‘’Au Sénégal tout est concentré à Dakar, 75% des fonctionnaires et 75% des ressources publiques sont concentrées dans la région de Dakar’’, a dit M. Guèye, au cours d’un atelier de réflexion sur l’organisation administrative et territoriale du Sénégal.
Organisée par l’AACS, cette rencontre a pour thème : "Les politiques de réforme de l’Etat : Quelles ruptures pour un Sénégal émergent ?".
M. Guèye, qui s'est par ailleurs préfet du département de Kaolack, a traité du thème: "La réorganisation de l’Etat : enjeux et perspectives d’une nouvelle gouvernance territoriale".
‘’Les 13 autres régions du pays ont du mal à décoller parce que les ressources sont dépensées à Dakar. Il est temps de mettre en place des structures territoriales qui puissent prendre en charge les questions de développement’’, a-t-il dit.
Selon M. Guèye, ‘’si 25% des ressources publiques sont allouées aux autres localités, chaque région aura entre 1% et 3% du budget’’.
‘’En plus, a-t-il ajouté, certains projets affectés à l’intérieur du pays sont pilotés à partir de Dakar. Ce qui provoque une lenteur voire un arrêt dans l’exécution des programmes.’’
Pour corriger ces manquements et disparités dans les politiques de développement, le préfet de Kaolack a estimé que le Sénégal doit se doter d’une ‘’charte de la déconcentration’’.
‘’Nous n’avons pas une politique de déconcentration bien définie et bien articulée. C’est pourquoi il nous faut une charte de la déconcentration qui est un document réglementaire qui permet de répartir les compétences entre le niveau central et le niveau territorial’’, a-t-il expliqué.
Organisée par l’AACS, cette rencontre a pour thème : "Les politiques de réforme de l’Etat : Quelles ruptures pour un Sénégal émergent ?".
M. Guèye, qui s'est par ailleurs préfet du département de Kaolack, a traité du thème: "La réorganisation de l’Etat : enjeux et perspectives d’une nouvelle gouvernance territoriale".
‘’Les 13 autres régions du pays ont du mal à décoller parce que les ressources sont dépensées à Dakar. Il est temps de mettre en place des structures territoriales qui puissent prendre en charge les questions de développement’’, a-t-il dit.
Selon M. Guèye, ‘’si 25% des ressources publiques sont allouées aux autres localités, chaque région aura entre 1% et 3% du budget’’.
‘’En plus, a-t-il ajouté, certains projets affectés à l’intérieur du pays sont pilotés à partir de Dakar. Ce qui provoque une lenteur voire un arrêt dans l’exécution des programmes.’’
Pour corriger ces manquements et disparités dans les politiques de développement, le préfet de Kaolack a estimé que le Sénégal doit se doter d’une ‘’charte de la déconcentration’’.
‘’Nous n’avons pas une politique de déconcentration bien définie et bien articulée. C’est pourquoi il nous faut une charte de la déconcentration qui est un document réglementaire qui permet de répartir les compétences entre le niveau central et le niveau territorial’’, a-t-il expliqué.