Le Sénégal malade de ses politiciens véreux qui n'ont jamais travaillé de leur vie et dont le micro trottoir demeure leur unique programme; ceux qui s'allient systématiquement à toutes les nouvelles gouvernances, sous prétexte qu'ils veulent mettre leurs compétences si tentés qu'ils en ont au service du peuple. Alors qu'ils ne peuvent même pas se targuer d'avoir initié une seule loi qui pourrait alléger les souffrances du peuple ; une notion de patriotisme ne saurait être plus drôle.
Cela fait plus de cinquante années que nous avons le malheur d’être sous le joug d'apprentis sorciers qui nous ont tiré sans cesse vers le gouffre.
Les laudateurs et VRP du nouveau régime d’aujourd’hui sont ceux qui se bouchaient le nez et les oreilles tellement il leur était antinomique de vendre le candidat MACKY SALL hier.
Demain ils seront les mêmes rapaces qui s'en iront brouter dans de nouveaux râteliers et ce sont les professionnels de la politique qui sont en train de biaiser la quintessence du yonnu yokouté. Ceux qui disaient que Macky Sall était un pur produit du ‘Wadisme’ et qu’il ferait du Wade sans Wade.
En attendant ils sont en train de phagocyter l’alternance générationnelle et comme a l’accoutumée piéger l’espoir de toute une nation.
La majorité de ses piteux acteurs politiques qui mangent dans la main de MACKY SALL sont les bourreaux de la nation ceux qui ont contribué de façon hors norme à la faillite de la nation qui manque à ses devoirs envers ses fils et ses filles.
Le Sénégal malade de son sport : les incidents du match du Sénégal n’ont pas fini de hanter le pays, que celui des navétanes en l’occurrence la rencontre khandalou contre ganaw rail avec une violence inouïe vient confirmer que nous vivons dans un pays au bord du précipice.
Ce qui me choque, c’est la manière dont les faits de ce match sont passés comme une lettre à la poste, telle une anecdote. Il n’y a pas eu mort d’hommes certes mais il aurait pu se produire un drame du type de HESEL.
Je continue de penser l’âme chevillée au corps que nos marabouts d’antan continuent de prier sur notre cher sunugal car avec le mouvement de foule constaté on a frôlé le pire
Je réclame la destitution de l’ONCAV qui est du reste un des vestiges travestis de l’ancien régime qui avait fini de faire de cet attribut un instrument de propagande politique nourri avec la quête de l’argent facile
L’ONCAV avec la lutte peut s’enorgueillir d’être la plus grande entreprise nationale de démolition de notre jeunesse qui mérite mieux.
J’ai eu très mal dans ma chaire en tant que sportif, en voyant une fois de plus les scènes de violence qui accompagnent et rythment les parties sportives.
Les valeurs du sport ont été transgressées ; mais cela ne me surprend guère de la part de dirigeants sportifs incultes qui n’ont jamais pratiqués le sport et dont le but est de tirer des profits au détriment de la jeunesse.
Nous ne pouvons plus passer sous silence ses agissements. Je demande à ce que les autorités compétentes prennent toutes leurs responsabilités et sanctionnent les fautifs et cela sans complaisance aucune. Le nouveau ministre des sports a une bonne entrée en matière et nous attendons de lui qu’il agisse dans le bon sens. Il est hors de question de laisser perdurer ce mouvement des navetanes qui doit faire place à une nouvelle entité avec des règles claires et une périodicité qui se tient à la stricte durée des vacances. Je demande à ce que l’état endosse pleinement sa volonté de rupture et s’inculque la notion de sanction. C’en est fini du ndogolou yalla. Nous voulons un état fort et responsable qui rend compte et qui demande des comptes. L’état doit situer toutes les responsabilités qui découlent de cet événement. Les maires des deux communes doivent assumer leur part de responsabilités et présenter leurs démissions pour laxisme. Je ne peux pas tolérer des maires qui distribuent de l’argent à des associations sportives sans aucune autre contrepartie que celle de s’acheter une paix sociale et encore … Le Sénégal malade de sa justice à deux vitesses ou ceux qui volent pour survivre croupissent en prison et ceux qui pillent allégrement sans compter les deniers publics se pavanent ; nous narguent et jouent avec nos nerfs.
Jadis pauvre étant au bord de la banqueroute; n’ayant pas les moyens de financer sa campagne de deux mille se retrouvant subitement riche comme crésus avec sa cour et son fils détenteur d’un jet privé. Notre madoff national qui vogue à ses plaisirs et se paie le luxe de venir répondre aux atermoiements d’une justice qui oublie qu’elle est l’émanation du peuple qui réclame ses sous et que la jurisprudence voudrait que vous nous coffrez cet Arsène lupin des temps modernes ; en attendant de rapatrier les biens injustement soustraits au peuple.
Nulle dérobade ne vous sera pardonnée par le peuple à qui vous devez vos revenus. La nation entière vous scrute et une détention préventive de tous ces voleurs serait plus opportune ; avant que la vindicte populaire ne se substitue à votre justice hésitante et aphone au point de constater les insultes publiques à la télévision d’un jeune sbire de notre madoff national envers un président légitimement élu garant de nos institutions sans réaction de votre part.
Les audits et le retour de nos biens sont des exigences du peuple et nous vous sommons d’exécuter notre sentence.
Le Sénégal malade de ses pseudos marabouts jamais repus au point de toujours soutirer de l’argent à l’état lésant inexorablement le peuple.
Emmitouflés dans vos grands boubous ; enturbannés et drapés dans vos manteaux de donneurs de leçon ; psalmodiant vos litanies auxquelles vous ne croyez guère ; scellés à vos chapelets finissant de compléter tout l’arsenal d’artifices pour mieux paraitre dans vos rôles de guide illuminé ; toujours prompt à tromper le peuple ; s’érigeant sans cesse dans le rôle d’intermédiaire et de pacificateur entre l’ancien et le nouveau régime ; un stéréotype dans le seul dessein de tirer encore et encore des privilèges comme si celui de naissance dont vous tirez déjà largement profit ne suffisait pas à nourrir votre culte d’argent ; de femmes et de jouissance.
Le Sénégal malade de son administration et des ses fonctionnaires qui ont érigé la corruption comme devise :
L’homme de tenue ne se cache plus dans sa cynique manœuvre de dépouillement des citoyens et l’agent des impôts torpille les recettes de l’état à son compte ; l’agent administratif pour délivrer un document exerce son droit de perception pécuniaire afin de compléter son salaire.
Le Sénégal malade de ses anciens chefs d’état qui ont laissé un pays en jachère. Cela est encore plus vivace que nous constatons des femmes qui meurent en couche ; des pénuries d’eau ; des délestages ; un chômage endémique doublée d’une économie chaotique.
De SENGHOR à WADE en passant par DIOUF ce trio aura laissé un héritage aussi insignifiant que des pacotilles et des fantaisies.
Un bilan aussi léger que les envolées lyriques d’un hymne qui pousse tout un pays à danser encore et encore sans rentrer profondément dans son histoire.
Une lâcheté de ne jamais prendre position du haut de sa station internationale de la francophonie pour dénoncer un pays livré aux mains d’un chauve dont la mégalomanie n’avait d’égal que sa cleptomanie
Le Sénégal ce grand corps malade qui n’en fini plus de gesticuler et qui attend inlassablement le retour d’un état de droit pour entamer enfin sa marche vers le chemin du véritable développement.
CHEIKH SALL
MEMBRE CCR France
RESPONSABLE COMMISSION SPORT
RESPONSABLE APR DAKAR PLATEAU