Les communes de Déni Gueth (commune de Bambilor) et Tivaouane Peulh ont reçu, mercredi et jeudi passés, la visite des engins de destructions de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS). D’après « Le Quotidien », qui donne l’information, des constructions et champs ont ainsi été réduits en poussière. Une situation qui a fait de nombreuses victimes. Les populations de ces localités ont lancé samedi dernier des alertes pour dénoncer leur calvaire. À en croire le journal ces zone détruite devraient servir pour élargir la zone de tir servant d’espace d’entraînement des parachutistes. La Dscos, après avoir envoyé plusieurs sommations aux habitants est passée à l’action, en réduisant une centaine de constructions et champs. C’est le cas du bâtiment R+2 sur 500 mètres carrés qui a été détruit par des bulldozers et caterpillars. « Ce bâtiment, je suis en train de le construire depuis deux ans. J’y ai mis plus de 100 millions francs, de l’argent que j’ai honnêtement gagné», a expliqué, les larmes aux yeux, Mme Diop. «Si le site sur lequel j’ai construit n’était pas légal, ils devaient me dire d’arrêter depuis l’étape de la fondation», a-t-elle poursuivi. Comme elle, d’habitants Déni Gueth ont assisté mercredi dernier à la destruction de leurs propriétés. Le lendemain, c’était au tour de Tivaouane Peulh de recevoir la visite des engins destructeurs de la Dscos. Comme a Déni Gueth, des centaines de constructions ont été démolies sous le regard impuissant des propriétaires tenus à distance par un impressionnant dispositif de sécurité. «Je me demande dans quel pays nous sommes. C’est le président de la République Macky Sall qui nous a donné ce site après les démolitions de 2017. Aujourd’hui, des gens viennent, mettent de côté ses instructions et détruisent nos constructions. C’est inadmissible et nous n’avons pas dit notre dernier mot», a fait comprendre Sadio, président du Collectif des victimes de démolition de Tivaouane Peulh.