Le chef du gouvernement n’était pas attendu sur la pertinence d’un discours cohérent et flatteur dont il n’est pas généralement l’auteur. Mais il est attendu sur un discours bien détaillé et chiffré du programme de campagne yoonu Yokooté du chef de l’Etat, tout cela suivant un chronogramme d’actions concrètes à réaliser selon un échéancier admissible et raisonnable.
Je dis bien raisonnable car 10 heures d’horloge pour lire, commenter et répondre à des questions et des piques pour enfin gaspiller du temps ce n’est pas sérieux !
Est-ce que la déclaration de politique générale est un simple discours et d’intentions, Non ! Nous ne sommes plus dans un programme de campagne ou tout est approximatif, intentionnel et même séducteur.
Si le chef du gouvernement ne se rappel pas que le temps c’est de l’argent, nous, nous savons que bien parler, ou mal parler, n’est pas utile. Il faut par compte moins parler, agir plus et mieux ce qui n’a pas été le cas.
Si tous les problèmes ont été listés dans leur ensemble, un secteur entier qui englobe beaucoup de secteurs prioritaires a été négligé et oublié sciemment.
Mon analyse, j’ai plutôt noté une dégradation de politique générale qui remet en cause le sérieux et la vigilance de ceux qui nous gouvernent. J’ai noté également que le tourisme est recalé à ce grand l’oral du chef du gouvernement.
Alors qu’aucun député, ni même le président de l’assemblée nationale ne s’est saisi de l’importance du tourisme et de son rôle moteur sur lequel repose notre croissance et notre développement de demain pour rectifier le premier Ministre et lui proposer une place de choix à coté de l’agriculture et des autres priorités.
Il est cependant important de clarifier et d’éclairer le chef du gouvernement que les urgences ne sont pas des priorités.
L’urgence a un caractère d’exception, elle se traite ici et maintenant sans délai…
Le tourisme est à la fois une urgence et une priorité.
Il est la seule activité économique d’excellence, fondé sur des services à compétences variées, dont la transversalité agit sur la quasi-totalité de l’économie mondiale.
Avec des prévisions en progression continue et ce, malgré les crises qui frappent la plupart des économies des pays émetteurs, le tourisme se classe comme la première industrie du monde. Sauf au Sénégal, ou le gouvernement était attendu dans sa déclaration de politique générale, par des mesures et des reformes quant au rayonnement et à la bonne gouvernance du tourisme national et international.
Ce gouvernement, comme les anciens d’ailleurs, vient de reléguer encore au second plan ce secteur important de notre activité économique avec la signature d’un décret qui valide la suppression de l’agence de promotion touristique (ANPT).
Ce manque d’attention et de considérations du gouvernement du Sénégal et des députés une fois de plus, avait été manifesté lors de la formation du gouvernement, à travers la sélection du chanteur comme ministre du tourisme et dans la combinaison de ce ministère.
La conduite vertueuse et la bonne gouvernance appel des choix stratégiques techniques et scientifiques (la personne qu’il faut à la place qu’il faut en adéquation avec sa formation, son parcours, son expérience, et son éthique).
Il n’y a pas de hasard dans tout cela, car Monsieur Youssou NDOUR, acteur culturel et pas des moindres dans l’industrie culturelle. Faire son entrée dans le gouvernement, avec le portefeuille de la culture et du tourisme qui est un puissant levier économique, va s’appuyer sur ses prérogatives et se servir des opportunités, pour diversifier et construire son empire économique via ses nouvelles fonctions et ses relations dans le monde des affaires.
Et je dois avouer qu’Il m’a été permis de savoir que ce décret avait été introduit pour signature, lequel décret portant proposition a été effectuée en catimini par Youssou NDOUR à la primature pour transmission du premier Ministre au Président de la République qui a validé par sa signature sans que ce décret ne soit diffusé et publié.
Ce décret vise (04) aspects fondamentaux :
Il est pris en otage par l’indifférence des sénégalais, le découragement de certains acteurs du secteur, le folklore et l’amateurisme de sa tutelle, qui veut réinventer le tourisme.
Ce tourisme international « pas à la sénégalaise » dit niet, et les sentinelles que nous sommes, sonnons la mobilisation.
Le tourisme refuse de « danser » au rythme de la musique d’un chef d’orchestre qui cherche sa nouvelle mélodie pour une entreprise de tourisme familiale au détriment des autres.
On ne réinvente pas le tourisme Monsieur le Ministre !
C’est ce tourisme normalisé et bien structuré qui interpelle Monsieur le Président de la République !
Notre tourisme national avec son drapeau en bandoulière, son cœur en spleen, sa conscience hautement responsable, avec forces et arguments au bout des lèvres, vous parle Monsieur le Président !
Ne vous endormez pas, Pas au rythme de Dakar ne dors pas, ou le maitre chanteur a tous les talents exceptionnels. Etonnant tout cela ! Voudriez-vous, vous aussi avoir votre « Farba » ?
Cher président, votre dignité vous garderez, votre autorité vous guidera, votre sang froid vous aidera.
Votre parole vous respecterez, votre honneur vous sauvera.
Votre devoir vous appliquerez, la paix vous protégera.
L’équilibre social mesuré et l’équité assurée dans votre gouvernance, votre peine soulagée et votre peuple se félicitera.
Car à ma décharge, et par expérience, je définis le tourisme comme l’équilibre social, l’épanouissement des sociétés, ce qui est une voie vers la prospérité et l’espoir.
En un mot, votre slogan de campagne « yoonu yokouté »
Prononcez vous à travers un conseil présidentiel sur le tourisme, vous aurez ainsi réglé beaucoup de problèmes dont : l’assainissement, l’aménagement, le transport en général, aérien et routier, l’eau, l’électricité, les infrastructures, la santé, l’emploi, la formation, les stages, la débauche et la délinquance, le chômage, la sécurité, l’alimentation, le bon voisinage, etc.…
Que vous reste-t-il Monsieur le Président à régler, si tout cela est réglé ! C’est-à-dire : Tous ces maux en un seul mot : Le tourisme.
Mouhamed Faouzou DEME
Expert, consultant en tourisme
Je dis bien raisonnable car 10 heures d’horloge pour lire, commenter et répondre à des questions et des piques pour enfin gaspiller du temps ce n’est pas sérieux !
Est-ce que la déclaration de politique générale est un simple discours et d’intentions, Non ! Nous ne sommes plus dans un programme de campagne ou tout est approximatif, intentionnel et même séducteur.
Si le chef du gouvernement ne se rappel pas que le temps c’est de l’argent, nous, nous savons que bien parler, ou mal parler, n’est pas utile. Il faut par compte moins parler, agir plus et mieux ce qui n’a pas été le cas.
Si tous les problèmes ont été listés dans leur ensemble, un secteur entier qui englobe beaucoup de secteurs prioritaires a été négligé et oublié sciemment.
Mon analyse, j’ai plutôt noté une dégradation de politique générale qui remet en cause le sérieux et la vigilance de ceux qui nous gouvernent. J’ai noté également que le tourisme est recalé à ce grand l’oral du chef du gouvernement.
Alors qu’aucun député, ni même le président de l’assemblée nationale ne s’est saisi de l’importance du tourisme et de son rôle moteur sur lequel repose notre croissance et notre développement de demain pour rectifier le premier Ministre et lui proposer une place de choix à coté de l’agriculture et des autres priorités.
Il est cependant important de clarifier et d’éclairer le chef du gouvernement que les urgences ne sont pas des priorités.
L’urgence a un caractère d’exception, elle se traite ici et maintenant sans délai…
Le tourisme est à la fois une urgence et une priorité.
Il est la seule activité économique d’excellence, fondé sur des services à compétences variées, dont la transversalité agit sur la quasi-totalité de l’économie mondiale.
Avec des prévisions en progression continue et ce, malgré les crises qui frappent la plupart des économies des pays émetteurs, le tourisme se classe comme la première industrie du monde. Sauf au Sénégal, ou le gouvernement était attendu dans sa déclaration de politique générale, par des mesures et des reformes quant au rayonnement et à la bonne gouvernance du tourisme national et international.
Ce gouvernement, comme les anciens d’ailleurs, vient de reléguer encore au second plan ce secteur important de notre activité économique avec la signature d’un décret qui valide la suppression de l’agence de promotion touristique (ANPT).
Ce manque d’attention et de considérations du gouvernement du Sénégal et des députés une fois de plus, avait été manifesté lors de la formation du gouvernement, à travers la sélection du chanteur comme ministre du tourisme et dans la combinaison de ce ministère.
La conduite vertueuse et la bonne gouvernance appel des choix stratégiques techniques et scientifiques (la personne qu’il faut à la place qu’il faut en adéquation avec sa formation, son parcours, son expérience, et son éthique).
Il n’y a pas de hasard dans tout cela, car Monsieur Youssou NDOUR, acteur culturel et pas des moindres dans l’industrie culturelle. Faire son entrée dans le gouvernement, avec le portefeuille de la culture et du tourisme qui est un puissant levier économique, va s’appuyer sur ses prérogatives et se servir des opportunités, pour diversifier et construire son empire économique via ses nouvelles fonctions et ses relations dans le monde des affaires.
Et je dois avouer qu’Il m’a été permis de savoir que ce décret avait été introduit pour signature, lequel décret portant proposition a été effectuée en catimini par Youssou NDOUR à la primature pour transmission du premier Ministre au Président de la République qui a validé par sa signature sans que ce décret ne soit diffusé et publié.
Ce décret vise (04) aspects fondamentaux :
- La création d’un comité de gestion du fonds de promotion touristique avec comme ordonnateur le Ministère de la culture et du tourisme ;
- La centralisation des actions de promotion tourisme au Ministère du tourisme ;
- La suppression de l’ANPT ;
- La création d’une Direction chargée de gérer l’activité de promotion touristique.
- Acquérir le Méridien Président ; et c’est le pourquoi de toute cette agitation médiatique autour du contrat du King Fahd Palace.
- Gérer directement le fonds de promotion touristique, et c’est ce qui explique son acharnement à encourager la suppression de l’ANPT.
- Contrôler les marchés de business touristiques et cela se confirme par ses options et stratégies de création et d’invention de nouvelles politiques et de ;
- Préparer un cadre propice au développement d’entreprises touristiques personnelles en hébergement et en transports en partenariat avec des puissances étrangères.
- La création de chaines d’hôtels au Sénégal et pour;
- Réunir les conditions juridiques et commerciales nécessaires qui faciliteraient la réussite de leurs projets, alors que Youssou NDOUR est Ministre de la République. Il y a manifestement un conflit d’intérêts.
- Perdre le contrôle effectif de l’activité de promotion touristique, même en étant membre du comité de gestion du fonds de promotion touristique ;
- Assister à un refus de reversement de la taxe de promotion touristique par les hôtels ce qui occasionnerait une grave crise ;
- Libre champ au Ministre de faire du domaine de la promotion un cadre de clientélisme politique et ;
- Assister impuissamment à un renouvellement forcé du secteur privé touristique par des novices avec à sa tête un Youssou NDOUR ou son Fékhé ma ci boolé.
- Ecrire une correspondance de remise en question dudit décret ;
- -Proposer une démarche pour la reprise en main du secteur privé dans la promotion touristique et en proposant une nouvelle Administration Général et une réforme approfondie de l’ANPT, par un office national du tourisme dont le capital serait ouvert aux privés.
- La sélection par compétences et par secteurs impliqués des membres du conseil d’orientation de façon à constituer une équipe pluridisciplinaire de haute facture.
- Introduire une procédure de contrôle du fonds depuis la Direction Administrative et financière de l’office et à travers des commissaires aux comptes.
- Favoriser la création d’un observatoire du tourisme
Il est pris en otage par l’indifférence des sénégalais, le découragement de certains acteurs du secteur, le folklore et l’amateurisme de sa tutelle, qui veut réinventer le tourisme.
Ce tourisme international « pas à la sénégalaise » dit niet, et les sentinelles que nous sommes, sonnons la mobilisation.
Le tourisme refuse de « danser » au rythme de la musique d’un chef d’orchestre qui cherche sa nouvelle mélodie pour une entreprise de tourisme familiale au détriment des autres.
On ne réinvente pas le tourisme Monsieur le Ministre !
C’est ce tourisme normalisé et bien structuré qui interpelle Monsieur le Président de la République !
Notre tourisme national avec son drapeau en bandoulière, son cœur en spleen, sa conscience hautement responsable, avec forces et arguments au bout des lèvres, vous parle Monsieur le Président !
Ne vous endormez pas, Pas au rythme de Dakar ne dors pas, ou le maitre chanteur a tous les talents exceptionnels. Etonnant tout cela ! Voudriez-vous, vous aussi avoir votre « Farba » ?
Cher président, votre dignité vous garderez, votre autorité vous guidera, votre sang froid vous aidera.
Votre parole vous respecterez, votre honneur vous sauvera.
Votre devoir vous appliquerez, la paix vous protégera.
L’équilibre social mesuré et l’équité assurée dans votre gouvernance, votre peine soulagée et votre peuple se félicitera.
Car à ma décharge, et par expérience, je définis le tourisme comme l’équilibre social, l’épanouissement des sociétés, ce qui est une voie vers la prospérité et l’espoir.
En un mot, votre slogan de campagne « yoonu yokouté »
Prononcez vous à travers un conseil présidentiel sur le tourisme, vous aurez ainsi réglé beaucoup de problèmes dont : l’assainissement, l’aménagement, le transport en général, aérien et routier, l’eau, l’électricité, les infrastructures, la santé, l’emploi, la formation, les stages, la débauche et la délinquance, le chômage, la sécurité, l’alimentation, le bon voisinage, etc.…
Que vous reste-t-il Monsieur le Président à régler, si tout cela est réglé ! C’est-à-dire : Tous ces maux en un seul mot : Le tourisme.
Mouhamed Faouzou DEME
Expert, consultant en tourisme