La démacrhe artistique du peintre sénégalais Jacob Yacouba, décédé samedi à Saint-Louis se distingue par sa volonté de changer la peinture africaine « pour la sauver d’une fixation trop raide » a estimé le critique d’Art sénégalais, Ousmane Sow Huchard, « alias »Soleya Mamaya, rendant un hommage au défunt. « Chaque fois que nous rencontrons Jacob chez lui, au milieu de sa famille, dans son atélier à Saint-Louis, nous commençons toujours par échanger autour de quelques notes de guitare, de sa guitare toujours accordée et qui n’est jamais trop loin de son chevalet » dit-il dans un communiqué. « Pour lui, comme l’avait déjà signalé le poète, critique d’art et essayiste français Charles Pierre Beaudelaire (1821-1867) : « Les sons et les couleurs se répondent », note Ousmane Sow Huchard.