La forêt de l’arrondissement de Bhogal dans la région de Sédhiou est complétement dévastée. Depuis quelques années, cette localité est devenue un lieu de convergence des coupeurs de bois venus on ne c’est d’où.
De plus en plus, des camions gros porteurs transportent chaque jour que Dieu fait des tonnes de bois vers la Gambie ou à Dakar, laissant derrière eux une localité meurtrie. Conscientes que leur forêt a subi des menaces et des agressions, et risque d’ici peu d’années d’être un désert, les populations de cette capitale du Kaabada, dans la toute nouvelle région du Pakao, veulent en découdre avec les délinquants.
Pour atteindre leurs objectifs, les habitants de l’arrondissement ont mis en place une association des volontaires pour la protection de l’environnement. Selon les populations, c’est la seule arme pour mettre fin à l’abattage des arbres sans autorisation par les voisins de la Gambie et certains affairistes Sénégalais.
Depuis la mise en place de cette association, des enquêtes ont été menées par les membres de ladite association. Ces enquêtes ont révélé que des chefs de villages situés le long de la frontière avec la Gambie seraient complices. Ainsi, pour freiner cette situation inquiétante aux yeux des religieux de la localité, chefs religieux, jeunes et femmes demandent la main de l’Etat pour leur permettre d’arriver à résoudre cette préoccupante situation.
L’avenir de toute la région de Sédhiou hypothéqué
Pour les habitants du Kabada, les coupeurs de bois ont fini par s’attaquer aux ressources naturelles sur lesquelles repose l’avenir de toute la région de Sédhiou. Mamadou Diallo, le président de l’association des volontaires pour la protection de l’environnement, compte avec son équipe mettre fin à la déforestation de leur contrée.
« Nous allons nous retrousser les manches, en collaboration avec les associations villageoises, afin de travailler en synergie pour attraper toute personne qui tenterait de pénétrer illégalement dans notre forêt. Le pillage des ressources par nos voisins, a fini de polluer l’atmosphère du Kaabada au Sofagnama. Mais personne n’a songé à soutenir cet acte citoyen des populations du Kabada. Nous allons engager la bataille pour appuyer les forestiers de la région de Sédhiou dans la réglementation de l’exploitation », A-t-il menacé.
Si la déforestation reste une préoccupation majeure des habitants du Kabada, ceux de Diallocouda regrettent l’absence des autorités administratives à la cérémonie de lancement des activités de l’association. Et pourtant, selon le président de l’association des volontaires pour la protection de l’environnement, des correspondances ont été adressées au préfet du département de Bounkiling et au sous-préfet de Bhogal. En tout cas, le combat contre les coupeurs illicites du bois dans la toute nouvelle région de Sédhiou est lancé, pour stopper les menaces et les agressions sur les ressources naturelles du Pakao.
« Nous allons nous retrousser les manches, en collaboration avec les associations villageoises, afin de travailler en synergie pour attraper toute personne qui tenterait de pénétrer illégalement dans notre forêt. Le pillage des ressources par nos voisins, a fini de polluer l’atmosphère du Kaabada au Sofagnama. Mais personne n’a songé à soutenir cet acte citoyen des populations du Kabada. Nous allons engager la bataille pour appuyer les forestiers de la région de Sédhiou dans la réglementation de l’exploitation », A-t-il menacé.
Si la déforestation reste une préoccupation majeure des habitants du Kabada, ceux de Diallocouda regrettent l’absence des autorités administratives à la cérémonie de lancement des activités de l’association. Et pourtant, selon le président de l’association des volontaires pour la protection de l’environnement, des correspondances ont été adressées au préfet du département de Bounkiling et au sous-préfet de Bhogal. En tout cas, le combat contre les coupeurs illicites du bois dans la toute nouvelle région de Sédhiou est lancé, pour stopper les menaces et les agressions sur les ressources naturelles du Pakao.