Par contre, en 1994, les revendications des étudiants portaient entre autres sur le versement de 250.000 Fcfa pour les non-boursiers, afin de bénéficier des services du Coud, la privatisation des restaurants universitaires et un examen d’entrée à l’université sans compter l’augmentation de 50% du taux de la bourse …
Pour cette année, l’espoir de retrouver les salles de classe s’amenuise. Elèves et étudiants ne savent plus à quel saint se vouer. A moins de deux ou trois mois des examens ou de la fin de l’année, les élèves et étudiants commencent à perdre grand espoir. La situation est d'autant plus alarmante que les enseignants eux-mêmes, les parents d'élèves, semblent ne plus avoir le moindre espoir de voir sauvée l'année scolaire et universitaire qui est pratiquement compromise. Le système éducatif, dans son ensemble, se trouve paralysé suite aux mots d'ordre de grève sans cesse décrétés et renouvelés par les enseignants. Les doléances de ces derniers, dans l'ensemble, tournent essentiellement, entre autres points, sur des questions concernant le respect scrupuleux des accords antérieurement signés avec le gouvernement, l'amélioration de leurs conditions de travail, l'octroi d'indemnités et autres émoluments liés à leurs statuts, le recrutement d'enseignants formés, la construction et la livraison d'infrastructures fonctionnelles.