L’exfiltration en nocturne du Cheikh par des « cagoulards » a sonné le glas du calme chez les Thiantakones. Ces derniers semblent survoltés par l’annonce de la nouvelle du transfèrement de leur Guide.
Un des Dieuwrignes joint hier depuis Paris dévoile leur nouvelle stratégie dictée par le manque de confiance dans la Justice du pays, qu’ils voient comme désormais politique :
« Nous allons traquer le Président de la République à l’International. Partout où il ira, il nous trouvera. Nous avons 70 daaras en Europe; si seulement deux personnes par daara font le déplacement, ça fera plus de monde que la délégation présidentielle. Ce matin, nous avons eu deux confrontations directes avec lui à Bruxelles et les condisciples d’Abidjan l’attendent de pied ferme pour demain. A son retour à Dakar, il aura le même accueil, au centuple! »
Un des proches du Cheikh, rencontré devant le portail de Reubeuss, excédé, raconte l’exfiltration en ces termes :
« Ils sont venus la nuit vers 20h 30, demander au Cheikh de les suivre pour une visite médicale. Il leur a rétorqué qu’il ne subirait aucune visite en dehors de celle de son médecin personnel au Sénégal et qu’il considérait toute tentative d’un quelconque autre médecin comme une agression physique sur sa personne. Alors ils sont sortis de sa cellule et quelques minutes après ils sont revenus pour lui dire qu’ils avaient reçu l’ordre direct de la Ministre de la Justice, de lui demander de les suivre, pour une destination qu’ils ne pouvaient pas lui révéler. Mais ce qu’ils ignorent c’est que la moitié des disciples du Cheikh habite Dakar et sa banlieue et que Reubeuss est plus accessible pour intensifier notre ras-le-bol. »
De leur côté, les avocats dénoncent le mode opératoire de cette mesure qui, selon eux, copie les procédés de kidnapping qui s’utilisaient à l’époque de Staline. Pour eux, la Ministre de la justice se trompe d’époque et risque de fossiliser les acquis du Sénégal en matière pénale. Ils sont convaincus que la tentative de liquidation physique de leur client est entrée dans sa phase seconde : prétexter les exigences de sécurité de Reubeuss pour empêcher que plus de 1500 personnes viennent rendre visite au Guide toutes les semaines, l’isoler et attendre qu’une attaque cérébrale se déclenche… « Ils sont en train de tâter le pouls de l’opinion pour estimer la réaction au cas où ils décident d’aller jusqu’à l’assassinat déguisé, mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire. Débouté par le manque de preuves malgré les accusations rocambolesques, ils tentent la diversion et la provocation spectaculaire. Il faut qu’on se recentre autour du vrai Droit pour l’intérêt de tout le monde et la vérité, déclare l’un d’entre eux.»
Le Cheikh lui-même, soupçonnant de mauvaises intentions, a par ailleurs refusé de consommer toute nourriture ou médicament venant de l’administration pénitentiaire.
La question que se posent maintenant les juristes non politiciens sur ce dossier, c’est, quelle institution judiciaire sera désormais compétente pour suivre cette affaire qui peine en preuves, entre le Parquet et son Procureur court-circuité et snobé alors qu’il est à la Mecque, le Parquet de Dakar et le juge d’instruction ignoré qui dégage toute responsabilité dans ce transfèrement ? Et qu’en est-il de la demande de Liberté provisoire introduite récemment par les avocats du Cheikh avec le rapport édifiant de la reconstitution des faits à Madinatou Salam?
L’ère de l’imbroglio cacophonique semble ouverte entre Dakar, Thiès, et la Ministre de la Justice.
Rappelons que le dossier est toujours, officiellement, « en instruction »
P.M.MBAO.
Un des Dieuwrignes joint hier depuis Paris dévoile leur nouvelle stratégie dictée par le manque de confiance dans la Justice du pays, qu’ils voient comme désormais politique :
« Nous allons traquer le Président de la République à l’International. Partout où il ira, il nous trouvera. Nous avons 70 daaras en Europe; si seulement deux personnes par daara font le déplacement, ça fera plus de monde que la délégation présidentielle. Ce matin, nous avons eu deux confrontations directes avec lui à Bruxelles et les condisciples d’Abidjan l’attendent de pied ferme pour demain. A son retour à Dakar, il aura le même accueil, au centuple! »
Un des proches du Cheikh, rencontré devant le portail de Reubeuss, excédé, raconte l’exfiltration en ces termes :
« Ils sont venus la nuit vers 20h 30, demander au Cheikh de les suivre pour une visite médicale. Il leur a rétorqué qu’il ne subirait aucune visite en dehors de celle de son médecin personnel au Sénégal et qu’il considérait toute tentative d’un quelconque autre médecin comme une agression physique sur sa personne. Alors ils sont sortis de sa cellule et quelques minutes après ils sont revenus pour lui dire qu’ils avaient reçu l’ordre direct de la Ministre de la Justice, de lui demander de les suivre, pour une destination qu’ils ne pouvaient pas lui révéler. Mais ce qu’ils ignorent c’est que la moitié des disciples du Cheikh habite Dakar et sa banlieue et que Reubeuss est plus accessible pour intensifier notre ras-le-bol. »
De leur côté, les avocats dénoncent le mode opératoire de cette mesure qui, selon eux, copie les procédés de kidnapping qui s’utilisaient à l’époque de Staline. Pour eux, la Ministre de la justice se trompe d’époque et risque de fossiliser les acquis du Sénégal en matière pénale. Ils sont convaincus que la tentative de liquidation physique de leur client est entrée dans sa phase seconde : prétexter les exigences de sécurité de Reubeuss pour empêcher que plus de 1500 personnes viennent rendre visite au Guide toutes les semaines, l’isoler et attendre qu’une attaque cérébrale se déclenche… « Ils sont en train de tâter le pouls de l’opinion pour estimer la réaction au cas où ils décident d’aller jusqu’à l’assassinat déguisé, mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire. Débouté par le manque de preuves malgré les accusations rocambolesques, ils tentent la diversion et la provocation spectaculaire. Il faut qu’on se recentre autour du vrai Droit pour l’intérêt de tout le monde et la vérité, déclare l’un d’entre eux.»
Le Cheikh lui-même, soupçonnant de mauvaises intentions, a par ailleurs refusé de consommer toute nourriture ou médicament venant de l’administration pénitentiaire.
La question que se posent maintenant les juristes non politiciens sur ce dossier, c’est, quelle institution judiciaire sera désormais compétente pour suivre cette affaire qui peine en preuves, entre le Parquet et son Procureur court-circuité et snobé alors qu’il est à la Mecque, le Parquet de Dakar et le juge d’instruction ignoré qui dégage toute responsabilité dans ce transfèrement ? Et qu’en est-il de la demande de Liberté provisoire introduite récemment par les avocats du Cheikh avec le rapport édifiant de la reconstitution des faits à Madinatou Salam?
L’ère de l’imbroglio cacophonique semble ouverte entre Dakar, Thiès, et la Ministre de la Justice.
Rappelons que le dossier est toujours, officiellement, « en instruction »
P.M.MBAO.