Tandis que devait être pratiquée samedi matin à l'institut médico-légal de Paris l'autopsie des corps de sa fille âgée de 9 ans et de ses fils de 14 et 16 ans retrouvés égorgés la veille au domicile familial de Dampmart, en Seine-et-Marne, la femme soupçonnée du triple infanticide, une sénégalaise du nom de Philomène Sène a été hospitalisée d'office après son examen psychiatrique.
Les voisins alertés par les hurlements du père
C'est le père de famille, un médecin spécialiste exerçant en milieu hospitalier et dans un cabinet situé dans la commune voisine de Lagny-Sur-Marne qui, en rentrant chez lui, tôt vendredi, avait retrouvé les corps sans vie de deux de ses enfants baignant dans une marre de sang et le troisième à l'agonie. Il a succombé après l'arrivée des secours.
Le père "dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police" indiquait hier une source judiciaire. Par la suite on a appris qu'il était sorti de la maison "en hurlant", si fort que plusieurs voisins ont aussitôt alerté les secours "saturant" le standard de la police. Tandis que le médecin en état de choc était "pris en charge médicalement", très vite les soupçons s'étaient orientés sur la mère appréhendée quelques heures après la macabre découverte, à Paris dans le 20e arrondissement, chez des proches qui ont aussi été placés en garde à vue.
Une famille discrète avec des problèmes d'alcool ?
Sans présumer des constatations médico-légales, la source judiciaire a indiqué hier que "les enfants ont a priori été égorgés" et faisait preuve de la même prudence concernant les circonstances et les causes de ce probable drame familial. Avec autant de réserve, la même source a précisé samedi qu'"a priori" la mère "buvait". Si les enquêteurs ont de "fortes présomptions", rien n'accuse encore formellement cette femme d'origine africaine que certains témoins n'imaginent pas commettre un tel acte. "Elle était tellement souriante, toujours jolie avec ses boubous (...) ma sœur qui est leur voisine directe n'a jamais entendu ni un bruit ni un cri. Je n'arrive pas à me mettre en tête que c'est la mère qui a fait ça. Pour moi ce n’est pas elle", confie ainsi une riveraine.
Une autre voisine habitant juste en face de la maison en meulière où est survenu le drame indique elle qu'on ne voyait presque jamais la maman. Dans l'absolue la famille est décrite comme "discrète". "Ils n'étaient pas très causants" ajoute cette dame. La plupart évoquent un foyer "sans problème", cependant Le Parisien affirme que la famille avait déjà fait parler d'elle en 2007, quand deux des enfants jouant près d'une voie ferrée avaient miraculeusement réchappé du passage d'un train. Quoi qu'il en soit, cela n'éclaire en rien le triple infanticide qui ébranle le village de Dampmart, où des centaines d'habitants et de camarades des défunts ont participé samedi après-midi à une marche blanche tandis que sonnaient les cloches de l'église.
Les voisins alertés par les hurlements du père
C'est le père de famille, un médecin spécialiste exerçant en milieu hospitalier et dans un cabinet situé dans la commune voisine de Lagny-Sur-Marne qui, en rentrant chez lui, tôt vendredi, avait retrouvé les corps sans vie de deux de ses enfants baignant dans une marre de sang et le troisième à l'agonie. Il a succombé après l'arrivée des secours.
Le père "dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police" indiquait hier une source judiciaire. Par la suite on a appris qu'il était sorti de la maison "en hurlant", si fort que plusieurs voisins ont aussitôt alerté les secours "saturant" le standard de la police. Tandis que le médecin en état de choc était "pris en charge médicalement", très vite les soupçons s'étaient orientés sur la mère appréhendée quelques heures après la macabre découverte, à Paris dans le 20e arrondissement, chez des proches qui ont aussi été placés en garde à vue.
Une famille discrète avec des problèmes d'alcool ?
Sans présumer des constatations médico-légales, la source judiciaire a indiqué hier que "les enfants ont a priori été égorgés" et faisait preuve de la même prudence concernant les circonstances et les causes de ce probable drame familial. Avec autant de réserve, la même source a précisé samedi qu'"a priori" la mère "buvait". Si les enquêteurs ont de "fortes présomptions", rien n'accuse encore formellement cette femme d'origine africaine que certains témoins n'imaginent pas commettre un tel acte. "Elle était tellement souriante, toujours jolie avec ses boubous (...) ma sœur qui est leur voisine directe n'a jamais entendu ni un bruit ni un cri. Je n'arrive pas à me mettre en tête que c'est la mère qui a fait ça. Pour moi ce n’est pas elle", confie ainsi une riveraine.
Une autre voisine habitant juste en face de la maison en meulière où est survenu le drame indique elle qu'on ne voyait presque jamais la maman. Dans l'absolue la famille est décrite comme "discrète". "Ils n'étaient pas très causants" ajoute cette dame. La plupart évoquent un foyer "sans problème", cependant Le Parisien affirme que la famille avait déjà fait parler d'elle en 2007, quand deux des enfants jouant près d'une voie ferrée avaient miraculeusement réchappé du passage d'un train. Quoi qu'il en soit, cela n'éclaire en rien le triple infanticide qui ébranle le village de Dampmart, où des centaines d'habitants et de camarades des défunts ont participé samedi après-midi à une marche blanche tandis que sonnaient les cloches de l'église.