La Banque mondiale (BM) a présenté mardi à Washington un programme d’actions que la communauté internationale doit mettre en œuvre pour éradiquer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030 et promouvoir une prospérité partagée, en vue d’accroître les revenus des 40 % les plus pauvres des habitants de chaque pays, a-t-on appris de l’institution. ‘’Nous sommes à un tournant de l'histoire, où les succès des décennies antérieures et les perspectives économiques de plus en plus favorables se conjuguent pour offrir aux pays en développement une occasion, la toute première, d'éradiquer l’extrême pauvreté en une génération’’, a déclaré le président de la BM Jim Yong Kim, dans un discours prononcé à Georgetown University.
‘’Il nous incombe désormais de profiter de cette conjoncture favorable pour prendre des décisions délibérées et réaliser cet objectif historique’’, a-t-il ajouté.
Selon un communiqué transmis à l’APS, M. Kim ‘’a observé que les économies en développement s’étaient rapidement remises de la crise et se trouvent désormais dans une situation fondamentalement solide, grâce à une plus grande stabilité macroéconomique (…)’’.
Le premier des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la réduction de moitié de l’extrême pauvreté, ‘’a été atteint en 2010, cinq années à l’avance (…), a-t-il fait observer.
S’agissant de ‘’l’objectif (le) plus difficile’’ qui consiste à éradiquer pratiquement l’extrême pauvreté, M. Kim a estimé qu’il faut pour atteindre l’objectif à l’horizon 2030 ‘’ accélérer le taux de croissance observé au cours des 15 dernières années et, en particulier, assurer une croissance forte et soutenue en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne’’.
Le président de la BM a invité à ‘’déployer des efforts pour promouvoir l’inclusion et réduire les inégalités et pour s'assurer que la croissance entraîne la réduction de la pauvreté, surtout par la création d'emplois’’.
Selon lui, ‘’il faudra éviter ou atténuer les chocs éventuels tels que les catastrophes climatiques ou de nouvelles crises alimentaires, énergétiques ou financières’’.
Soulignant que l’échéance de 2030 ‘’est très ambitieuse’’, M. Kim a relevé que ‘’pour atteindre l'objectif de 2030, nous devons réduire la pauvreté mondiale de moitié une fois, la réduire de moitié une deuxième fois, et la réduire pratiquement de moitié une troisième fois, le tout en moins d'une génération’’.
Il a ajouté : ‘’Nous devons travailler collectivement pour aider toutes les personnes vulnérables partout à s'élever nettement au-dessus du seuil de la pauvreté (…)’’.
Le président Kim a exhorté les partenaires de Banque à ‘’œuvrer à la réalisation du deuxième objectif consistant à accroître les revenus des 40 % les plus pauvres des habitants de chaque pays’’.
La Banque mondiale sera là pour aider, d'au moins quatre façons, a assuré M. Kim. D’abord, a-t-il souligné, ‘’ces objectifs nous permettront d'établir un ordre de priorité dans la sélection des projets où notre action peut avoir le plus d'impact’’.
Ensuite, a-t-il fait observer, ‘’nous allons suivre de près et observer les progrès accomplis vers ces objectifs, et rendre compte chaque année des résultats obtenus et des écarts à combler (...)’’.
En outre, a-t-il poursuivi, ‘’nous utiliserons notre pouvoir de mobilisation et de sensibilisation pour rappeler continuellement aux décideurs et à la communauté internationale les dispositions à prendre pour atteindre ces objectifs’’.
Enfin, a-t-il conclu, ‘’(…) nous nous emploierons à échanger avec nos partenaires les connaissances sur les solutions permettant d'éliminer la pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée’’.
Lors de son discours, M. Kim a relevé que le vendredi 5 avril marque les 1.000 jours qui restent avant la fin de 2015, le délai fixé pour la réalisation des OMD.
Si ‘’des avancées remarquables ont certes été enregistrées sur ce plan, ils demeurent inégaux entre les populations et les secteurs’’, selon le président de la BM qui a exhorté la communauté internationale à ‘’mettre à profit ces 1.000 derniers jours pour redoubler d’effort dans les domaines où les progrès n’ont pas été suffisamment solides’’.
''Si nous agissons aujourd'hui, si nous poursuivons sans relâche ces objectifs consistant à éradiquer l’extrême pauvreté et à stimuler une prospérité partagée, nous aurons la possibilité de créer pour nos enfants un monde qui ne se définit pas par des disparités criantes, mais par des possibilités illimitées’’, a-t-il dit.
‘’Il nous incombe désormais de profiter de cette conjoncture favorable pour prendre des décisions délibérées et réaliser cet objectif historique’’, a-t-il ajouté.
Selon un communiqué transmis à l’APS, M. Kim ‘’a observé que les économies en développement s’étaient rapidement remises de la crise et se trouvent désormais dans une situation fondamentalement solide, grâce à une plus grande stabilité macroéconomique (…)’’.
Le premier des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la réduction de moitié de l’extrême pauvreté, ‘’a été atteint en 2010, cinq années à l’avance (…), a-t-il fait observer.
S’agissant de ‘’l’objectif (le) plus difficile’’ qui consiste à éradiquer pratiquement l’extrême pauvreté, M. Kim a estimé qu’il faut pour atteindre l’objectif à l’horizon 2030 ‘’ accélérer le taux de croissance observé au cours des 15 dernières années et, en particulier, assurer une croissance forte et soutenue en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne’’.
Le président de la BM a invité à ‘’déployer des efforts pour promouvoir l’inclusion et réduire les inégalités et pour s'assurer que la croissance entraîne la réduction de la pauvreté, surtout par la création d'emplois’’.
Selon lui, ‘’il faudra éviter ou atténuer les chocs éventuels tels que les catastrophes climatiques ou de nouvelles crises alimentaires, énergétiques ou financières’’.
Soulignant que l’échéance de 2030 ‘’est très ambitieuse’’, M. Kim a relevé que ‘’pour atteindre l'objectif de 2030, nous devons réduire la pauvreté mondiale de moitié une fois, la réduire de moitié une deuxième fois, et la réduire pratiquement de moitié une troisième fois, le tout en moins d'une génération’’.
Il a ajouté : ‘’Nous devons travailler collectivement pour aider toutes les personnes vulnérables partout à s'élever nettement au-dessus du seuil de la pauvreté (…)’’.
Le président Kim a exhorté les partenaires de Banque à ‘’œuvrer à la réalisation du deuxième objectif consistant à accroître les revenus des 40 % les plus pauvres des habitants de chaque pays’’.
La Banque mondiale sera là pour aider, d'au moins quatre façons, a assuré M. Kim. D’abord, a-t-il souligné, ‘’ces objectifs nous permettront d'établir un ordre de priorité dans la sélection des projets où notre action peut avoir le plus d'impact’’.
Ensuite, a-t-il fait observer, ‘’nous allons suivre de près et observer les progrès accomplis vers ces objectifs, et rendre compte chaque année des résultats obtenus et des écarts à combler (...)’’.
En outre, a-t-il poursuivi, ‘’nous utiliserons notre pouvoir de mobilisation et de sensibilisation pour rappeler continuellement aux décideurs et à la communauté internationale les dispositions à prendre pour atteindre ces objectifs’’.
Enfin, a-t-il conclu, ‘’(…) nous nous emploierons à échanger avec nos partenaires les connaissances sur les solutions permettant d'éliminer la pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée’’.
Lors de son discours, M. Kim a relevé que le vendredi 5 avril marque les 1.000 jours qui restent avant la fin de 2015, le délai fixé pour la réalisation des OMD.
Si ‘’des avancées remarquables ont certes été enregistrées sur ce plan, ils demeurent inégaux entre les populations et les secteurs’’, selon le président de la BM qui a exhorté la communauté internationale à ‘’mettre à profit ces 1.000 derniers jours pour redoubler d’effort dans les domaines où les progrès n’ont pas été suffisamment solides’’.
''Si nous agissons aujourd'hui, si nous poursuivons sans relâche ces objectifs consistant à éradiquer l’extrême pauvreté et à stimuler une prospérité partagée, nous aurons la possibilité de créer pour nos enfants un monde qui ne se définit pas par des disparités criantes, mais par des possibilités illimitées’’, a-t-il dit.