‘’Il faut que la population aille se faire dépister dans les structures sanitaires. Au lieu de stigmatiser les personnes infectées, alors qu'on est un séro-ignorant. La séro-ignorance est encore plus dangereuse que l’infection au virus du Sida’’.
"Zéro nouvelle infection au VIH – zéro discrimination – zéro décès dû au sida" ‘’ est le thème retenu à nouveau en 2014 pour la journée mondiale du Sida qui est célébrée le 1er décembre.
‘’Il y a des gens qui cachent leur sérologie. Dés fois, ils font leurs visites médicales dans d’autres structures sanitaires pour cacher leur sérologie à cause de la stigmatisation’’, a-t-elle déploré, dans un entretien avec l’APS.
Cette situation pourrait freiner la prise en charge des personnes infectées par le virus du Sida, a fustigé Anaïs Senghor, aussi médiatrice à l’hôpital Silence de Ziguinchor
‘’Si la personne infectée par le virus du Sida connait sa sérologie, elle est sous-traitement avec les anti rétroviraux (ARV) et autres traitements’’ a-t-elle fait valoir.
Anaïs Senghor a déclaré que les nouvelles infections au virus du Sida sont plus fréquentes chez les couples, sans donner les raisons et le taux de prévalence au niveau de cette couche de la population.
La présidente de l’association USUWA a invité la population à accompagner les personnes vivant avec le Vih/Sida pour qu’elles puissent se faire soigner dans les structures de santé, soutenant que ‘’c’est une maladie comme les autres’’.
En outre, elle a plaidé pour que la sensibilisation soit accentuée sur les couples, non sans préciser que les jeunes connaissent les méthodes de protection telles que l’usage de préservatifs.
L’association USUWA’ compte 350 personnes infectées et affectées par le virus du Sida dans la région de Ziguinchor où le taux de prévalence tourne autour de 1% contre 0,5% au niveau national.
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