Si les résultats restaient en l’état après l’avis du Conseil constitutionnel, la formation libérale qui a régné au Sénégal pendant 12 années se retrouverait bien vingt années en arrière, quand elle éprouvait en tant que parti d’opposition mille et unes difficultés pour avoir son propre groupe parlementaire. Or, même durant les dernières législatives où elle vivait encore ses années de braise dans l’opposition politique, celles de 1998, le Pds était parvenu à décrocher ses dix députés, quand bien même c’était avec l’appui de partis de moindre envergure. Avec l’élection de Mamadou Diop Decroix et Djibo Kâ, alliés de Me Wade pendant tout son règne, on peut arguer que le groupe parlementaire (certainement plus libéral démocratique) va renaître de ses cendres.
Un autre enseignement de ces résultats provisoires, c’est que la loi du « plus fort reste » a permis de repêcher près d’une dizaine de têtes de listes dont on avait annoncé la bérézina. Parmi ceux-ci, on note Me El Hadji Diouf qui s’est unilatéralement qualifié de « député du peuple ».
Enfin, note-t-on, la retraite politique n’a pas encore sonné pour Djibo Kâ. Le natif de Thiarny (Linguère) qui a collaboré avec tous les régimes politiques qu’a connus notre pays depuis notre indépendance, de Senghor à Wade, en passant par Diouf, et qui avait obtenu son plus gros score lors des législatives de 1998 avec 11 sièges sur les 140 que comptait alors l'assemblée nationale, siégera bien à l’hémicycle. Son parti, l’Union pour le renouveau démocratique, a également décroché un siège grâce au plus fort reste.
Mais où sont passés les députés Pds de Koungueul et Kédougou ?
09 députés ou 12 députés pour le Parti démocratique sénégalais ? Voilà l’interrogation qui obnubile tous les observateurs politiques à l’issue de la proclamation des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes. Si on fait le décompte du nombre de députés gagnés par chaque liste, on se retrouve avec 147 députés (dont 119 pour BBY, 09 pour le Pds, O4 pour Bokk Gis Gis, O4 pour Bess du niak, 02 pour le Pvd, 02 pour le Mrds, 01 député respectivement pour Faxas, Leraal, Urd, Aj, Cpje, Tekki, Alassane Ndoye soit 07). Apparemment, les députés que le Parti démocratique sénégalais a conquis dans les départements de Kédougou et Koungueul n’ont pas été comptabilisés. Au nombre de trois, ces députés donneraient au Pds 12 sièges. Ce qui permettrait à la liste totale des postes à pourvoir pour l’Assemblée nationale à toucher la barre des 150 députés. Y a-t-il eu maldonne ou… ?
Source: Sud Quotidien
Un autre enseignement de ces résultats provisoires, c’est que la loi du « plus fort reste » a permis de repêcher près d’une dizaine de têtes de listes dont on avait annoncé la bérézina. Parmi ceux-ci, on note Me El Hadji Diouf qui s’est unilatéralement qualifié de « député du peuple ».
Enfin, note-t-on, la retraite politique n’a pas encore sonné pour Djibo Kâ. Le natif de Thiarny (Linguère) qui a collaboré avec tous les régimes politiques qu’a connus notre pays depuis notre indépendance, de Senghor à Wade, en passant par Diouf, et qui avait obtenu son plus gros score lors des législatives de 1998 avec 11 sièges sur les 140 que comptait alors l'assemblée nationale, siégera bien à l’hémicycle. Son parti, l’Union pour le renouveau démocratique, a également décroché un siège grâce au plus fort reste.
Mais où sont passés les députés Pds de Koungueul et Kédougou ?
09 députés ou 12 députés pour le Parti démocratique sénégalais ? Voilà l’interrogation qui obnubile tous les observateurs politiques à l’issue de la proclamation des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes. Si on fait le décompte du nombre de députés gagnés par chaque liste, on se retrouve avec 147 députés (dont 119 pour BBY, 09 pour le Pds, O4 pour Bokk Gis Gis, O4 pour Bess du niak, 02 pour le Pvd, 02 pour le Mrds, 01 député respectivement pour Faxas, Leraal, Urd, Aj, Cpje, Tekki, Alassane Ndoye soit 07). Apparemment, les députés que le Parti démocratique sénégalais a conquis dans les départements de Kédougou et Koungueul n’ont pas été comptabilisés. Au nombre de trois, ces députés donneraient au Pds 12 sièges. Ce qui permettrait à la liste totale des postes à pourvoir pour l’Assemblée nationale à toucher la barre des 150 députés. Y a-t-il eu maldonne ou… ?
Source: Sud Quotidien