L’imam de Bignona (sud), El Hadji Ousmane Fansou Bodian, a invité vendredi les parents à bien éduquer les jeunes, afin qu’ils ne puissent pas "tomber dans le gouffre du radicalisme".
"Il vaut mieux éduquer son enfant, pour lui éviter le gouffre du radicalisme, que d’entreprendre la tâche la plus incertaine de la déradicalisation quand le mal est déjà fait", a conseillé le guide religieux aux fidèles lors de la cérémonie officielle de la 27e édition du "Gamou" annuel qu’il organise à Bignona.
Ce rendez-vous religieux, l’un des plus importants en Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor), organisé cette année au stade départemental de Bignona, a réuni des milliers de fidèles sénégalais et d’autres pays, dont la Côte d’Ivoire.
Des délégations venues d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique ont participé à la manifestation, aux côtés de plusieurs députés, élus locaux et autorités administratives, dont le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, et le secrétaire d’Etat aux organisations paysannes, Moustapha Lo Diatta.
"L’actualité nous livre au quotidien des images de corps d’innocentes personnes déchiquetées, de jeunes djihadistes manipulés, formés dans une idéologie inhumaine faite de haine et de violence, qui sacrifient leur vie pour ôter d’autres vies", a déploré l’imam El Hadji Ousmane Fansou Bodian, devant une foule nombreuse.
Il a préconisé un "réarmement moral des jeunes habités par une angoisse existentielle et soumis aux durs aléas d’un environnement mondialisé, en leur balisant le chemin vers un monde meilleur et empreint de solidarité et de paix".
Le guide musulman appelle aussi à un "renforcement du dialogue entre les chefs religieux, dans un monde en total désordre". Aussi a-t-il invité les fidèles au "respect des règles de l’islam, qui bannit la violence et la haine".
Né en 1942 à Diégoune, dans l’arrondissement de Tendouck (département de Bignona), El Hadji Ousmane Fansou Bodian est un chef religieux doublé d’un soufi humaniste.
Il est connu dans toute la Casamance et dans certains pays de la sous-région, dont la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali et la Mauritanie.
Après avoir séjourné dans plusieurs pays (Maroc, Egypte, Tunisie, Arabie Saoudite, Iran et Syrie), pour approfondir ses connaissances islamiques, il s’est établi à Bignona pour vulgariser son savoir.
Considéré comme l’une des figures de proue de l’islam dans la région de Ziguinchor, El Hadji Ousmane Fansou Bodian a réussi à implanter un réseau de plus de 300 écoles et instituts islamiques assurant la formation des jeunes et l’encadrement de plusieurs imams sénégalais et ceux d’autres pays.
Il est connu pour ses nombreuses démarches dans la recherche de la paix en Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) et l’instauration d’un dialogue interreligieux.
"Il vaut mieux éduquer son enfant, pour lui éviter le gouffre du radicalisme, que d’entreprendre la tâche la plus incertaine de la déradicalisation quand le mal est déjà fait", a conseillé le guide religieux aux fidèles lors de la cérémonie officielle de la 27e édition du "Gamou" annuel qu’il organise à Bignona.
Ce rendez-vous religieux, l’un des plus importants en Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor), organisé cette année au stade départemental de Bignona, a réuni des milliers de fidèles sénégalais et d’autres pays, dont la Côte d’Ivoire.
Des délégations venues d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique ont participé à la manifestation, aux côtés de plusieurs députés, élus locaux et autorités administratives, dont le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, et le secrétaire d’Etat aux organisations paysannes, Moustapha Lo Diatta.
"L’actualité nous livre au quotidien des images de corps d’innocentes personnes déchiquetées, de jeunes djihadistes manipulés, formés dans une idéologie inhumaine faite de haine et de violence, qui sacrifient leur vie pour ôter d’autres vies", a déploré l’imam El Hadji Ousmane Fansou Bodian, devant une foule nombreuse.
Il a préconisé un "réarmement moral des jeunes habités par une angoisse existentielle et soumis aux durs aléas d’un environnement mondialisé, en leur balisant le chemin vers un monde meilleur et empreint de solidarité et de paix".
Le guide musulman appelle aussi à un "renforcement du dialogue entre les chefs religieux, dans un monde en total désordre". Aussi a-t-il invité les fidèles au "respect des règles de l’islam, qui bannit la violence et la haine".
Né en 1942 à Diégoune, dans l’arrondissement de Tendouck (département de Bignona), El Hadji Ousmane Fansou Bodian est un chef religieux doublé d’un soufi humaniste.
Il est connu dans toute la Casamance et dans certains pays de la sous-région, dont la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali et la Mauritanie.
Après avoir séjourné dans plusieurs pays (Maroc, Egypte, Tunisie, Arabie Saoudite, Iran et Syrie), pour approfondir ses connaissances islamiques, il s’est établi à Bignona pour vulgariser son savoir.
Considéré comme l’une des figures de proue de l’islam dans la région de Ziguinchor, El Hadji Ousmane Fansou Bodian a réussi à implanter un réseau de plus de 300 écoles et instituts islamiques assurant la formation des jeunes et l’encadrement de plusieurs imams sénégalais et ceux d’autres pays.
Il est connu pour ses nombreuses démarches dans la recherche de la paix en Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) et l’instauration d’un dialogue interreligieux.