"La presse au Sénégal est un secteur en crise", a-t-il répété lors d’un séminaire presse-armée, organisé jeudi à Tambacounda par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Abordant le thème "l’information en zone frontalière : le devoir d‘informer vrai", M. Thiam, par ailleurs président du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED), a expliqué que cette "crise" se manifeste notamment par le fait que les patrons de presse exposent leurs agents en les livrant à eux-mêmes.
Il a également dit que les difficultés de la presse sénégalaise ont à voir avec un "lectorat (qui) n’a pas évolué en hausse", à côté d’un marché publicitaire qui n’est "pas consistant". M. Thiam a évoqué l’image d'"un petit plat autour duquel il y a mille convives".
"Il y a 20 quotidiens, plein de radios, des télévisions qui naissent", a-t-il fait constater, non sans se demander de quelle publicité tous ces organes vont vivre. "On va se battre férocement pour un petit gâteau", a-t-il regretté.
"Si demain, par la sélection naturelle, certains journaux disparaissent jusqu’à ce qu’il ne reste que quatre grands quotidiens, ils seront en face d’un marché publicitaire consistant", a-t-il poursuivi, laissant entendre que ces organes seraient plus viables.
Pour le président du CORED, face à cette situation de crise, il est de "la responsabilité des patrons de presse de protéger leurs agents", qui sont confrontés à "mille tentatives de corruption", en les mettant dans des "conditions correctes et décentes".
Cheikh Thiam s'est toutefois gardé de justifier la corruption par les difficultés qui frappent toute la corporation, jugeant "trop léger comme alibi de dire +mon organe ne me rétribue pas comme il faut, je vais m’adonner à certaines pratiques+".
Pour lui, "c’est l’individu qui doit personnellement refuser certaines pratiques que l’éthique et la morale réprouvent".
Abordant le thème "l’information en zone frontalière : le devoir d‘informer vrai", M. Thiam, par ailleurs président du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED), a expliqué que cette "crise" se manifeste notamment par le fait que les patrons de presse exposent leurs agents en les livrant à eux-mêmes.
Il a également dit que les difficultés de la presse sénégalaise ont à voir avec un "lectorat (qui) n’a pas évolué en hausse", à côté d’un marché publicitaire qui n’est "pas consistant". M. Thiam a évoqué l’image d'"un petit plat autour duquel il y a mille convives".
"Il y a 20 quotidiens, plein de radios, des télévisions qui naissent", a-t-il fait constater, non sans se demander de quelle publicité tous ces organes vont vivre. "On va se battre férocement pour un petit gâteau", a-t-il regretté.
"Si demain, par la sélection naturelle, certains journaux disparaissent jusqu’à ce qu’il ne reste que quatre grands quotidiens, ils seront en face d’un marché publicitaire consistant", a-t-il poursuivi, laissant entendre que ces organes seraient plus viables.
Pour le président du CORED, face à cette situation de crise, il est de "la responsabilité des patrons de presse de protéger leurs agents", qui sont confrontés à "mille tentatives de corruption", en les mettant dans des "conditions correctes et décentes".
Cheikh Thiam s'est toutefois gardé de justifier la corruption par les difficultés qui frappent toute la corporation, jugeant "trop léger comme alibi de dire +mon organe ne me rétribue pas comme il faut, je vais m’adonner à certaines pratiques+".
Pour lui, "c’est l’individu qui doit personnellement refuser certaines pratiques que l’éthique et la morale réprouvent".