A six mois de la présidentielle américaine, Barack Obama a tenu samedi 5 mai ses premiers meetings de campagne officiels, l'occasion de s'en prendre nommément à son adversaire républicain Mitt Romney alors que les nouvelles économiques sont moins bonnes qu'espérées. En compagnie de sa populaire épouse, le président américain cherche à gonfler à bloc l'arm ée de militants qui lui avait permis de remporter la Maison Blanche en 2008.
Lors d'un premier rassemblement à Colombus (Ohio), le président a lancé à la foule que M. Romney serait le président des "mauvaises idées " telles que diminuer les impôts pour les riches et les dépenses dans les programmes sociaux. "C'est le choix de cette élection et c'est pourquoi je suis candidat à un deuxième mandat comme président des Etats-Unis ", a dit M. Obama longuement ovationné par le public.
"NOUS N'AVONS PAS ABANDONNÉ"
Le président a souligné qu'il avait pris ses fonctions en 2009 au milieu de la plus grave crise économique depuis les années 1930, reconnaissant de façon implicite que les temps sont encore durs pour nombre d'Américains. "Nous n'avons pas abandonné", a-t-il dit avant d'ajouter : "Cette crise a pris des années à se dérouler et l'économie connait toujours des difficultés et cela nécessitera des efforts soutenus, persistants, les votres et les miens pour que l'Amérique se remette entièrement."
Un peu plus tôt, Mme Obama s'était adressée aux ouvriers en rappelant ses origines modestes. Elle a aussi dépeint son mari comme ayant eu lui aussi ses propres difficultés : "Il est le fils d'une mère célibataire... Il est le petit-fils d'une grand-mère qui se levait à l'aube chaque jour pour attraper le bus pour aller travailler à la banque."
UNE ÂPRE CAMPAGNE
M. Obama a ensuite tenu un autre meeting à Richmond (Virginie, est), où il a demandé aux Américains de ne pas miser sur Romney, l'accusant de vouloir faire des coupes sombres dans l'éducation et les soins de santé pour les personnes âgées. Comme l'Ohio, la Virginie est un Etat clé pour la présidentielle du 6 novembre. Ces Etats ont voté démocrate en 2008, mais la situation semble moins nette cette année, après trois ans et demi de pouvoir à l'ombre d'un chômage qui n'a décru que lentement depuis la récession de 2007-2009.
Face à ce bilan économique et l'impossibilité d'enfiler à nouveau le costume de candidat de l'"espoir" et du "changement", M. Obama semble avoir adopté le principe d'une campagne négative ciblant son adversaire. Les six mois de la campagne à venir s'annoncent âpres, car M. Romney lui-même ne répugne pas à frapper fort sur ses adversaires, comme l'a montré sa campagne pour les primaires républicaines.
Lors d'un premier rassemblement à Colombus (Ohio), le président a lancé à la foule que M. Romney serait le président des "mauvaises idées " telles que diminuer les impôts pour les riches et les dépenses dans les programmes sociaux. "C'est le choix de cette élection et c'est pourquoi je suis candidat à un deuxième mandat comme président des Etats-Unis ", a dit M. Obama longuement ovationné par le public.
"NOUS N'AVONS PAS ABANDONNÉ"
Le président a souligné qu'il avait pris ses fonctions en 2009 au milieu de la plus grave crise économique depuis les années 1930, reconnaissant de façon implicite que les temps sont encore durs pour nombre d'Américains. "Nous n'avons pas abandonné", a-t-il dit avant d'ajouter : "Cette crise a pris des années à se dérouler et l'économie connait toujours des difficultés et cela nécessitera des efforts soutenus, persistants, les votres et les miens pour que l'Amérique se remette entièrement."
Un peu plus tôt, Mme Obama s'était adressée aux ouvriers en rappelant ses origines modestes. Elle a aussi dépeint son mari comme ayant eu lui aussi ses propres difficultés : "Il est le fils d'une mère célibataire... Il est le petit-fils d'une grand-mère qui se levait à l'aube chaque jour pour attraper le bus pour aller travailler à la banque."
UNE ÂPRE CAMPAGNE
M. Obama a ensuite tenu un autre meeting à Richmond (Virginie, est), où il a demandé aux Américains de ne pas miser sur Romney, l'accusant de vouloir faire des coupes sombres dans l'éducation et les soins de santé pour les personnes âgées. Comme l'Ohio, la Virginie est un Etat clé pour la présidentielle du 6 novembre. Ces Etats ont voté démocrate en 2008, mais la situation semble moins nette cette année, après trois ans et demi de pouvoir à l'ombre d'un chômage qui n'a décru que lentement depuis la récession de 2007-2009.
Face à ce bilan économique et l'impossibilité d'enfiler à nouveau le costume de candidat de l'"espoir" et du "changement", M. Obama semble avoir adopté le principe d'une campagne négative ciblant son adversaire. Les six mois de la campagne à venir s'annoncent âpres, car M. Romney lui-même ne répugne pas à frapper fort sur ses adversaires, comme l'a montré sa campagne pour les primaires républicaines.