Le Commissaire Keïta : « Quand j’étais installé à la tête de l’OCRTIS, j’étais confronté à un front…»

« Dès après mon installation le 7 décembre 2012 à la tête de l’OCRTIS, j’ai été accueilli par les gesticulations d’un personnel exprimant sa ferme résolution de me ranger comme un vieux meuble, dans un trou de bureau où il m’était réservé de n’avoir à exercer que des fonctions de réduites à leur expression la plus simplifiée » dit –il. Il poursuit« J’étais confronté à un front de résistance constitué autour du lieutenant Babacar Mbengue »
Quels objectifs viseraient ces manœuvres ? «  Je n’aurait alors été qu’une marionnette à la merci de personnes qui visiblement avaient toutes les raisons de vouloir que rien ne changeât dans la manière de fonctionner du service avec toute la fermeté requise, en même temps, je me donnais les moyens de découvrir ce que cachaient les propos et les faits des uns et des autres » explique Cheikh Keita dans le journal le Quotidien.

  A la tête de ce front, le lieutenant Babacar Mbengue « Cet officier s’était parvenu à s’arroger de pouvoirs énormes qu’il exerçait sur toutes les catégories de personnels, sur les moyens et sur les activités qui du service. Ce sont ces pouvoirs qu’il avait décidé de conserver en s’appuyant sur quelques gradés qui manifestement avaient peur de le contrarier pour des raison de collusion dans de salles affaires d’argent et de drogue »,  a-t-il ajouté.