La menace devient plus présente et plus précise encore. Lundi 6, la Corée du Nord a tiré quatre missiles, dont trois ont parcouru une distance suffisante –plus de 1.000 kilomètres– pour venir s'écraser en mer du Japon, non loin des côtes nippones, dans la Zone économique exclusive (ZEE) de l'archipel.
C'est la deuxième fois en moins d'un moins qu'un tel événement se produit. La dernière fois, Pyongyang avait envoyé ses missiles lors de la rencontre entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre japonais Shinzô Abe, le 12 février.
Il était 7h36 heure locale lorsque quatre missiles balistiques ont décollé de la base de Seohae dans le nord-ouest du pays. Selon les informations fournies par l'armée sud-coréenne, l’un des engins tirés ce matin pourrait être un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de frapper le territoire américain. Il s'agit de l'un des buts avoués du régime de Kim Jong-un, et une perspective dont Donald Trump a déclaré qu'elle "n'arrivera pas".
Ces nouveaux tirs interviennent en outre alors que l'armée américaine et l'armée sud-coréenne mènent des exercices militaires conjoints, comme chaque année à cette période. Une pratique contre laquelle Pyongyang a toujours manifesté sa désapprobation. Mais cette année, le signal envoyé par le régime est particulièrement alarmant.
Le chef du gouvernement japonais a annoncé la tenue d'un Conseil national de sécurité, laissant clairement entendre que ce qui est perçu comme une agression directe n'en resterait pas là. Côté sud-coréen, le président par intérim Hwang Kyo-ahn (la présidente élue Park Geun-hye étant sous le coup d'une procédure de destitution) a appelé au déploiement rapide du bouclier antimissile américain THAAD, un projet annoncé en 2016 par Séoul et Washington et qui suscite la colère de la Chine.
C'est la deuxième fois en moins d'un moins qu'un tel événement se produit. La dernière fois, Pyongyang avait envoyé ses missiles lors de la rencontre entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre japonais Shinzô Abe, le 12 février.
Il était 7h36 heure locale lorsque quatre missiles balistiques ont décollé de la base de Seohae dans le nord-ouest du pays. Selon les informations fournies par l'armée sud-coréenne, l’un des engins tirés ce matin pourrait être un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de frapper le territoire américain. Il s'agit de l'un des buts avoués du régime de Kim Jong-un, et une perspective dont Donald Trump a déclaré qu'elle "n'arrivera pas".
Ces nouveaux tirs interviennent en outre alors que l'armée américaine et l'armée sud-coréenne mènent des exercices militaires conjoints, comme chaque année à cette période. Une pratique contre laquelle Pyongyang a toujours manifesté sa désapprobation. Mais cette année, le signal envoyé par le régime est particulièrement alarmant.
Le chef du gouvernement japonais a annoncé la tenue d'un Conseil national de sécurité, laissant clairement entendre que ce qui est perçu comme une agression directe n'en resterait pas là. Côté sud-coréen, le président par intérim Hwang Kyo-ahn (la présidente élue Park Geun-hye étant sous le coup d'une procédure de destitution) a appelé au déploiement rapide du bouclier antimissile américain THAAD, un projet annoncé en 2016 par Séoul et Washington et qui suscite la colère de la Chine.