Ils sont une centaine à occuper les espaces qui leur ont été réservés par la mairie de Dakar. Seuls quelques mètres carrés attendent leurs propriétaires.
Ces commerçants délogés, il y a quelques mois, des marchés Sandaga, Colobane et Tilène attendent toujours avec impatience l’arrivée des clients. ‘’Ils (clients) ne se sont pas encore familiarisés avec cet endroit. Ceux d’entre eux qui sont déjà venus se plaignent de l’enclavement du marché’’, a expliqué Malick Niang, un vendeur de légumes.
‘’C’est bien fait. Il y a la toiture et tout. Nous avons des toilettes à notre portée. Les espaces sont bien tracés et les commerçants sont là. Seulement, j’ai l’impression que nous avons laissé la clientèle dernière nous’’, a-t-il ajouté.
La plupart des commerçants et tabliers qui s’installent depuis près de deux mois au Champ de courses affirment avoir la nostalgie de leur ancien lieu de travail, niché au cœur du centre ville beaucoup de clients.
‘’J’avais la possibilité d’appeler une dame qui passe pour lui proposer mes marchandises ou faire la livraison dans les bureaux du centre ville à une cliente. Aujourd’hui, je suis condamnée à rester sur place dans l’attente d’une cliente’’, a indiqué Fatima Fall, vendeuse de condiments.
La mine fatiguée, Mme Fall range sa marchandise composée spécialement de pomme de terre, d'oignon, de piment, de poivre et d'ail. ‘’ C’est mon premier jour ici. C’est pourquoi j’ai préféré commencer avec ses produits qui ne pourrissent pas vite, le temps de me faire une clientèle’’, a-t-elle dit.
Dans certains coins du site de recasement, des volontaires de la ville de Dakar discutent avec les commerçants, histoire de les sensibiliser sur la nécessité de bien ranger leurs produits.
‘’Nous avons été déployés dans ces nouveau site par le maire Khalifa Ababacar Sall. Nous sommes six volontaires à superviser les activités des commerçants’’, a expliqué l’un des volontaires, Falla Ndiaye, soulignant qu’ils ne sont pas là ''pour jouer aux gendarmes mais plutôt pour veiller à la bonne marche des choses.’’
Il ajoute cependant que les commerçants sont obligés de passer par eux pour payer le ticket des toilettes ou pour trouver l’espace qui leur a été réservé. ‘’Il y a également des contrôleurs qui se chargent des amendes et autres modalités en rapport avec le fisc'', précise le jeune volontaire.
Ces commerçants délogés, il y a quelques mois, des marchés Sandaga, Colobane et Tilène attendent toujours avec impatience l’arrivée des clients. ‘’Ils (clients) ne se sont pas encore familiarisés avec cet endroit. Ceux d’entre eux qui sont déjà venus se plaignent de l’enclavement du marché’’, a expliqué Malick Niang, un vendeur de légumes.
‘’C’est bien fait. Il y a la toiture et tout. Nous avons des toilettes à notre portée. Les espaces sont bien tracés et les commerçants sont là. Seulement, j’ai l’impression que nous avons laissé la clientèle dernière nous’’, a-t-il ajouté.
La plupart des commerçants et tabliers qui s’installent depuis près de deux mois au Champ de courses affirment avoir la nostalgie de leur ancien lieu de travail, niché au cœur du centre ville beaucoup de clients.
‘’J’avais la possibilité d’appeler une dame qui passe pour lui proposer mes marchandises ou faire la livraison dans les bureaux du centre ville à une cliente. Aujourd’hui, je suis condamnée à rester sur place dans l’attente d’une cliente’’, a indiqué Fatima Fall, vendeuse de condiments.
La mine fatiguée, Mme Fall range sa marchandise composée spécialement de pomme de terre, d'oignon, de piment, de poivre et d'ail. ‘’ C’est mon premier jour ici. C’est pourquoi j’ai préféré commencer avec ses produits qui ne pourrissent pas vite, le temps de me faire une clientèle’’, a-t-elle dit.
Dans certains coins du site de recasement, des volontaires de la ville de Dakar discutent avec les commerçants, histoire de les sensibiliser sur la nécessité de bien ranger leurs produits.
‘’Nous avons été déployés dans ces nouveau site par le maire Khalifa Ababacar Sall. Nous sommes six volontaires à superviser les activités des commerçants’’, a expliqué l’un des volontaires, Falla Ndiaye, soulignant qu’ils ne sont pas là ''pour jouer aux gendarmes mais plutôt pour veiller à la bonne marche des choses.’’
Il ajoute cependant que les commerçants sont obligés de passer par eux pour payer le ticket des toilettes ou pour trouver l’espace qui leur a été réservé. ‘’Il y a également des contrôleurs qui se chargent des amendes et autres modalités en rapport avec le fisc'', précise le jeune volontaire.