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L'imam est un Django : Encerclez vite les lieux de culte mal acquis !


L'imam est un Django : Encerclez vite les lieux de culte mal acquis !

Haut et fort, Macky Sall, chef de guerre avait sonné la mobilisation générale : "Nous ne tolérerons plus qu’on fasse du mal au Sénégal au nom de l’islam". Il prévenait avec vigueur "les cellules dormantes terroristes au Sénégal". C'est à l'aube et surtout le vendredi saint devant nos mosquées et autres lieux de culte que le chapelet à la main droite et le pognon à la gauche, les sergents-recruteurs enrôlent des jeunes fanatiques pour le front islamique. En banlieue, les familles sont de plus en plus nombreuses à s'inquiéter pour leurs enfants partis accompagnés des intégristes barbus pour mener une Jihad incertaine. 

Depuis dix mois, nous avons deux ou trois slogans à la bouche : traque des biens mal acquis et enrichissement illicite. Nous ciblons à tort ou à raison des bandits à col blanc, ils font des allers-retours à la gendarmerie et à la police. Il leur est interdit de sortir du territoire et leurs comptes sont bloqués. Pourtant dans nos quartiers, nos ruelles et nos mosquées, il y a des barbus en boubous blancs, véritables bombes salafistes, prêts à exploser n'importe où et n'importe quand. Qui paie commande...
Le Sénégal est un pays normal qui fonctionne avec d'effrayants parodoxes : Nous ne sommes pas une république islamique. Mais c'est tout comme. Les mosquées y poussent plus vite que les champignons ; elles sont plus nombreuses que nos dispensaires et nos écoles. Et même plus importantes, croient savoir les radicaux musulmans. Facilement trois ou quatre mosquées se disputent les fidèles dans le plus petit quartier de la banlieue.     Inquiétant non!tl_files/lesenegalais/publications/Fevrier 2013/02/maky sall 25.jpg

Si la Sécurité intérieure veut se faire idée sur l'ampleur des dégâts sur la foi, elle peut, comme dans la traque des biens mal acquis, remonter le circuit de financement de nos lieux de culte, le patrimoine des associations musulmanes, le recensement des mosquées et lieux de culte. Le renseignement militaire y découvrira la connexion des prêcheurs de l'Islam radical et mettra immédiatement le Sénégal en guerre sur son propre territoire. "Nous n’avons plus rien à apprendre de l’islam et des tariqas ici au Sénégal puisque nos différents guides nous ont déjà bien édifiés", se rassurait le chef de l'Etat. Mais l'Islam ce n'est plus un apprentissage. Au 21ème siècle, il est devenu un refuge contre l'oisiveté, le chômage et la résignation sociale.

 

L'Imam Dianko en cache d'autre

 

Les principaux contradicteurs de Macky Sall ne doivent pas passer à côté de la grande proposition historique : La traque impitoyable des mosquées mal acquises, l'enrichissement sans cause des prêcheurs du vendredi, l'audit des comptes des associations religieuses, les auditions des Imams et chefs religieux à la gendarmerie et à la police, la fermeture de leur compte bancaire et leur assignation à résidence. Des milliers d'entre eux sont des bombes dégoupillées et des agents de destruction massive pour le Sénégal et la Sous-région. Depuis longtemps, la sécurité intérieure est en danger. Nous sommes tous sous la menace d'attentats terroristes. Le Ministre de l'Intérieur Mbaye Ndiaye l'avait marmonné. Personne ne l'avait écouté et il en a pleuré. Il ne faut plus se tromper de prière...

 

Une semaine après avoir nos écrits, nos confrères du Quotidien informent que des jihadistes ont été arrêtés à Diama et à Goudomp. Le chef du Mujao a séjourné chez l’imam Dianko de Thiaroye. "Les forces de sécurité sénégalaises n’entendent pas accorder une libre circulation à toute personne suspectée appartenir à un réseau terroriste. Elles ont arrêté hier un  ressortissant de l’Ouzbékistan dans le village frontalier de Diama, situé à 27 km de Saint-Louis. Des sources sécuritaires révèlent que l’homme avait pour destination la ville de Saint-Louis. Les enquêtes menées sur les motivations de son séjour dans la capitale du nord renseignent que l’Ouzbèke voulait s’adonner à un transfert d’argent pour le compte de terroristes qui agissent au nord du Mali. Le présumé islamiste disposerait même de con­tacts dans la veille ville. D’ailleurs, des sources soutiennent qu’il n’en est pas à sa  première opération de trans­­fert de fonds à partir de Saint-Louis".
Un autre homme qui avait embarqué à partir de la ville de Gao au Mali a été interpellé hier à Goudomp, dans la région de Sé­dhiou, par les services de sécurité informe le confrère. "Il y a quelques jours, l’Imam Ba­ba­car Dian­ko, un homme supposé ap­par­tenir à un réseau terroriste a été cueilli par des éléments des Ren­seignements généraux. En foui­nant sur ces con­nexions douteuses, les enquêteurs ont pu dé­tecter que M. Dianko entretient de sérieuses relations avec le Mauri­tanien Hamada Ould Moha­med Kheirou, leader du Mouvement  pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), une excroissance d’Al Qaïda au Maghreb isla­mique. Cette organisation avait occupé la ville de Gao avant d’être chassée par l’Armée française. L’Imam Dianko avait même, selon nos sources, reçu le chef du Mujao chez lui à Thiaroye il y a trois mois. Babacar Dianko aurait même séjourné au Nord du Mali sur invitation de ses partenaires terroristes", conclut notre confrère.


Bamba Toure

Dimanche 3 Février 2013 - 02:16





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