Aujourd’hui la presse commence à prendre en otage les consciences à toutes les échelles de la population. Ce faisant, elle s’inscrit dans une dynamique de désinformation, d’endoctrinement et d’acculturation grave plus dangereuse que ce fut la grande justification de la colonisation par des prétentions humanitaires. La prédominance des émissions portant sur le sport comme la lutte et la houleuse discussion aux élans démagogiques sur le stade Assane Diouf contribue d’une certaine manière à cultiver et à réveiller la violence dormante dans le chômage des jeunes et des populations trahies par les promesses électorales. Les enseignants, chacun en ce qui le concerne doit dans sa classe, chaque jour, conscientiser ses élèves en apportant au besoin les rectificatifs relatifs aux dérapages notés. Il s’agira par exemple d’opposer un non catégorique à toute entreprise de déstabilisation et de diabolisation de nos acquis culturels. Il conviendra de combattre la stigmatisation dont les maîtres coraniques font l’objet. La mendicité n’est certes pas à encourager mais il existe des choses dont le caractère nocif et néfaste la dépasse de loin.
Quel sera l’avenir d’un pays dont les chaînes de télévision les plus réputées, croyant œuvrer pour la culture au lieu d’éveiller les enfants, englue, confine et embourbe leurs conscience dans la danse obscène, la musique divertissante et trop futile favorisant une absence de concentration sur les études et dans la lutte violente ?
La dévolution monarchique tant médiatisée sous l’ère Wade est aujourd’hui supplantée par la dévolution dynastique et c’est là le danger. Au lieu d’accuser, je préfère pour le moment alerter. Et c’est à nous enseignants qu’il incombe le rôle de seconde presse.
Quel sera l’avenir d’un pays dont les chaînes de télévision les plus réputées, croyant œuvrer pour la culture au lieu d’éveiller les enfants, englue, confine et embourbe leurs conscience dans la danse obscène, la musique divertissante et trop futile favorisant une absence de concentration sur les études et dans la lutte violente ?
La dévolution monarchique tant médiatisée sous l’ère Wade est aujourd’hui supplantée par la dévolution dynastique et c’est là le danger. Au lieu d’accuser, je préfère pour le moment alerter. Et c’est à nous enseignants qu’il incombe le rôle de seconde presse.