02 /02/14 -27 /09/14 = 238 jours que le groupe de discussion communément appelé « Google group » de la CCR/APR a été fermé et pourtant le Collège Exécutif National avait dit :
’Le Collège exécutif national (CEN) de la Convergence des cadres de l’APR a décidé de fermer pour 8 à 10 jours le forum de partage, d’échanges d’idées et de réflexion, afin de le recentrer, mieux le contrôler, revoir le fichier des cadres et se doter des moyens de sa politique’’ , le CEN avait même dit que « c’est sur instruction du Président de l’APR que le Google group est fermé »
Entre 2012 et 2014, la CCR a perdu au moins 25% de ses adhérents, beaucoup de membres n'ont pas renouvelé leurs cotisations depuis le 31 décembre 2012 car tout simplement déçus et dépités. Ils quittent sans faire véritablement de bruit, sur la pointe des pieds, et ceux qui restent sont combattus par les porteurs de sceau.
Combien restent-ils de membres dans les rangs de la CCR?
Si le président de la République a pris acte du besoin de renouvellement exprimé par les sénégalais lors des locales, il y a des renouveaux qui se font attendre. Alors que l’APR en est sorti exsangue, il aborde l’avenir profondément affaibli. Nous ne pouvons éviter une remise en question.
La dissociation entre la base militante et les cadres a rarement été aussi nette : lors des réunions, les militants font souvent part de leur incompréhension. Ils se sentent laissés pour compte par un parti qu’ils ont pourtant porté au pouvoir par le prix de leurs efforts. Ils ont l’impression que leurs voix ne portent pas suffisamment. Ils ne se sentent plus investis d’aucune mission, dépossédés.
Imaginez que depuis deux ans les cadres courent derrière une audience avec le camarade Président Macky SALL en lieu et place il préfère rencontrer les chanteurs, les danseurs, les lutteurs.
La cassure avec les sympathisants qui ne sont pas adhérents est encore plus vive, ils sentent que le lien entre eux et la CCR est distendu, ils ne voient pas l'intérêt de se rapprocher de ce qui ressemble pour eux à un figurant passif… Ils observent distants et désabusés une permanence fantôme au Point E devenue simple caisse de résonance des combines, sonnant bien souvent creux tant elle ne paraît transmettre la parole que dans un seul sens et qui au dernière nouvelle est devenue déserte pour défaut de paiement du loyer.
Quelle honte ! Pour une structure qui regorge de ministres, de DG, de PCA, de Députés, de Conseillers Techniques et Spéciaux, de Maires etc.…
La dissonance existe. Mais elle n’est pas inéluctable : les attentes sont tout aussi réelles. Pour remettre la structure au diapason de la société, il faut l’accorder avec nos valeurs et nos principes fondamentaux.
Le premier de ces principes est la cohérence par l’exemplarité : nous dénonçons le copinage et le clanisme au sein de la CCR ; les cadres promus à des postes de responsabilités et qui ont lamentablement perdus lors des joutes électorales ou ont fauté doivent être déchus et s’ils se rebellent exclus de notre formation politique. Les cadres ne comprendraient pas l’inadéquation entre la parole et les actes.
Le second de ces principes est ce qui doit guider notre action de chaque instant : la foi en la démocratie militante. Bien souvent, les statuts sont détournés au profit d’arrangements d’arrière-boutique. Si les textes ne sont plus adaptés, changeons-les par une grande concertation, et respectons à l’avenir les décisions portées par «la base». Le choix du prochain coordonateur devra être celui des membres.
La CCR doit être une structure redonnant le pouvoir à chacune et à
chacun, retrouvant son rôle d’éducation populaire et faisant émerger les cadres compétents et méritants.
La CCR doit être une école de la politique au service du parti, tout comme il se doit d’être à son image, diverse et plurielle : la parité fait souvent défaut, les cadres se sentent ignorés.
Le troisième point essentiel de la refonte nécessaire de la structure est l’ouverture à la société dans toute sa diversité. Assurant la pérennité et la vitalité d’un parti politique, les nouvelles générations militantes lui éviteront une sclérose progressive. Faisons de la CCR une marmite en ébullition intellectuelle, un creuset où se mêleraient les idées audacieuses pour aboutir à une vision partagée du SENEGAL !
La refondation de la CCR ne peut se faire qu’au service des membres. Il faut que les cadres se sentent responsables et partie prenante des décisions portées par leur dirigeant
Un gouvernement n’est fort que lorsque sa majorité est forte. Un parti fort n’est fort que de ses militants. Le combat pour la justice sociale et l’égalité ne pourra que passer par un parti de combat. Réinventons la CCR, à l’heure de la démocratie participative, en harmonie avec les aspirations sociales et citoyennes de notre société.
Monsieur le Président, vous avez commencé à sanctionner du Premier Ministre aux ministres qui ont perdu dans leurs localités, nous espérons que vous continuerez dans cette logique par le renvoi imminent des DG, PCA etc.… sinon les sénégalais seront en droit de dire que c’est un acharnement contre la personne de l’ex Premier Ministre Mme Aminata TOURE ou de notre Coordonnateur National M. Thierno Alassane SALL ou de notre coordonnateur adjoint M. Mor NGOM.
VIVE LE SENEGAL EMERGENT
VIVE L’APR
Patrice SANE
Militant APR, Membre CCR
’Le Collège exécutif national (CEN) de la Convergence des cadres de l’APR a décidé de fermer pour 8 à 10 jours le forum de partage, d’échanges d’idées et de réflexion, afin de le recentrer, mieux le contrôler, revoir le fichier des cadres et se doter des moyens de sa politique’’ , le CEN avait même dit que « c’est sur instruction du Président de l’APR que le Google group est fermé »
Entre 2012 et 2014, la CCR a perdu au moins 25% de ses adhérents, beaucoup de membres n'ont pas renouvelé leurs cotisations depuis le 31 décembre 2012 car tout simplement déçus et dépités. Ils quittent sans faire véritablement de bruit, sur la pointe des pieds, et ceux qui restent sont combattus par les porteurs de sceau.
Combien restent-ils de membres dans les rangs de la CCR?
Si le président de la République a pris acte du besoin de renouvellement exprimé par les sénégalais lors des locales, il y a des renouveaux qui se font attendre. Alors que l’APR en est sorti exsangue, il aborde l’avenir profondément affaibli. Nous ne pouvons éviter une remise en question.
La dissociation entre la base militante et les cadres a rarement été aussi nette : lors des réunions, les militants font souvent part de leur incompréhension. Ils se sentent laissés pour compte par un parti qu’ils ont pourtant porté au pouvoir par le prix de leurs efforts. Ils ont l’impression que leurs voix ne portent pas suffisamment. Ils ne se sentent plus investis d’aucune mission, dépossédés.
Imaginez que depuis deux ans les cadres courent derrière une audience avec le camarade Président Macky SALL en lieu et place il préfère rencontrer les chanteurs, les danseurs, les lutteurs.
La cassure avec les sympathisants qui ne sont pas adhérents est encore plus vive, ils sentent que le lien entre eux et la CCR est distendu, ils ne voient pas l'intérêt de se rapprocher de ce qui ressemble pour eux à un figurant passif… Ils observent distants et désabusés une permanence fantôme au Point E devenue simple caisse de résonance des combines, sonnant bien souvent creux tant elle ne paraît transmettre la parole que dans un seul sens et qui au dernière nouvelle est devenue déserte pour défaut de paiement du loyer.
Quelle honte ! Pour une structure qui regorge de ministres, de DG, de PCA, de Députés, de Conseillers Techniques et Spéciaux, de Maires etc.…
La dissonance existe. Mais elle n’est pas inéluctable : les attentes sont tout aussi réelles. Pour remettre la structure au diapason de la société, il faut l’accorder avec nos valeurs et nos principes fondamentaux.
Le premier de ces principes est la cohérence par l’exemplarité : nous dénonçons le copinage et le clanisme au sein de la CCR ; les cadres promus à des postes de responsabilités et qui ont lamentablement perdus lors des joutes électorales ou ont fauté doivent être déchus et s’ils se rebellent exclus de notre formation politique. Les cadres ne comprendraient pas l’inadéquation entre la parole et les actes.
Le second de ces principes est ce qui doit guider notre action de chaque instant : la foi en la démocratie militante. Bien souvent, les statuts sont détournés au profit d’arrangements d’arrière-boutique. Si les textes ne sont plus adaptés, changeons-les par une grande concertation, et respectons à l’avenir les décisions portées par «la base». Le choix du prochain coordonateur devra être celui des membres.
La CCR doit être une structure redonnant le pouvoir à chacune et à
chacun, retrouvant son rôle d’éducation populaire et faisant émerger les cadres compétents et méritants.
La CCR doit être une école de la politique au service du parti, tout comme il se doit d’être à son image, diverse et plurielle : la parité fait souvent défaut, les cadres se sentent ignorés.
Le troisième point essentiel de la refonte nécessaire de la structure est l’ouverture à la société dans toute sa diversité. Assurant la pérennité et la vitalité d’un parti politique, les nouvelles générations militantes lui éviteront une sclérose progressive. Faisons de la CCR une marmite en ébullition intellectuelle, un creuset où se mêleraient les idées audacieuses pour aboutir à une vision partagée du SENEGAL !
La refondation de la CCR ne peut se faire qu’au service des membres. Il faut que les cadres se sentent responsables et partie prenante des décisions portées par leur dirigeant
Un gouvernement n’est fort que lorsque sa majorité est forte. Un parti fort n’est fort que de ses militants. Le combat pour la justice sociale et l’égalité ne pourra que passer par un parti de combat. Réinventons la CCR, à l’heure de la démocratie participative, en harmonie avec les aspirations sociales et citoyennes de notre société.
Monsieur le Président, vous avez commencé à sanctionner du Premier Ministre aux ministres qui ont perdu dans leurs localités, nous espérons que vous continuerez dans cette logique par le renvoi imminent des DG, PCA etc.… sinon les sénégalais seront en droit de dire que c’est un acharnement contre la personne de l’ex Premier Ministre Mme Aminata TOURE ou de notre Coordonnateur National M. Thierno Alassane SALL ou de notre coordonnateur adjoint M. Mor NGOM.
VIVE LE SENEGAL EMERGENT
VIVE L’APR
Patrice SANE
Militant APR, Membre CCR