Au Mali, la menace jihadiste restait bien présente jeudi dans la région de Gao, alors que le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo a refait parler de lui à Bamako. En fin de journée, le secrétaire d'Etat américain a félicité la France pour son action militaire «réussie». L'armée malienne semblait se préparer à des opérations autour de Gao, dans des villages qui abriteraient des islamistes ou des sympathisants. Celui de Kadji, par exemple, aurait été choisi par des membres d'une secte musulmane radicale d'où ils peuvent mener des actions violentes dans la région.
Mais l'événement de ces derniers jours est la réapparition mercredi du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des auteurs du putsch du 22 mars 2012 contre le régime d'Amadou Toumani Touré. Il a refait surface après un mois de silence.
Il a été investi à la tête d'un comité chargé de la réforme de l'armée malienne divisée entre ses partisans et ceux du président renversé. L'événement, annoncé jeudi, s'est déroulé en présence du chef de l'Etat par intérim, Dioncounda Traoré, du Premier ministre Diango Cissoko et de hauts responsables militaires.
«Le comité militaire n'a aucune vocation politique et ne saurait se substituer à la chaîne de commandement militaire», a affirmé le capitaine.
Pour M. Traoré, le comité de réforme n'est pas issu du coup d'Etat du 22 mars, ni un «prolongement» de la junte qui avait gardé le pouvoir deux semaines. Le président par intérim a estimé que le capitaine Sanogo a été choisi pour «ses qualités personnelles».
Le capitaine Sanogo a accepté de quitter son quartier général de Kati, véritable forteresse pour lui et ses hommes à 15 km de Bamako, pour s'installer au siègede l'état-major des armées dans la capitale. Il y sera plus facilement contrôlable, ont commenté des sources diplomatiques et militaires.
«Phase de sécurisation»
De son côté, l'armée française a affirmé à Paris qu'elle se trouve «dans une phase de sécurisation» des zones qu'elle contrôle dans le nord du pays. En particulier dans l'extrême nord-est, vers Tessalit, près de la frontière algérienne où elle recueille également des renseignements.
L'action militaire française «réussie» au Mali a été saluée par le secrétaire d'Etat américain John Kerrya. Il a aussi exhorté Bamako à organiser des élections et à discuter avec une partie de la rébellion dans le nord du pays.
Aide militaire
Washington insiste depuis des mois sur un nécessaire processus politique devant conduire à des élections cette année au Mali. Cela en parallèle à son soutien à l'opération militaire menée par la France et l'armée malienne.
Pour aider la France, qui intervient depuis le 11 janvier au Mali contre des groupes islamistes armés, le président américain Barack Obama avait donné l'ordre lundi d'allouer 50 millions de dollars (46 millions de francs) à une aide militaire d'urgence. Cette enveloppe est également destinée au Tchad.
Mais l'événement de ces derniers jours est la réapparition mercredi du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des auteurs du putsch du 22 mars 2012 contre le régime d'Amadou Toumani Touré. Il a refait surface après un mois de silence.
Il a été investi à la tête d'un comité chargé de la réforme de l'armée malienne divisée entre ses partisans et ceux du président renversé. L'événement, annoncé jeudi, s'est déroulé en présence du chef de l'Etat par intérim, Dioncounda Traoré, du Premier ministre Diango Cissoko et de hauts responsables militaires.
«Le comité militaire n'a aucune vocation politique et ne saurait se substituer à la chaîne de commandement militaire», a affirmé le capitaine.
Pour M. Traoré, le comité de réforme n'est pas issu du coup d'Etat du 22 mars, ni un «prolongement» de la junte qui avait gardé le pouvoir deux semaines. Le président par intérim a estimé que le capitaine Sanogo a été choisi pour «ses qualités personnelles».
Le capitaine Sanogo a accepté de quitter son quartier général de Kati, véritable forteresse pour lui et ses hommes à 15 km de Bamako, pour s'installer au siègede l'état-major des armées dans la capitale. Il y sera plus facilement contrôlable, ont commenté des sources diplomatiques et militaires.
«Phase de sécurisation»
De son côté, l'armée française a affirmé à Paris qu'elle se trouve «dans une phase de sécurisation» des zones qu'elle contrôle dans le nord du pays. En particulier dans l'extrême nord-est, vers Tessalit, près de la frontière algérienne où elle recueille également des renseignements.
L'action militaire française «réussie» au Mali a été saluée par le secrétaire d'Etat américain John Kerrya. Il a aussi exhorté Bamako à organiser des élections et à discuter avec une partie de la rébellion dans le nord du pays.
Aide militaire
Washington insiste depuis des mois sur un nécessaire processus politique devant conduire à des élections cette année au Mali. Cela en parallèle à son soutien à l'opération militaire menée par la France et l'armée malienne.
Pour aider la France, qui intervient depuis le 11 janvier au Mali contre des groupes islamistes armés, le président américain Barack Obama avait donné l'ordre lundi d'allouer 50 millions de dollars (46 millions de francs) à une aide militaire d'urgence. Cette enveloppe est également destinée au Tchad.