‘’ Le peuple est le seul sur lequel nous puissions compter pour préserver notre liberté.’’- Thomas Jefferson.
Dans sa croisade contre sa dégringolade auprès de l’opinion, ce régime aux abois, pour conjurer le rejet dont il est victime, a cru vital devoir faire étalage d’un simulacre de force à Ziguinchor. Les tenanciers du pouvoir sérieusement émoussés par leurs tâtonnements sans relâche, ont été dans l’obligation d’abuser des moyens de l’État pour emballer la population autochtone. Nul besoin d’être un messie pour savoir que les badauds, sortis en masse pour apercevoir le stagiaire de la présidence à l’œil nu, ne sauraient prendre au sérieux ce propagandiste, en qui ils ne ressentent qu’un profond mépris même si leurs accoutrements de circonstance peuvent porter à confusion.
En se servant de l’argent des contribuables sénégalais, pour dissimuler son impopularité, Macky Sall, a fait montre, en plus de son incompétence notoire, d’une irresponsabilité manifeste. Cette comédie futile, corroborée par le bus du casasport tombé en panne avant sa réception, au lieu de camoufler ses carences, met à nu sa confusion morale et son instabilité intérieure. Cette paranoïa morbide est en réalité à l’origine de toutes les restrictions arbitraires de libertés civiles et politiques.
Le chef de la transition, a pris conscience de la perte de sa légitimité populaire. Pour ce faire, il a fait le choix risqué de confisquer, en dehors du cadre légal, les droits basiques de l’opposition afin d’arrimer définitivement ses leaders gênants dans la terreur et la soumission. Pour régenter sans contre-pouvoir, il s‘est résolu à mettre un terme à toutes les contestations citoyennes légitimes, portant ainsi atteinte aux fondamentaux de la démocratie, qui a fini par être renversée par son verso la tyrannie.
Les récents actes préjudiciables à la liberté d'expression commis contre les partisans du prisonnier politique, Karim Wade, prouvent à suffisance que le bâillonnement, contre toute tentative d’expression, a été érigé en devise. C’est ainsi que des militants qui ont commis le crime de lèse-majesté de vouloir organiser une caravane pour éveiller les consciences ont été torturés psychologiquement par les services du désordre.
Quant à ses sympathisants, qui s’aventurent à dénoncer pacifiquement par la force des idées la persécution dont il est victime, ils outrepassent de facto la législation car troublant l'ordre public. Ce qui leur vaut d’ailleurs de subir les foudres du procureur étant donné qu’il leur est interdit d’accéder à l’espace publique pour dénoncer les règlements de comptes politiques, de ceux qui briment leur liberté.
Ces intrigues perpétrées contre les membres de l’opposition démontrent suffisamment que ce système liberticide s'est inscrit dans une logique de barbarie politico-juridique. Ces pratiques précambriennes visent à inhiber l’opposition mais surtout à étouffer son leader incontestable, Karim Wade, dans l’œuf d’une justice qui cultive sa dépendance auprès de l’exécutif. Cet état de non droit ne peut aucunement imposer le silence, aux personnes de valeurs, dans cette affaire aussi ignominieuse, où l’honorable homme d’État, Karim Wade, est abusivement incriminé.
L’opprobre qu’il est en train de subir, caractérisé par une double inculpation pour la même fausse accusation de surcroit non fondée, est en contradiction complète avec les ratifications engagées par le Sénégal auprès des juridictions internationales. Cette forfaiture judiciaire ne repose sur aucune charge valide au sens du droit même si pour ces pourfendeurs il n’a pas droit au droit. Si on était dans un état où la justice ne fonctionnait pas sens dessus-dessous, l’application impartiale des lois plaiderait forcement en faveur de son innocence.
Face aux errements des racketteurs de la circulation de la CREI, les intellectuels épris de justice, pourtant membres de la mouvance présidentielle, ont exigé l’éradication de cette cour qui ne cesse de tordre le bras aux conventions nationales et internationales. Normal, puisque le système judiciaire sénégalais est désormais assimilable à une jungle où la loi du plus fort est la plus fort des lois. Un environnement juridique où la normalité s’est muée, par un processus sélectif, en privilège.
Il est dorénavant admis que seuls ceux qui agissent au nom du bricoleur de la présidence, en défendant ses idéaux anachroniques tels que le ‘’fesseul yakouté’’, peuvent, aux frais du trésor public sénégalais, mener à bien leurs activités politiques sans entraves. Cette pratique malhonnête, qui consiste à privilégier ces plaisantins au détriment des opposants, qui n’ont que le droit de se taire devant cet état carnassier, a fini par conditionner notre droit de vivre libre à une subordination.
Cette justice sous ordre, qui a choisi son camp, ne peut que cautionner le piétinement des prescrits légaux régissant le vivre ensemble. L’appareil judiciaire est devenu le grenier de la banalisation des crimes économiques et politiques des proches du pouvoir. La constitution étant détournée à leurs profits, les dignitaires du régime, blindés par une garantie d’impunité, du haut de leurs puissances trafiquent, escroquent, tuent d’honnêtes citoyens, standardisent la violence au su et au vu de tous les sénégalais.
Cette justice des vainqueurs au lieu de réprimer comme il se doit, ces criminels biens connus, coopèrent avec ces derniers en faisant disparaître les éléments à charge. Nul besoin de revenir sur le cas de l’escroc Ibou Faye, frère de la dépigmentée Mariéme Simone Faye qui avait floué la famille Feu Ndéné Dieng, avant de se réfugier aux Etats-Unis. Que dire de l’ancien trafiquant, directeur général de la police, Abdoulaye Niang pris la main dans le sac, avec des preuves à l’appui, par le commissaire Keita.
Tous ses scandales, incriminant les gros bonnets du pouvoir, se sont volatilisés dans la nature vu que les socles d’égalité sis devant la loi ont été réduits en cendre. Épargnés qu’ils sont du corps de leurs délits, ces délinquants notoires sont au contraire soutenus. Plus motivant, ceux d’entre eux, qui ont supprimé des vies humaines, sont mis en vedette. Le néo député, Barthélemy Diaz continue de jouir, sans conteste, des prérogatives de cette perméable justice à sens unique.
La banalisation de ces crimes de sang a fait que même le chanteur de louange de Macky Sall, Farba Ngom, s’est initié dans cette spirale de violence dégénérative, propre à l’APR. Pourquoi redouter de tuer si au lieu d’être inquiété on est certain de trouver un arrangement convenable et d’être promu, au point d’être le maitre de cérémonie du saupoudrage de Ziguinchor.
Il serait antinomique alors de répondre à des magistrats à deux balles, qui en réalité ne sont rien d’autre que des mouchoirs de poche, servant à nettoyer leurs mains tachetées de sang. Cela Farba Ngom l’a bien compris lui qui a expressément choisi le jour où il a déféré à sa convocation. Les élucubrations de l’apprenti procureur, Diakhoumpa, n’ont été rien d’autres qu’un tintamarre qui s’est vite dissipé dans le fleuve jonchant la région de Matam.
Alors que pour une banale présumée infraction, des citoyens issus de l’opposition ou de milieux défavorisés, sous l’injonction directe de cette justice sélective, sont perquisitionnés, harcelés, molestés, humiliés, menottés, embastillés et torturés à mort par les forces de sécurité publique. Ces jeunes, dont le seul délit est de chercher à survivre au jour le jour, sont contraints d’endosser sous la torture des poursuites judiciaires dont l’essence se résume à des soupçons, sous le regard indifférent des sicaires du régime.
Pour preuve, c’est dans le même quartier, la sicap baobap, où Malayni Sané a été enlevé par les forces publiques que Barthélémy Diaz a arraché la vie du jeune Ndiaga Diouf, qui s’était simplement garé devant sa mairie. Dans cette dualité, c’est l’innocent, Malayni Sané, parce qu’étant issu d’une famille modeste, qui a été torturé à mort. Le lâche criminel, Barthélémy Diaz parce que faisant partie intégrante du système en place, a été libéré puis élu député.
Le temps est venu pour le peuple sénégalais d’estomper tous ces crimes judiciaires, de mettre un bémol aux inculpations abusives, d’exiger la libération immédiate et l’indemnisation de l’innocent ministre d’État, Karim Wade. Les jérémiades des médecins et les insurrections notées ces derniers jours dans certaines parties du territoire montrent que ce pouvoir agonisant ne tient qu’à un fil. Le peuple est carrément à bout. Cette résignation de façade n’attend que l’élément déclencheur pour amorcer la chute imminente et brutale de ce régime finissant.
Éternel Wadiste
Moise RAMPINO
Dans sa croisade contre sa dégringolade auprès de l’opinion, ce régime aux abois, pour conjurer le rejet dont il est victime, a cru vital devoir faire étalage d’un simulacre de force à Ziguinchor. Les tenanciers du pouvoir sérieusement émoussés par leurs tâtonnements sans relâche, ont été dans l’obligation d’abuser des moyens de l’État pour emballer la population autochtone. Nul besoin d’être un messie pour savoir que les badauds, sortis en masse pour apercevoir le stagiaire de la présidence à l’œil nu, ne sauraient prendre au sérieux ce propagandiste, en qui ils ne ressentent qu’un profond mépris même si leurs accoutrements de circonstance peuvent porter à confusion.
En se servant de l’argent des contribuables sénégalais, pour dissimuler son impopularité, Macky Sall, a fait montre, en plus de son incompétence notoire, d’une irresponsabilité manifeste. Cette comédie futile, corroborée par le bus du casasport tombé en panne avant sa réception, au lieu de camoufler ses carences, met à nu sa confusion morale et son instabilité intérieure. Cette paranoïa morbide est en réalité à l’origine de toutes les restrictions arbitraires de libertés civiles et politiques.
Le chef de la transition, a pris conscience de la perte de sa légitimité populaire. Pour ce faire, il a fait le choix risqué de confisquer, en dehors du cadre légal, les droits basiques de l’opposition afin d’arrimer définitivement ses leaders gênants dans la terreur et la soumission. Pour régenter sans contre-pouvoir, il s‘est résolu à mettre un terme à toutes les contestations citoyennes légitimes, portant ainsi atteinte aux fondamentaux de la démocratie, qui a fini par être renversée par son verso la tyrannie.
Les récents actes préjudiciables à la liberté d'expression commis contre les partisans du prisonnier politique, Karim Wade, prouvent à suffisance que le bâillonnement, contre toute tentative d’expression, a été érigé en devise. C’est ainsi que des militants qui ont commis le crime de lèse-majesté de vouloir organiser une caravane pour éveiller les consciences ont été torturés psychologiquement par les services du désordre.
Quant à ses sympathisants, qui s’aventurent à dénoncer pacifiquement par la force des idées la persécution dont il est victime, ils outrepassent de facto la législation car troublant l'ordre public. Ce qui leur vaut d’ailleurs de subir les foudres du procureur étant donné qu’il leur est interdit d’accéder à l’espace publique pour dénoncer les règlements de comptes politiques, de ceux qui briment leur liberté.
Ces intrigues perpétrées contre les membres de l’opposition démontrent suffisamment que ce système liberticide s'est inscrit dans une logique de barbarie politico-juridique. Ces pratiques précambriennes visent à inhiber l’opposition mais surtout à étouffer son leader incontestable, Karim Wade, dans l’œuf d’une justice qui cultive sa dépendance auprès de l’exécutif. Cet état de non droit ne peut aucunement imposer le silence, aux personnes de valeurs, dans cette affaire aussi ignominieuse, où l’honorable homme d’État, Karim Wade, est abusivement incriminé.
L’opprobre qu’il est en train de subir, caractérisé par une double inculpation pour la même fausse accusation de surcroit non fondée, est en contradiction complète avec les ratifications engagées par le Sénégal auprès des juridictions internationales. Cette forfaiture judiciaire ne repose sur aucune charge valide au sens du droit même si pour ces pourfendeurs il n’a pas droit au droit. Si on était dans un état où la justice ne fonctionnait pas sens dessus-dessous, l’application impartiale des lois plaiderait forcement en faveur de son innocence.
Face aux errements des racketteurs de la circulation de la CREI, les intellectuels épris de justice, pourtant membres de la mouvance présidentielle, ont exigé l’éradication de cette cour qui ne cesse de tordre le bras aux conventions nationales et internationales. Normal, puisque le système judiciaire sénégalais est désormais assimilable à une jungle où la loi du plus fort est la plus fort des lois. Un environnement juridique où la normalité s’est muée, par un processus sélectif, en privilège.
Il est dorénavant admis que seuls ceux qui agissent au nom du bricoleur de la présidence, en défendant ses idéaux anachroniques tels que le ‘’fesseul yakouté’’, peuvent, aux frais du trésor public sénégalais, mener à bien leurs activités politiques sans entraves. Cette pratique malhonnête, qui consiste à privilégier ces plaisantins au détriment des opposants, qui n’ont que le droit de se taire devant cet état carnassier, a fini par conditionner notre droit de vivre libre à une subordination.
Cette justice sous ordre, qui a choisi son camp, ne peut que cautionner le piétinement des prescrits légaux régissant le vivre ensemble. L’appareil judiciaire est devenu le grenier de la banalisation des crimes économiques et politiques des proches du pouvoir. La constitution étant détournée à leurs profits, les dignitaires du régime, blindés par une garantie d’impunité, du haut de leurs puissances trafiquent, escroquent, tuent d’honnêtes citoyens, standardisent la violence au su et au vu de tous les sénégalais.
Cette justice des vainqueurs au lieu de réprimer comme il se doit, ces criminels biens connus, coopèrent avec ces derniers en faisant disparaître les éléments à charge. Nul besoin de revenir sur le cas de l’escroc Ibou Faye, frère de la dépigmentée Mariéme Simone Faye qui avait floué la famille Feu Ndéné Dieng, avant de se réfugier aux Etats-Unis. Que dire de l’ancien trafiquant, directeur général de la police, Abdoulaye Niang pris la main dans le sac, avec des preuves à l’appui, par le commissaire Keita.
Tous ses scandales, incriminant les gros bonnets du pouvoir, se sont volatilisés dans la nature vu que les socles d’égalité sis devant la loi ont été réduits en cendre. Épargnés qu’ils sont du corps de leurs délits, ces délinquants notoires sont au contraire soutenus. Plus motivant, ceux d’entre eux, qui ont supprimé des vies humaines, sont mis en vedette. Le néo député, Barthélemy Diaz continue de jouir, sans conteste, des prérogatives de cette perméable justice à sens unique.
La banalisation de ces crimes de sang a fait que même le chanteur de louange de Macky Sall, Farba Ngom, s’est initié dans cette spirale de violence dégénérative, propre à l’APR. Pourquoi redouter de tuer si au lieu d’être inquiété on est certain de trouver un arrangement convenable et d’être promu, au point d’être le maitre de cérémonie du saupoudrage de Ziguinchor.
Il serait antinomique alors de répondre à des magistrats à deux balles, qui en réalité ne sont rien d’autre que des mouchoirs de poche, servant à nettoyer leurs mains tachetées de sang. Cela Farba Ngom l’a bien compris lui qui a expressément choisi le jour où il a déféré à sa convocation. Les élucubrations de l’apprenti procureur, Diakhoumpa, n’ont été rien d’autres qu’un tintamarre qui s’est vite dissipé dans le fleuve jonchant la région de Matam.
Alors que pour une banale présumée infraction, des citoyens issus de l’opposition ou de milieux défavorisés, sous l’injonction directe de cette justice sélective, sont perquisitionnés, harcelés, molestés, humiliés, menottés, embastillés et torturés à mort par les forces de sécurité publique. Ces jeunes, dont le seul délit est de chercher à survivre au jour le jour, sont contraints d’endosser sous la torture des poursuites judiciaires dont l’essence se résume à des soupçons, sous le regard indifférent des sicaires du régime.
Pour preuve, c’est dans le même quartier, la sicap baobap, où Malayni Sané a été enlevé par les forces publiques que Barthélémy Diaz a arraché la vie du jeune Ndiaga Diouf, qui s’était simplement garé devant sa mairie. Dans cette dualité, c’est l’innocent, Malayni Sané, parce qu’étant issu d’une famille modeste, qui a été torturé à mort. Le lâche criminel, Barthélémy Diaz parce que faisant partie intégrante du système en place, a été libéré puis élu député.
Le temps est venu pour le peuple sénégalais d’estomper tous ces crimes judiciaires, de mettre un bémol aux inculpations abusives, d’exiger la libération immédiate et l’indemnisation de l’innocent ministre d’État, Karim Wade. Les jérémiades des médecins et les insurrections notées ces derniers jours dans certaines parties du territoire montrent que ce pouvoir agonisant ne tient qu’à un fil. Le peuple est carrément à bout. Cette résignation de façade n’attend que l’élément déclencheur pour amorcer la chute imminente et brutale de ce régime finissant.
Éternel Wadiste
Moise RAMPINO