«Le maître coranique doit instruire l’enfant et l’éduquer, comme le lui recommande la charria, et non en faire un fond de commerce», a déclaré l’Imam Oumar Diène, en conférence de presse, à propos de la mesure d’interdiction de la mendicité au Sénégal. Estimant que la place des enfants n’est pas à quémander dans les rues qui n’éduquent pas, pis qui apprennent à mentir et à voler, il ajoutera que la mendicité enseigne aux enfants à aimer l’argent. Aussi, précisera-t-il que la mendicité, telle recommandée par l’Islam, n’est pas de recevoir de la menue monnaie mais, c’est quand le démuni reçoit une aide substantielle à même de le sortir de sa précarité. Pour l’imam, les enfants sont victimes de gens mal intentionnés qui ne sont pas soucieux de l’enseignement du Coran et de la Religion. «C’est de l’enrichissement illicite», renseigne M. Diène qui appelle les maîtres coraniques à ne pas faire de la mendicité un droit religieux, étant donné que cela n’est écrit nulle part.
Si la mesure a été saluée, les Imams n’en conseillent pas moins la concertation. «L’Etat doit, avant toute mesure, consulter et informer les associations islamiques, les maîtres coraniques et autres chefs religieux du Sénégal», suggère, M. Diène, selon qui, l’Etat n’est pas là pour combattre l’Islam. Mieux, il est d’avis que l’Etat veille à l’ouverture d’écoles coraniques à Dakar, avec subventions et sécurisation. Mais, il précise que les parents doivent participer, en finance et en nourriture.
Si la mesure a été saluée, les Imams n’en conseillent pas moins la concertation. «L’Etat doit, avant toute mesure, consulter et informer les associations islamiques, les maîtres coraniques et autres chefs religieux du Sénégal», suggère, M. Diène, selon qui, l’Etat n’est pas là pour combattre l’Islam. Mieux, il est d’avis que l’Etat veille à l’ouverture d’écoles coraniques à Dakar, avec subventions et sécurisation. Mais, il précise que les parents doivent participer, en finance et en nourriture.