«La priorité pour nous, en plus du retour de la paix, c’est le bitumage de la route du Sud (la route nationale n°6 (RN6). Celui qui nous aime vraiment, aime la Casamance et se soucie de sa croissance doit construire cette route qui traverse les trois régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en ce sens qu’elle joue un grand rôle dans le développement socio économique et culturel de la Casamance naturelle». C’est Oustaz Youssouph Diatta, le khalife général du Balantacounda (département de Goudomp-Sédhiou), qui dans une déclaration, expose ainsi au futur président de la République la principale doléance des populations de sa contré, après la paix.
L’Imam enseignant en langue arabe invite le futur chef de l’Etat à «travailler la Casamance» pour contenir les frustrations des populations nées du sentiment qu’elles sont des laissées pour compte. «Quelque soit le vainqueur du second tour de la présidentielle, nous l’invitons (ndlr-prochain président) à travailler la Casamance. Le développement de cette zone passe par la construction de la route du Sud. S’y ajoutent les axes qui mènent vers d’importants foyers religieux, notamment les routes Kataba 1-Darou Salam et Soucoutoto-Binako (chérif)».
Et de rappeler qu’en 2007, le président sortant avait promis, une fois réélu, «la construction de la RN6, mais jusqu’à présent nous n’avons rien vu et la dégradation de cette route va crescendo au point qu’elle est devenue impraticable aujourd’hui. D’ailleurs l’état de la route du Sud est pour beaucoup à l’origine de la frustration des populations. Or, la Casamance a toujours été du côté du pouvoir en place, mais en contre partie il y a beaucoup à faire, et les frustrations énormes», déplore Oustaz Youssouph Diatta, qui, en sa qualité d’enseignant en arabe plaide pour «l’implantation de daaras modernes dans le Balantacouda qui compte plusieurs centaines de foyers religieux. Il y a beaucoup d’écoles coraniques et écoles arabes dans la zone, mais elles ne reçoivent aucune aide de l’Etat».
En outre, le guide religieux s’est félicité de la tenue dans la paix du scrutin du 26 février dernier. «Les Sénégalais ont voté en paix. Ceci est une preuve qu’il y a une démocratie au Sénégal, et il ne faut pas la sous estimer. Que ce climat de paix soit préservé pour le deuxième tour du scrutin. Nous sommes une grande démocratie soutenue par des prières des religieux de quelques bords qu’ils se situent car l’écrasante majorité des sénégalais est croyant. Et ces fidèles écoutent avec intérêt leur guides religieux, c’est pourquoi il est difficile de penser et d’admettre que ce qui se passe ailleurs en Afrique peut se produire chez-nous. Les politiques et gouvernants ont toujours sollicité et obtenu le soutien des chefs religieux dans toutes leurs actions».
Pour le khalife général du Balatacounda, le prochain président de la République ne doit plus se contenter des programmes et «décisions d’experts ou issues des salons. Il doit engager des concertations nationales à la base, toucher toutes les couches sociales, en commençant par les villages pour s’imprégner de leurs besoins et difficultés, ce qui permettra de mieux connaître les priorités du pays. C’est cela les vraies assises nationales car les populations auront déclinées elles-mêmes leur besoins», martèle-t-il.
Oustaz Youssouph Diatta qui a été intronisé khalife Général du Balantacounda le 10 décembre dernier par Cheikh Atab Aïdara, khalife de Samsidine Aïdara, (fils de Cheikh Mahfouz Aïdara) n’a pas manqué de remercier toutes les familles religieuses du Sénégal, toute obédiences confondues pour leur rôle pour la stabilité du pays.
L’Imam enseignant en langue arabe invite le futur chef de l’Etat à «travailler la Casamance» pour contenir les frustrations des populations nées du sentiment qu’elles sont des laissées pour compte. «Quelque soit le vainqueur du second tour de la présidentielle, nous l’invitons (ndlr-prochain président) à travailler la Casamance. Le développement de cette zone passe par la construction de la route du Sud. S’y ajoutent les axes qui mènent vers d’importants foyers religieux, notamment les routes Kataba 1-Darou Salam et Soucoutoto-Binako (chérif)».
Et de rappeler qu’en 2007, le président sortant avait promis, une fois réélu, «la construction de la RN6, mais jusqu’à présent nous n’avons rien vu et la dégradation de cette route va crescendo au point qu’elle est devenue impraticable aujourd’hui. D’ailleurs l’état de la route du Sud est pour beaucoup à l’origine de la frustration des populations. Or, la Casamance a toujours été du côté du pouvoir en place, mais en contre partie il y a beaucoup à faire, et les frustrations énormes», déplore Oustaz Youssouph Diatta, qui, en sa qualité d’enseignant en arabe plaide pour «l’implantation de daaras modernes dans le Balantacouda qui compte plusieurs centaines de foyers religieux. Il y a beaucoup d’écoles coraniques et écoles arabes dans la zone, mais elles ne reçoivent aucune aide de l’Etat».
En outre, le guide religieux s’est félicité de la tenue dans la paix du scrutin du 26 février dernier. «Les Sénégalais ont voté en paix. Ceci est une preuve qu’il y a une démocratie au Sénégal, et il ne faut pas la sous estimer. Que ce climat de paix soit préservé pour le deuxième tour du scrutin. Nous sommes une grande démocratie soutenue par des prières des religieux de quelques bords qu’ils se situent car l’écrasante majorité des sénégalais est croyant. Et ces fidèles écoutent avec intérêt leur guides religieux, c’est pourquoi il est difficile de penser et d’admettre que ce qui se passe ailleurs en Afrique peut se produire chez-nous. Les politiques et gouvernants ont toujours sollicité et obtenu le soutien des chefs religieux dans toutes leurs actions».
Pour le khalife général du Balatacounda, le prochain président de la République ne doit plus se contenter des programmes et «décisions d’experts ou issues des salons. Il doit engager des concertations nationales à la base, toucher toutes les couches sociales, en commençant par les villages pour s’imprégner de leurs besoins et difficultés, ce qui permettra de mieux connaître les priorités du pays. C’est cela les vraies assises nationales car les populations auront déclinées elles-mêmes leur besoins», martèle-t-il.
Oustaz Youssouph Diatta qui a été intronisé khalife Général du Balantacounda le 10 décembre dernier par Cheikh Atab Aïdara, khalife de Samsidine Aïdara, (fils de Cheikh Mahfouz Aïdara) n’a pas manqué de remercier toutes les familles religieuses du Sénégal, toute obédiences confondues pour leur rôle pour la stabilité du pays.