La Fédération sénégalaise de football (FSF) et son ancien sélectionneur national, Amara Traoré, ont accepté vendredi de régler leur différend à l’amiable, après la médiation entreprise par le ministre des Sports El Hadj Malick Gackou.
‘’Les deux parties ont accepté de régler leur différend à l’amiable’’, a déclaré aux journalistes M. Gackou, après avoir reçu en audience le président de la FSF Me Augustin Senghor et Amara Traoré, qui était accompagné de son avocat Me Pape Jean Sèye.
Les deux parties renonceront ainsi aux procédures judiciaires qu’elles ont engagées, a ajouté El Hadj Malick Gackou, lors d’un point de presse, en compagnie des deux protagonistes.
Amara Traoré a accepté de surseoir, dès lundi, au blocage des comptes de la FSF. La fédération, de son côté, convoquera son Comité exécutif à une réunion pour suspendre la mesure disciplinaire qui excluait Traoré de l’instance dirigeante du football sénégalais.
Prenant la parole après le ministre des Sports, Me Augustin Senghor a fait savoir que ‘’ce règlement à l’amiable est la meilleure chose qui peut arriver au football’’ dans ce dossier judiciaire. ‘’Le conflit n’arrange aucune des parties’’, a-t-il dit.
Même son de cloche chez Amara Traoré qui, tout en saluant la médiation du ministre des Sports, a répété qu’il restait un membre à part entière de la famille du football sénégalais.
‘’Je savais que si on se retrouvait autour d’une table, une solution allait sortir’’, a-t-il dit, rappelant que les désaccords se règlent autour d’une table. A la question de savoir comment il voit son avenir dans le football sénégalais, Traoré a indiqué qu’il restait disponible pour son pays.
Amara Traoré avait attrait en justice la FSF, qui l’a limogé le 7 février après l’échec des Lions du Sénégal à la CAN 2012. Il exigeait, en plus de deux mois d’arriérés de salaire (janvier et février) de 2012, des dédommagements pour licenciement abusif.
Le non-paiement des deux mois d’arriérés de salaire et des indemnités de congé a valu à la FSF le blocage de tous ses comptes bancaires, le 24 avril dernier.
L’instance dirigeante de football, qui a nié devoir de l’argent à son ancien sélectionneur, a répété que pour son contrat de trois mois signé en janvier, il n’avait pas atteint l’objectif des demi-finales de la CAN 2012, l’objectif qui lui était assigné.
Les deux parties doivent se rencontrer pour trouver un terrain d’entente et régler définitivement leur différend, à l’amiable.
APS