Les entreprises demandent une suspension du recouvrement pour obtenir un traitement fiscal spécifique. L’Etat exige de s’acquitter de ses factures vis-à-vis des entreprises à la seule condition que celles-ci présentent un quitus fiscal, nous estimons cette exigence très contraignante, nous demandons au ministère de l’Economie et des Finances de lever cette mesure’
Nous ne sommes pas dans une fiction, encore moins en République très très démocratique Gondwana mais bien au Sénégal ces déclarations sont celles de Madiambal Diagne Président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (Cdeps)…
Fiction avons nous dit et pourtant la requête est passée comme lettre à la poste. Ils demandaient une suspension il a fait plus fort. En effet après un ‘ndogou’ copieux avec les éditeurs de presse, le Président Macky Sall a décidé d’aller au delà delà des attentes des patrons de presse : il a purement et simplement annulé près de sept milliards de francs CFA que la presse doit au fisc… Ca c’est ca la rupture aller au delà des attentes des ‘parties prenantes’… Sauf que les 500.000 emplois promis sont passés à 350.000… également des attentes mais non seulement ont été minorées mais ne seront pas réalisées parce que simplement la structuration de l’économie sénégalaise ne le permet pas, en plus les mesures promises tardent a être mises en œuvre près de 18 mois après la deuxième alternance.
Monsieur le Président, nous sommes loin d'être riches et nous ne pouvons pas nous permettre de tels choix pendant qu'une majorité écrasante de la population vie dans la pauvreté. Monsieur le Président, vous annulez 7 milliards & vous ‘courrez’ en même temps derrière un emprunt obligataire de 50 milliards, je veux juste comprendre votre logique.
Monsieur le Président, pourquoi la presse & pas les autres secteurs de l’économie qu’on ne me dise surtout que le secteur de la presse est en difficulté tous les pans de l’économie le sont, le pays est bloqué rien ne fonctionne : la Socas vient de fermer son usine à Dagana, Sofravin a juste fini de mettre la clef sous le paillasson…Monsieur le Président, toutes les entreprises doivent être soumises aux mêmes lois du marché : devoirs, obligations, rentabilité.
Monsieur le Président, annulez la dette fiscale des PME, cette mesure aura certainement plus d’impacts sur l’économie en termes de création de richesses et d’emplois des jeunes, Monsieur le Président suspendez l’impôt sur le revenus des personnes physiques vous créerez une augmentation de pouvoir d’achat qui relancera forcement la consommation donc l’économie.
Monsieur le Président savez vous que la dotation annuelle de l’ADEPEME tourne autour de 400 millions de francs CFA, Monsieur le Président le FONGIP qui semble être un de vos programmes prioritaires a une dotation de 5 milliards, Monsieur le Président savez vous que les hôpitaux publics sont bloqués à cause d’une dette qui s’élève à 8 milliards de francs. Monsieur le Président les défis sont ailleurs avec 7 milliards vous auriez pu régler le problème de la cimenterie de Dangote (l’état est seul et unique responsable de ce blocage) on parle de 4.000 emplois direct.
Monsieur le Président il semble que les plus gros débiteurs du fisc sont la RTS et le quotidien national le Soleil, par cette mesure vous encouragez les DG de ces sociétés à continuer a gérer en faisant si de tout critère de performances, c’est certes le meilleur service que vous puissiez rendre à ‘vos amis’ que vous avez nommés à la direction de ces sociétés, mais pas au contribuable sénégalais.
Monsieur le Président il paraîtrait que la grande partie des sommes dues par les entreprises de presse proviennent de TVA collectées et non reversées, Monsieur le Président, votre décision est d’autant plus grave que du fait du principe de la déductibilité de la TVA, nous payerons doublement oui nous les contribuables payeront. Monsieur la TVA appartient à l’Etat le fait de refuser de la payer est purement et simplement un acte de vol c’est la même chose pour les cotisations sociales des employés, déduites mais pas reversées. Monsieur le Président qu’allez vous dire aux syndicats ? Qui va payer à la place des entreprises de presse ?
Monsieur le Président, nous avions voté pour vous parce que nous pensions que vous alliez changer l’ordre des choses, parce que nous pensions que alliez remettre ce pays sur les rails, nous avions rêvé d’un grand soir, nous avions rêvé d’une RUPTURE mais la réalité semble être toute autre.
Monsieur le Président je fais partie des naïfs qui restent encore sourds aux discours de vos détracteurs qui crient haut et fort que ‘vous ne cernez les priorités du Sénégal & que vous êtes complètement dépassé’ mais je veux simplement comprendre… Monsieur le Président la seule constante qui vaille être défendue c’est LE SENEGAL… Nous avons connu la théorie des variables et des constantes au PDS mais ce discours est rayé il serait judicieux de bien le comprendre
Monsieur le Président, nous avons perdu 52 ans (40+12) à cause de l’incurie des nos politiciens, pendant la seconde alternance certains observateurs théorisaient sur le choix entre la peste et le choléra, Monsieur le Président, de grâce ne nous faites pas croire que nous avons fait un choix entre le VIH & le VIH nous ne pouvons pas nous permettre de perdre 5 autres années.
Monsieur le Président on ne peut pas faire deux poids deux mesures par votre décision vous poussez a l’incivisme fiscal. Monsieur le Président avez vous pris l’avis de votre ministre de la bonne gouvernance ?
Monsieur le Président cette mesure est inopportune, injuste, elle donne entièrement raison à Sidy Lamine Niasse... il est de notoriété public que notre presse ‘grosse gueule’ cette mesure est perçue comme étant ni plus ni moins qu’une simple corruption & Monsieur le Président l’achat du silence de la Presse ne peut pas être un palliatif au respect de vos engagements.
Lansana Sakho
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
Lsakho@gmail.com
Nous ne sommes pas dans une fiction, encore moins en République très très démocratique Gondwana mais bien au Sénégal ces déclarations sont celles de Madiambal Diagne Président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (Cdeps)…
Fiction avons nous dit et pourtant la requête est passée comme lettre à la poste. Ils demandaient une suspension il a fait plus fort. En effet après un ‘ndogou’ copieux avec les éditeurs de presse, le Président Macky Sall a décidé d’aller au delà delà des attentes des patrons de presse : il a purement et simplement annulé près de sept milliards de francs CFA que la presse doit au fisc… Ca c’est ca la rupture aller au delà des attentes des ‘parties prenantes’… Sauf que les 500.000 emplois promis sont passés à 350.000… également des attentes mais non seulement ont été minorées mais ne seront pas réalisées parce que simplement la structuration de l’économie sénégalaise ne le permet pas, en plus les mesures promises tardent a être mises en œuvre près de 18 mois après la deuxième alternance.
Monsieur le Président, nous sommes loin d'être riches et nous ne pouvons pas nous permettre de tels choix pendant qu'une majorité écrasante de la population vie dans la pauvreté. Monsieur le Président, vous annulez 7 milliards & vous ‘courrez’ en même temps derrière un emprunt obligataire de 50 milliards, je veux juste comprendre votre logique.
Monsieur le Président, pourquoi la presse & pas les autres secteurs de l’économie qu’on ne me dise surtout que le secteur de la presse est en difficulté tous les pans de l’économie le sont, le pays est bloqué rien ne fonctionne : la Socas vient de fermer son usine à Dagana, Sofravin a juste fini de mettre la clef sous le paillasson…Monsieur le Président, toutes les entreprises doivent être soumises aux mêmes lois du marché : devoirs, obligations, rentabilité.
Monsieur le Président, annulez la dette fiscale des PME, cette mesure aura certainement plus d’impacts sur l’économie en termes de création de richesses et d’emplois des jeunes, Monsieur le Président suspendez l’impôt sur le revenus des personnes physiques vous créerez une augmentation de pouvoir d’achat qui relancera forcement la consommation donc l’économie.
Monsieur le Président savez vous que la dotation annuelle de l’ADEPEME tourne autour de 400 millions de francs CFA, Monsieur le Président le FONGIP qui semble être un de vos programmes prioritaires a une dotation de 5 milliards, Monsieur le Président savez vous que les hôpitaux publics sont bloqués à cause d’une dette qui s’élève à 8 milliards de francs. Monsieur le Président les défis sont ailleurs avec 7 milliards vous auriez pu régler le problème de la cimenterie de Dangote (l’état est seul et unique responsable de ce blocage) on parle de 4.000 emplois direct.
Monsieur le Président il semble que les plus gros débiteurs du fisc sont la RTS et le quotidien national le Soleil, par cette mesure vous encouragez les DG de ces sociétés à continuer a gérer en faisant si de tout critère de performances, c’est certes le meilleur service que vous puissiez rendre à ‘vos amis’ que vous avez nommés à la direction de ces sociétés, mais pas au contribuable sénégalais.
Monsieur le Président il paraîtrait que la grande partie des sommes dues par les entreprises de presse proviennent de TVA collectées et non reversées, Monsieur le Président, votre décision est d’autant plus grave que du fait du principe de la déductibilité de la TVA, nous payerons doublement oui nous les contribuables payeront. Monsieur la TVA appartient à l’Etat le fait de refuser de la payer est purement et simplement un acte de vol c’est la même chose pour les cotisations sociales des employés, déduites mais pas reversées. Monsieur le Président qu’allez vous dire aux syndicats ? Qui va payer à la place des entreprises de presse ?
Monsieur le Président, nous avions voté pour vous parce que nous pensions que vous alliez changer l’ordre des choses, parce que nous pensions que alliez remettre ce pays sur les rails, nous avions rêvé d’un grand soir, nous avions rêvé d’une RUPTURE mais la réalité semble être toute autre.
Monsieur le Président je fais partie des naïfs qui restent encore sourds aux discours de vos détracteurs qui crient haut et fort que ‘vous ne cernez les priorités du Sénégal & que vous êtes complètement dépassé’ mais je veux simplement comprendre… Monsieur le Président la seule constante qui vaille être défendue c’est LE SENEGAL… Nous avons connu la théorie des variables et des constantes au PDS mais ce discours est rayé il serait judicieux de bien le comprendre
Monsieur le Président, nous avons perdu 52 ans (40+12) à cause de l’incurie des nos politiciens, pendant la seconde alternance certains observateurs théorisaient sur le choix entre la peste et le choléra, Monsieur le Président, de grâce ne nous faites pas croire que nous avons fait un choix entre le VIH & le VIH nous ne pouvons pas nous permettre de perdre 5 autres années.
Monsieur le Président on ne peut pas faire deux poids deux mesures par votre décision vous poussez a l’incivisme fiscal. Monsieur le Président avez vous pris l’avis de votre ministre de la bonne gouvernance ?
Monsieur le Président cette mesure est inopportune, injuste, elle donne entièrement raison à Sidy Lamine Niasse... il est de notoriété public que notre presse ‘grosse gueule’ cette mesure est perçue comme étant ni plus ni moins qu’une simple corruption & Monsieur le Président l’achat du silence de la Presse ne peut pas être un palliatif au respect de vos engagements.
Lansana Sakho
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
Lsakho@gmail.com