L'Etat du Sénégal va procéder au redressement de la compagnie Senegal Airlines, "le plus rapidement possible", a assuré le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, jeudi à Dakar.
"Nous avons l’espoir que la compagnie peut être redressée. Elle sera redressée le plus rapidement possible", a dit M. Sarr lors de l'examen du projet de budget 2015 de son ministère par les députés.
Selon lui, le chef de l’Etat, Macky Sall, tient à la recapitalisation de la compagnie. "Il faut recapitaliser la compagnie", a insisté Abdoulaye Diouf Sarr.
"Le directeur général [a reçu l’autorisation] de prendre des mesures de redressement" de la compagnie, a-t-il précisé.
Une commission travaille au redressement de Senegal Airlines, avec la collaboration du ministère de l’Economie, des Finances et Plan, selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens.
Senegal Airlines "doit de l’argent à des structures publiques et privées", a-t-il rappelé, estimant que l’entreprise a une dette de 43 milliards de francs CFA à payer à des structures relevant de l’Etat, et une somme "beaucoup moins importante" due au secteur privé.
"Il y a beaucoup de dysfonctionnements dans la gestion de la société", a souligné le ministre du Tourisme et des Transports aériens.
L’Etat du Sénégal a l’ambition de prendre une participation largement majoritaire au capital de la société, après son redressement, selon Abdoulaye Diouf Sarr. "Il est urgent de faire en sorte que l’Etat reprenne la compagnie en la recapitalisant. [La recapitalisation] va consister à remonter la dette publique en haut de bilan, ce qui permet à l’Etat d’avoir à peu près les 100%" du capital, a expliqué M. Sarr.
Le député Zator Mbaye suggère par ailleurs que soit incluse "une obligation de voyager" par Senegal Airlines pour certaines catégories socioprofessionnelles, après que la compagnie sera remise en marche.
''Les agents sont régulièrement payés'' par l’Etat, a assuré Abdoulaye Diouf Sarr, dans un rapport de la commission chargée des transports à l’Assemblée nationale.
En octobre dernier, le personnel de Senegal Airlines a invité les autorités, le chef de l’Etat en premier, à prendre des ''actions énergiques et immédiates pour sauver la compagnie''.
Le gouvernement sénégalais a sollicité la compagnie sud-africaine South African Airways (SAA) pour avoir sa participation dans la recapitalisation de Senegal Airlines, a indiqué en avril dernier le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye.
Constituée de capitaux privés (64%) et de l’Etat du Sénégal (36%), la compagnie créée en 2009 a, à cause de ses difficultés financières, rendu ses trois avions à la société américaine Gecas, qui les lui avait loués.
"Nous avons l’espoir que la compagnie peut être redressée. Elle sera redressée le plus rapidement possible", a dit M. Sarr lors de l'examen du projet de budget 2015 de son ministère par les députés.
Selon lui, le chef de l’Etat, Macky Sall, tient à la recapitalisation de la compagnie. "Il faut recapitaliser la compagnie", a insisté Abdoulaye Diouf Sarr.
"Le directeur général [a reçu l’autorisation] de prendre des mesures de redressement" de la compagnie, a-t-il précisé.
Une commission travaille au redressement de Senegal Airlines, avec la collaboration du ministère de l’Economie, des Finances et Plan, selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens.
Senegal Airlines "doit de l’argent à des structures publiques et privées", a-t-il rappelé, estimant que l’entreprise a une dette de 43 milliards de francs CFA à payer à des structures relevant de l’Etat, et une somme "beaucoup moins importante" due au secteur privé.
"Il y a beaucoup de dysfonctionnements dans la gestion de la société", a souligné le ministre du Tourisme et des Transports aériens.
L’Etat du Sénégal a l’ambition de prendre une participation largement majoritaire au capital de la société, après son redressement, selon Abdoulaye Diouf Sarr. "Il est urgent de faire en sorte que l’Etat reprenne la compagnie en la recapitalisant. [La recapitalisation] va consister à remonter la dette publique en haut de bilan, ce qui permet à l’Etat d’avoir à peu près les 100%" du capital, a expliqué M. Sarr.
Le député Zator Mbaye suggère par ailleurs que soit incluse "une obligation de voyager" par Senegal Airlines pour certaines catégories socioprofessionnelles, après que la compagnie sera remise en marche.
''Les agents sont régulièrement payés'' par l’Etat, a assuré Abdoulaye Diouf Sarr, dans un rapport de la commission chargée des transports à l’Assemblée nationale.
En octobre dernier, le personnel de Senegal Airlines a invité les autorités, le chef de l’Etat en premier, à prendre des ''actions énergiques et immédiates pour sauver la compagnie''.
Le gouvernement sénégalais a sollicité la compagnie sud-africaine South African Airways (SAA) pour avoir sa participation dans la recapitalisation de Senegal Airlines, a indiqué en avril dernier le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye.
Constituée de capitaux privés (64%) et de l’Etat du Sénégal (36%), la compagnie créée en 2009 a, à cause de ses difficultés financières, rendu ses trois avions à la société américaine Gecas, qui les lui avait loués.