LOCALES 2014 : Malick Noel Seck se positionne et flingue

Le dissident socialiste Malick Noel Seck est très décidé dans son combat. Exclu du Parti socialiste suite à des attaques frontales contre Ousmane Tanor Dieng, l’ex-patron de la Convergence socialiste, annonce sa décision d’aller seul aux élections locales.


Au moment où les vieux partis politiques qui totalisent des décennies d’existence se cachent dans les coalitions et évitent d’aller quérir seuls le suffrage des Sénégalais, l’ex-socialiste Malick Noel Seck a lui, décidé d’aller se peser aux élections locales. Une quête de suffrages que le leader du Front national du salut (FNS) compte faire en dénonçant certains comportements ayant droit de cité au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Malick Noel dégaine et flingue les leaders qui passent tout leur temps à «berner le peuple avec le Benno». De l’avis de Malick Noel Seck, il est temps de mettre un terme à tout cela. Car note-t-il, «on ne peut pas partager les responsabilités et après se tirer dans les jambes». Mieux ou pire, le patron du Front national du Salut se désole de cette tendance qui pousse «des organisations à aller se dissoudre dans des coalitions au mépris de leur propre projet de société».  

Se prononçant sur l’inscription des bacheliers non-orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur, Malick Noel Seck avoue qu’il s’agit d’une fuite en avant de l’Etat qui «essaie de refiler sa responsabilité à des privés». Or, note-t-il, «cette solution n’est pas la bonne». En effet, si l’Etat dépense 5 milliards en 2013, pour orienter ces bacheliers, il sera obligé de le faire en 2014 et les années suivantes. Or, fait noter Malick Noel Seck, «la solution la plus efficiente serait de loger ces étudiants au CICES, de faire travailler les menuisiers pour les table-bancs en attendant la construction de nouveaux amphithéâtres».

Cette sortie permet à Malick Noel Seck qui s’était enseveli sous les décombres de ses ‘’erreurs politiques’’, de montrer qu’il est loin d’être bon pour le cimetière politique. Endroit que lui prédisaient ses détracteurs. Ces derniers étaient loin d’être en phase avec lui suite à ses attaques frontales contre Ousmane Tanor Dieng, le patron du Patron socialiste qu’il voulait contraindre à la démission après l’élection présidentielle de 2012. Un «mortal Kombat» qui a fini par le chasser des rangs du Parti socialiste.


Bamba Toure

Jeudi 28 Mars 2013 05:17

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