L’élève sodomisé par un instituteur : «Lorsqu’il a terminé ce qu’il faisait, j’ai constaté du liquide blanchâtre sur son pied »

SETAL.NET - Le quotidien l’Observateur s’est emparé des procès verbaux de l’enquête préliminaire dans l’affaire d’actes contre nature reprochés à un instituteur du groupe scolaire « Les Pédagogues ». La victime, un élève âgé de 7 ans, relatant les faits aux enquêteurs, a confondu son présumé bourreau.


Né le 19 décembre 2005 à Dakar, S.F M. Fall est au devant de la scène pour avoir accusé un des instituteurs du groupe scolaire « Les Pédagogues » de l’avoir sodomisé. L’enfant qui est en cours d’Initiation a donné sa version des faits aux enquêteurs à qui il a raconté : « Un jour dont je ne me souviens pas, alors que j’étais dans la cour de l’école pour jouer, Mr Bâ qui n’est pas mon maitre m’a pris par le poignet, avant de monter les escaliers. Il m’a introduit dans une classe et a fermé la porte à clef. Ensuite, il a enlevé mon pantalon et m’a fait courber sur la chaise d’un table-banc. Il s’est mis derrière moi et a frotté quelque chose que je ne pouvais voir sur mon postérieur. Cela m’a fait mal et j’ai crié. Il a ensuite menacé de me tuer si j’en parlais à mes parents. J’ai crié de plus belle. Il a ouvert la porte tout en m’empoignant pour réitérer ses menaces avant de me pousser de force hors de la classe. Pris de peur, je n’ai rien dit à ma mère lorsque je suis arrivé à la maison. Quelques jours après, j’ai commencé à avoir des démangeaisons sur mon postérieur. C’est ainsi que ma mère a constaté que je souffrais. C’était la première fois que Mr Bâ m’introduisait dans une classe. Et lorsqu’il a terminé ce qu’il faisait, j’ai constaté du liquide blanchâtre sur son pied. Et, je l’ai lavé à l’école ». Sa mère a embouché la même trompette.

Pour sa part, le présumé pédophile a tout botté en touche. Il estime que l’enfant est monté et manipulé par sa mère. « Peut être pour obtenir quelque chose, car ils savent que je suis instituteur à Les Pédagogues et que l’école « Les Cours Saint-Esprit » de Pikine m’appartient », argue-il. Aussi a-t-il sollicité une contre-expertise afin de savoir si les faits qui lui sont reprochés sont avérés. Si les déclarations de l’enfant et de sa mère s’avèrent fausse, il promet de les traduire en justice. L’affaire sera appelée aujourd’hui à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.

Lu sur l'Observateur

Vendredi 22 Février 2013 15:43

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