Dans un communiqué, la BM indique que ce programme financera des programmes d’échange de technologies, rapprochera les priorités nationales avec celles de la région afin d’accroître la coopération régionale pour la création de technologies alimentaires et mettra l’accent sur l’adoption et la diffusion de technologies.
‘’Le soutien de la Banque adopte une approche résolue pour une productivité et une durabilité accrues de l’agriculture en Afrique de l’Ouest’’, a déclaré Jamal Saghir, Directeur de la BM pour le développement durable dans la région Afrique.
Cité dans le communiqué, M. Saghir a expliqué que ce financement ‘’permettra d’augmenter la croissance économique, d’améliorer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté’’.
L’Afrique de l’Ouest, dont la population est projetée à 300 millions en 2011 et à près de 500 millions en 2030, est confrontée au défi de répondre à une demande alimentaire à la croissance rapide, en développant ‘’pleinement le potentiel agricole de cette sous-région’’.
Pour la BM, ‘’il est possible d’augmenter la production des principaux produits de première nécessité qui représentent la base du système de sécurité alimentaire’’ au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
‘’L’adoption de nouvelles pratiques améliorées de gestion des cultures peut augmenter de 30% les récoltes de céréales ; les systèmes de rizières irriguées devraient accroître le rendement de près de 50% et la production de manioc pourrait connaître une hausse de 40%.’’
La production régionale couvre 80% des besoins alimentaires de la population dans la CEDEAO et les produits alimentaires représentent environ 20% de ses importations, selon le communiqué de l’institution financière internationale.
‘’Le programme aidera le Ghana et le Sénégal à accroitre leur production agricole pour faire face à la demande alimentaire croissante dans la région’’, a déclaré Abdoulaye Touré, responsable du projet.
‘’Nous sommes heureux de travailler en partenariat avec la CEDEAO pour dynamiser le potentiel de secteurs dominants, comme l’agriculture, afin que les populations de ces pays puissent assurer leur autosuffisance et leur sécurité alimentaire’’, a-t-il ajouté.