‘’Aujourd’hui plus que jamais’’, ils ‘’doivent davantage être considérés moins comme une contrainte ou une source de troubles mais plutôt comme un vecteur des différents secteurs de notre croissance économique’’, a-t-il déclaré.
Il présidait la deuxième réunion des experts en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), en prélude de la 5ème Conférence des ministres en charge de cette question.
Il a rappelé que ‘’le chef de l’Etat a très tôt compris la centralité des questions de formation professionnelle et d’emploi pour les avoir inscrites au cœur de nos politiques publiques face aux défis d’émergence socio-économique’’.
‘’Nous devons travailler à l’applicabilité de ces questions, car l’Afrique doit compter sur sa jeunesse qui représente la frange la plus importante de sa population et qui doit être mobilisée pour qu’elle soir un vecteur d’impulsion de la dynamique de développement de nos pays’’, a-t-il poursuivi.
Le Sénégal, à l’image des autres pays de l’espace UEMOA, a pu capitaliser des avancées appréciables dans le domaine de la formation professionnelle et de l’emploi. ‘’C’est en partie grâce aux orientations et pistes des solutions préconisées depuis la conférence des ministres en charge de ces secteurs tenue à Niamey en 2010’’, a t- il rappelé.
M. Sambou a expliqué que l’atelier de Dakar, axé sur ‘’ la mobilité professionnelle dans l’espace UEMO’’, est la suite des travaux entamés lors de la première rencontre.
Il a estimé que ‘’l’exploitation du rapport de cette première réunion sur l’harmonisation des ingénieries de formation donne déjà une idée de la profondeur de la réflexion et des pistes de solutions amorcées pour une prise en charge efficiente de la lancinante question de l’articulation entre formation professionnelle et emploi’’.
‘’Cette problématique qui transcende nos frontières et même notre espace communautaire appelle à une synergie d’actions et des échanges d’expériences réussies pour des solutions durables sans lesquelles il sera difficile de parler de développement pour nos pays’’, a-t-il indiqué.
C’est pourquoi les cibles concernées par la formation professionnelle et l’emploi sont à dominante jeune, tous sexes confondus. ‘’Cela appelle à une diligence dans la prise en charge des préoccupations de cette catégorie très sensible de nos populations respectives’’, a-t-il encore dit.
Il a exhorté à une consolidation des acquis déjà enregistrés par les différents pays mais également à initier de nouvelles réflexions face aux mutations et évolutions des secteurs de la formation professionnelle et de l’emploi.
‘’La qualité du travail déjà produit au terme de votre première rencontre laisse présager que les conclusions qui sortiront de vos travaux permettront aux ministres de mieux orienter les actions gouvernementales vers plus d’efficacité et de résultats sur le court, moyen et long terme’’, a-t-il cnclu.