Une foule monstre a accueilli Me Abdoulaye Wade dans la capitale du Sud, Ziguinchor, où il a quasiment battu le record d’affluence depuis l’ouverture de la campagne électorale, même au premier tour. Des jeunes déchaînés, décidés à marquer leur adhésion à la politique du président sortant, lui ont imposé une «marche bleue», à travers les grandes artères de la ville. Elèves, étudiants, marchants ambulants et sportifs étaient à l’accueil du candidat qui se définit comme celui «de la jeunesse», mais aussi des «grands chantiers».
La main dans la main, Abdoulaye Wade et le responsable libéral de Ziguinchor, le ministre d’Etat Abdoulaye Baldé, par ailleurs édile de la capitale de l’ancienne colonie «portugaise», alors baptisée «Casa di mansa» (Case du roi), ont sillonné toutes grandes avenues de "Zig", sous l’escorte de milliers de jeunes enthousiastes, au-delà de la simple euphorie d’une campagne. Ils étaient comme sous l’emprise d’un pouvoir presque mystique, convaincus qu’ils sont de leur victoire, au soir du 25 mars