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La Sapco vers le dépot de bilan

SETAL.NET - La Sapco est à l’agonie et si rien n’est fait pour la sauver, elle est sure d’aller vers une mort certaine. Pour cause, alors qu’elle est incapable de rentrer dans ses fonds, ses comptes ont été bloqués par le ministère de l’Economie et des Finances.


Pour une dette fiscale d'un montant de 4,241 milliards FCFA, le ministère de l’Economie et des Finances a bloqué les comptes de la société d’aménagement et de promotion des zones touristiques (Sapco). C’est l’Observateur de ce jour qui fait la révélation. Une situation qui risque de précipiter la mort de cette société déjà dans le coma du fait de mauvais payeurs tels que l’ancien président de la République, l’Institut Jambar et le Golf de Saly. En effet, pour avoir profité de terrains à vil prix, ces trois mauvais payeurs doivent à la Sapco 3 milliards et la font poireauter.


Jeudi 31 Octobre 2013 - 13:58



Avis des Setalnautes

1.Posté par golf le 01/11/2013 10:54 | Alerter
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L'article ci-dessus appelle un droit de réponse de la part du Golf de Saly :

Il est dommage que ces articles relatent le plus souvent des "échos": on a dit, on a lu, on a entendu... Ici, on lit " Selon l'Obs...". Et l'Obs n'a pas vérifié ni ses sources ni ses chiffres qui sont faux ! Et ainsi, de media en media se diffusent des bruits, des on-dit.
La Sapco se décharge sur Diambars, le Golf de Saly et Abdoulaye Wade. A juste titre, le terme "se décharge" vient ici bien à propos. Il est évidemment on ne peut plus facile de dire "c'est pas moi, c'est lui" quand on invente de toute pièce la raison qui est utilisée ! Car en ce qui concerne probablement Diambars et très certainement le Golf de Saly, les sommes mentionnées dans cet article relèvent de la plus pure imagination de Paul Faye dans l'unique but de justifier la mauvaise gestion de la Sapco pour les années précédentes !
En effet, afin de prouver ce qui est dit ci-dessus, le Golf de Saly produit un protocole d'accord du 5 mai 1994 émanant de la Sapco et signé par le directeur de l'époque qui lui octroie un loyer préférentiel " compte tenu de l'incidence positive d'un golf pour la diversification des activités sportives de la station et partant de l'accroissement des flux". Le 25 juillet 1995, une promesse de cession de bail fait état du même prix " tenant compte du prix du mètre carré fixé par l'Etat pour la Sapco". Il en sera de même pour la cession de bail datée du 25 mars 1997 qui octroie toujours le même prix " tenant compte d'une part de la superficie importante nécessaire au golf et d'autre part du prix du mètre carré fixé par l'Etat pour la Sapco". Donc, durant les trois années précédent la signature du bail, personne n'a jamais émis de remarque au sujet du montant de ce loyer ! Il eut pourtant été aisé de contester ce loyer AVANT la construction du golf !
Et c'est dès lors sur base de ce loyer que les investisseurs se sont décidé à investir une petite fortune dans la construction du golf de Saly.
Pendant près de vingt ans, et quatre directeurs successifs (y compris Paul Faye) la Sapco établira chaque mois une facture pour le loyer du golf, et pendant près de vingt ans, le Golf de Saly paiera sa facture avec la régularité d'une horloge. Personne non plus n'émettra la moindre remarque durant ces vingt ans !
Fin 2012 ( l'Etat retire le bail de la Sapco), tout à coup Paul Faye écrit au Golf de Saly qu'il estime que le loyer demandé était trop bas, pire, affirme que l'Etat lui-même n'aurait pas donné son aval. Quelque temps après, le Golf de Saly se voit relégué par l'Obs au rang de corrupteur au même titre que Diambars et Abdoulaye Wade pour son terrain bizarrement acquit à Saly.

Paul Faye estime pouvoir revenir sur les termes de ce loyer en le multipliant par 40 et, cerise sur le gâteau : avec effet rétroactif sur 10 ans ! Soit, environ 2,6 milliards pour boucher les trous de la comptabilité foireuse de la Sapco. Voilà qui remet les choses en place.

En outre, il faut savoir qu'en 1994, Saly Nord n'existait pas et personne ne voulait de l'espace attribué au Golf. Pas de route, pas d'électricité, pas d'eau, pas de téléphone : un endroit désertique loin de tout ! Tout fut à la charge du golf et c'est après seulement que naquit Saly Nord.
Tout le monde semble oublier, comme par miracle, qu'en plus de son loyer, le Golf de Saly ristournait à la Sapco une commission sur son chiffre d'affaire. Et par ce biais, non seulement les parcelles loties de villas sont passées à un loyer identique à tout le monde, mais la Sapco a aussi largement profité de sa commission sur ce que le Golf gagnait à faire commercialiser ces parcelles. La Sapco semble être de très mauvaise fois dans cette affaire, comme il semble que l'information qui a été communiquée au Président tend à lui faire croire que le Golf de Saly a profité de manoeuvres de corruption.

On peut se poser la question sur les vraies raisons qui poussent "quelqu'un" à récupérer les terrains du golf de Saly, à présent qu'ils sont au millieu de la station.

Tous les ministères contactés au sujet de cette affaire ont soit donné officieusement raison au Golf de Saly soit, bien plus facile, n'ont jamais répondu. Qui donc dirige cette curieuse affaire ? Quel est la finalité de cette folie ? Et que penseront les futurs investisseurs de tels agissements ?

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