Le débat sur l'opportunité de la diminution du mandat présidentiel en cours n'est pas juridique. Il ne sollicite donc pas les avis , doctes très certainement, des experts en Droit et en Sciences politiques. Il ne convoque pas, non plus, les diatribes incendiaires des politiciens de tous poils qui répondent à la place du seul concerné par un débat entre lui et sa conscience. En vérité, la question de la diminution du mandat présidentiel en cours met le President Macky SALL, seul, face à la responsabilité de tenir sa parole ou de se dédire. Et affirmer cela ne doit, en aucune façon, être considéré comme un acte de défiance à l'endroit du Président de la Republique. C'est lui rappeler, et les images restent disponibles, un engagement qu'il a pris, hors de toute contrainte, entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2012. Un engagement réitéré en plusieurs occasions urbi et orbi. Un engagement qu'il est le seul à devoir tenir ou à envisager de s'en délier. Dans les deux hypothèses il doit s'en donner les moyens et en mesurer le prix. Sa réflexion est certainement en cours...
Je me permets, comme participation citoyenne, de lui suggérer deux éléments à prendre en compte dans cette profonde réflexion,:
- Il lui faut d'abord mesurer, pleinement, les conséquences d'une perte de la valeur symbolique de Sa Parole. Si dire cela a encore un sens à notre époque et dans le contexte d'une décomposition avancée des Valeurs qui firent la permanence de nos repères éthiques et morales. Au demeurant, certains de ses alliés devraient se souvenir de leurs incantations, trop récentes pour tomber dans l'oubli, à l'autel de cette exigence...
- Il lui faut, aussi, garder en vue le principe d'exemplarité que doivent s'attacher à incarner ceux qui dirigent un pays et qui portent sur leurs frêles épaules humaines un attribut divin: le Pouvoir ! Et c'est sous le rapport du Divin, qui fit de lui le Chef de l'Etat contre toute attente, qu'il devrait garder à l'esprit que le terme de son mandat est déjà inscrit, quelque part, dans les tablettes du Seigneur et que rien, ni personne, ne peut y changer une virgule! Par contre, Dieu est attentif à tout ce que nous disons et faisons. Il aime la cohérence entre nos paroles et nos actes. Il jauge et juge de notre confiance absolue en Sa Sagesse...
Sachant tout cela, la décision peut être aisée. Tout le reste n'est qu'une épreuve qui nous est faite, collectivement, pour distinguer les flatteurs et les bonimenteurs de ceux qui craignent le retour vers le Seul Détenteur du Pouvoir. Faire le tri entre ceux qui croient vraiment et les hypocrites, c'est cela la quintessence des épreuves multiples et multiformes qui jalonnent chacune de nos existences.
Comprenne qui pourra!
Amadou Tidiane WONE
woneamadoutidiane@gmail.com
PS: il paraît qu'il y'a encore des gens qui ne croient pas en Dieu dans notre pays. Cette réflexion ne les concerne donc pas.
Je me permets, comme participation citoyenne, de lui suggérer deux éléments à prendre en compte dans cette profonde réflexion,:
- Il lui faut d'abord mesurer, pleinement, les conséquences d'une perte de la valeur symbolique de Sa Parole. Si dire cela a encore un sens à notre époque et dans le contexte d'une décomposition avancée des Valeurs qui firent la permanence de nos repères éthiques et morales. Au demeurant, certains de ses alliés devraient se souvenir de leurs incantations, trop récentes pour tomber dans l'oubli, à l'autel de cette exigence...
- Il lui faut, aussi, garder en vue le principe d'exemplarité que doivent s'attacher à incarner ceux qui dirigent un pays et qui portent sur leurs frêles épaules humaines un attribut divin: le Pouvoir ! Et c'est sous le rapport du Divin, qui fit de lui le Chef de l'Etat contre toute attente, qu'il devrait garder à l'esprit que le terme de son mandat est déjà inscrit, quelque part, dans les tablettes du Seigneur et que rien, ni personne, ne peut y changer une virgule! Par contre, Dieu est attentif à tout ce que nous disons et faisons. Il aime la cohérence entre nos paroles et nos actes. Il jauge et juge de notre confiance absolue en Sa Sagesse...
Sachant tout cela, la décision peut être aisée. Tout le reste n'est qu'une épreuve qui nous est faite, collectivement, pour distinguer les flatteurs et les bonimenteurs de ceux qui craignent le retour vers le Seul Détenteur du Pouvoir. Faire le tri entre ceux qui croient vraiment et les hypocrites, c'est cela la quintessence des épreuves multiples et multiformes qui jalonnent chacune de nos existences.
Comprenne qui pourra!
Amadou Tidiane WONE
woneamadoutidiane@gmail.com
PS: il paraît qu'il y'a encore des gens qui ne croient pas en Dieu dans notre pays. Cette réflexion ne les concerne donc pas.