat de la première formation politique du pays, l’ingénieur financier, Karim WADE.

Plus hanté par la présidentielle de 2017, que de redresser cette situation économique cataclysmique, le joufflu de par sa stratégie veut profiter des élections locales pour achever définitivement ses éventuels challengers afin de poser les jalons d’une réélection plus qu’improbable. Sa duplicité étant de renommé international, les socialistes (PS et AFP) ne lui donneront jamais l’occasion de se victimiser devant l’opinion. L’horizon Benno Tass Yakaar va continuer à s’assombrir vu qu’il y aura dans toutes les contrées, de latents conflits d’intérêts et comme l'appétit du pouvoir se partage péniblement aucun maire ou élu local n’acceptera de céder son poste sous l’autel de mesquines négociations.

Le bedonnant tente désespérément à enterrer la hache de guerre et à asseoir une autorité perdue car il est convaincu qu’avec l’APR et la coalition Macky 2012, il ne gagnera aucune région parce que ses escrocs politiques malgré leurs arrogances n'ont aucune base politique structurée et mobilisée. Lui mieux que personne, ne croit point à sa formation politique et à ses thuriféraires de Macky 2012. Pour préserver la coalition Benno Tass Yakaar, il sera dans l’obligation de satisfaire la libido accumulative du parti socialiste et de l’AFP, qui profiteront de cette occasion pour baliser le chemin de leurs futures reconquêtes du pouvoir en 2017, qui les a échappés depuis bientôt 20 ans.

Ces expérimentés ne lui feront aucun cadeau et lui rendront la monnaie de sa pièce vu qu’il les avait lâchement trahi en 2012. En effet, Macky SALL a usurpé ce mandat car aussi bien que le parti socialiste et l’AFP ont été pris au dépourvu et ont commencé leurs campagnes électorales à un moment où les carottes étaient déjà cuites. Rien ne nous dit que si Moustapha NIASSE et Tanor DIENG avaient commencé en temps réel, ce ventru qui a sabordé les termes de l’accord ‘’du tout sauf Wade’’ allait sortir en seconde position.

Même s’il n’a pas décidé de répondre aux attentes des sénégalais, Macky SALL nonobstant sa fulgurante impopularité, doit prendre son courage à deux mains et ériger une coalition plus malléable sous sa coupole pour permettre à ses alliés politiques de briguer individuellement le suffrage des sénégalais. Moment ne saurait être plus propice, pour réduire la floraison des sempiternels parasites politiques dont les partisans ne peuvent même pas remplir une petite boite de sardines telles que par exemple le PTP, le PIT et la LD/MPT…
Il est désormais établi que ces minables affameurs du peuple voguent non pas dans l’intérêt supérieur de la nation mais juste pour rassasier les réclamations de leurs ventres malgré leurs funestes déclarations apparentes. Ce populisme incarné par le chef de la transition, Macky SALL déjà vomi par le peuple, conduira ce régime caduc à un imminent effondrement quoiqu’il arrive. Les prémices de la faillite de ce cartel politique démontrent une fois de plus que la voix de l’émergence qui a vaincu contre le peuple n’était rien d’autre que de la pacotille ‘’mackyllée’’.

Reporter l’élection locale ne fera qu’attiser ce volcan déjà incandescent car la colère de ce peuple blasé est en train de déborder. Les sénégalais dans leur écrasante majorité, exigent le strict respect du calendrier électoral. Le stagiaire de la présidence, Macky SALL, en différant la réprobation populaire ne fera qu’alourdir la sentence des urnes et accélérer la cadence ou plus tôt sa déchéance.

Eternel Wadiste

RAMPINO Moïse

Moise RAMPINO

Lundi 25 Novembre 2013 - 13:39





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