Il s’agissait d’une dette que nous avons trouvé en mars 2012 et qui s’élevait à 150 millions de FCFA », a-t-il précisé. Grâce à des mesures idoines, selon toujours le ministre de l’économie et des finances, le service de la dette a réussi à être contenu. « Contrairement à certains pays européens comme la Grèce, notre volume de la dette reste encore supportable, avec une baisse significative de nos taux d’intérêts », a en outre souligné M. Kane. Dans la foulée, il a rappelé que cette baisse des taux d’intérêts qui porte l’empreinte du Président Macky Sall, est en train de se propager au niveau des entreprises du secteur public et même au niveau du privé. Par ailleurs, faisant une fine analyse de la gestion de l’ancien régime, Amadou Kane a indiqué sans ambages, que celle-ci n’a pas été des meilleurs, à leur arrivée aux affaires. « Nous avons trouvé en mars 2012, une situation extrêmement difficile au niveau des finances publiques, avec un déficit budgétaire de l’ordre de 8,2% », a-t-il martelé. Toutefois, touchant du bois, l’argentier de l’Etat estime qu’aujourd’hui, les clignotants de l’économie sénégalaise qui étaient au rouge sont maintenant passés au vert. « Notre objectif, c’est de concilier la réduction des déficits avec une croissance », a-t-il notamment expliqué.
Siaka NDONG
Siaka NDONG