La cour suprême crève le pneu de la frénésie mensongère de la CREI !


‘’ Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice.’’- Montesquieu.

La cour suprême l’une des rares entités autonomes de l’instance judiciaire vient d’assumer ses responsabilités en abjurant les embuscades judiciaires répétées perpétrées par la CREI. Pour mettre un terme à toutes ces dérives proliférées, cette haute juridiction a ordonné au conseil constitutionnel de dire le droit, rien que le strict droit. Sous l’égide de leur sacré sacerdoce, ces intègres magistrats ont décidé d’en finir avec cette manette politique sélective.

Ce sanctuaire des culpabilités préconçues retranché dans le déni de justice a abusivement porté atteinte aux libertés publiques du ministre d’État, Karim Wade, sur la base d’un délirant grotesque montage dont le corps du délit ne repose que sur d’inlassables préjugés fallacieux. Au nom d’une prétendue reddition des comptes, ce support politique non réglementaire exécute les injonctions crapuleuses de la présidence de la république. Résultat, les accusations fantaisistes, de l’instrumentalisé racketteur de la circulation, Alioune Ndao, déblatérées sur tous les toits du monde, ont avorté d’un serpent larvé qui s’est mordu la queue.

Dans la continuité de l’exercice de son service absolutiste jonché de règlement de comptes politiques, le magistrat de la circulation, Alioune Ndao, a emprunté la voie du chemin sans retour prenant ainsi en otage tout le canal judiciaire. Cette supercherie donne de ce fait la preuve manifeste que les incriminations fictives émises par ce rouleau compresseur le sont en effractions spectaculaires de la législation en vigueur.

En outre, c’est une aberration que de vouloir rendre une décision de justice sachant que cette structure censée la faire ou la dire est illégale et disqualifiée de la nomenclature judiciaire Sénégalaise. Des hors la loi ne peuvent pas représenter la justice qui par excellence est le lieu de la solennité. En effet, cette cour criminelle a été exclue de l’organigramme judiciaire par la loi n° 84-19 du 2 février 1984 fixant l'organisation du pouvoir judiciaire. Rien que cette faille béante doit conduire le conseil constitutionnel à mettre sous scellé cet instrument politique.

Nous ne saurons accorder du crédit à cette parodie de justice puisque ce régime agonisant, a fraudé pour nommer le substitut du procureur de la CREI, Antoine Diome. Dans la vie de tous les jours lorsque dans une équipe un des membres bénéficie de moyens falsifiés pour vaincre sur son adversaire, quel que soit l’issu de la confrontation, elle perd sur tapis vert. Nous allons sortir du champ politique pour utiliser le football qui est plus prosaïque. Quand une équipe de football par exemple gagne un match, peu importe la manière ou le score, elle perd lorsque la licence d’un joueur n’est pas valide. L’exemple du Cap vert qui avait éliminé la Tunisie est assez éloquent.

Pour revenir dans le contexte juridique qui sied, nous nous souvenons tous que la cour suprême avait cassé la nomination du pion, Antoine Diome, le 26 septembre 2013, car il ne remplissait pas les conditions requises pour présider aux destinées de cette structure dictatoriale, ne serait-ce comme substitut. Cette décision suffisait amplement pour libérer le frère Karim Wade car en le catapultant, le joufflu Macky Sall avait traficoté et perdu suite à cette réserve, des brillants avocats du ministre d’Etat, Karim Wade, validée par la Cour suprême.
En réalité, nous sommes empêtrés dans une justice à double vitesse où les lois et règlements ne sont rien d’autres que des serpillères que le pouvoir utilise à sa guise pour blanchir de lâches criminels tels que le froussard Barthelemy Diaz ou mouiller d’innocents adversaires politiques tels que le ministre d’État, Karim Wade.

Ainsi ce bras par extension du pouvoir s’arroge le droit d’inverser la charge de la preuve, qui est un principe sacrosaint du droit civil, pour inventer des canulars imaginaires fabriqués de toutes pièces. Cette inversion de la norme leur a permis d’accuser sans preuve le ministre d’État, Karim Wade. Par des contours judiciaires, ils ont confectionné des motifs orduriers non avérés, non prouvés et dénués de tout fondement juridique pour les coller au ministre d’État Karim Wade qui jusqu’à la preuve du contraire est un présumé innocent.

Ce qui signifie qu’avec ce levier dictatorial, la charge de la preuve revient à l’innocent ministre d’Etat Karim Wade, abusivement mis en détention et non à la CREI qui normalement devait étayer les indices de ses incriminations obscènes. Quoi de plus anormal !

Nous osons espérer que les magistrats du conseil constitutionnel répondront véritablement de leurs noms de sages car l’impératif de vérité et de justice l’exige. La violation flagrante de la présomption d’innocence qui est l’un des principes les les plus élémentaires du droit du ministre d’État suffit à elle seule pour estomper toute la procédure de cette seconde inculpation recyclée.

Le cas échéant, les magistrats du conseil constitutionnel entreront d’une manière sinistre dans les annales de la justice comme étant de vulgaires marionnettes instrumentalisées. Ils sont mandatés pour assurer la protection du droit des accusés présumés innocents et non pour recourir à des décisions imaginaires sans aucune assise réglementaire. Un tel acte, équivaudrait pour ces magistrats du conseil constitutionnel à vendre leurs âmes et leurs corps aux vautours de l’exécutif. Les avantages et privilèges si éphémères ne doivent pas prendre le dessus sur leurs assermentations.

Les magistrats du conseil constitutionnel ne méritent pas d’être banalisés comme les automates de la CREI. Pour cela, il leur suffit simplement de ne pas se plier aux pressions et manèges maléfiques élaborés par les rapaces sis au palais de la république.

L’heure est venue pour ces triumvirs de prendre leurs courages à deux mains pour dissiper ces macabres dérives judiciaires. Le conseil constitutionnel doit offrir à la justice Sénégalaise cette lueur qui lui fait actuellement cruellement défaut. Cela passera sans nul doute par la recevabilité justifiée de la requête des avocats du ministre d’État, Karim Wade. En tous les cas, le conseil constitutionnel en sortira ravigoté tout comme le sont d’ailleurs les nobles magistrats de la cour suprême.

Éternel Wadiste

Moïse RAMPINO

Moise RAMPINO

Lundi 17 Février 2014 12:51

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